Download Festival France 2018 – Lundi
< DIMANCHE
On aurait du en finir hier, mais on en finit finalement aujourd’hui ! C’est une journée bonus de ce Download Festival 2018 aujourd’hui avec un invité particulier : Guns’N’Roses. Damien, l’un des programmateurs du festival nous annonce que l’an prochain on repassera bien au format 3 jours : ce 4ème jour était la seule disponibilité pour les Guns de venir faire le show, et l’occasion était trop belle pour être manquée.
Même s’il s’agit d’un lundi, cette journée sera la plus chargée en monde avec le dimanche. Peut être que le fait qu’il y ait deux scènes de moins a aussi tassé d’avantage les gens et il y avait peut être moins de monde en terme de fréquentation, mais le ressenti au niveau des scènes était le même que pour le dimanche, c’est à dire plus dense et avec moins d’espace que vendredi ou samedi par exemple.
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-> Lancez le player de la journée du lundi sur la droite en lisant ce report 🙂
Notre retard pris en dimanche s’est reproduit aujourd’hui, mais pas pour les mêmes raisons. Cette fois-ci indépendante de notre volonté, ce sont les bouchons d’un jour de semaine vers midi sur des voies de passages qui auront eu raisons de nous, nous faisant arriver sur la fin du set de Baroness (qui avait l’air bien sympa cela dit en passant !). Pas le temps de niaiser, nous filons vers la tente VIP/Presse.
– Le Download Festival en lui-même : La Zone VIP –
Elle est idôlatrée, convoitée et si rare. Mais quel est-elle réellement et que vaut-elle ? Cette zone dédiée à la presse, aux artistes et aux détenteurs de pass VIP propose tout une floraison de services tels qu’un barbier, un bar avec des boissons bonus (whisky, vin ou champagne /!\). Il n’est d’ailleurs pas
Un peu plus loin, on trouve une vraie tente pour la presse avec les autorisations et restrictions pour nos amis photographes chaque jour ainsi que des casiers à disposition pour y laisser notre matériel.
Encore un peu plus loin, l’espace artistes où l’on a eu l’occasion d’aller à plusieurs reprises lors de nos interviews. De nombreuses tentes (où il fait beaucoup trop chaud !), des hamacs, des transats, des babyfoot et des boissons & fruits disponible en libre service… Ah, c’est la belle vie d’être artiste !
– Le Download Festival en lui-même : Le Camping –
Moins d’artistes, donc plus de points festival pour ce lundi ! On est allés se promener du camping et quel camping mesdames et messieurs ! S’il avait été assez décrié l’an dernier, cette année, le beau temps aura permis auu camping de ne pas être un campement de boue géant. Les allées étaient spacieuses et les centaines de tentes ne profilaient jusqu’à l’horizon, arborées tantôt de drapeaux pirates ou bretons (mais bon, c’est un peu la même chose, non ?). Dans ce camping, on retrouvait un coin sanitaire, le bar du camping (opérant les mêmes boissons qu’à l’intérieur 🙁 ), un espace dédié au cinéma de qualité (bon nombre de nanars et de films d’horreur) et proposé par PANIC! Cinéma.
Du jeudi au lundi, des groupes animeront les matinées et soirées du camping sur une petite scène : la Firefly Stage. Parmi eux de nombreux groupes de qualités comme Hangman’s Chair, l’excellent groupe de reprise de Star Wars, Galactic Empire qui fera vibrer rockeurs, geeks et fans, ou bien encore In Search Of Sun. Bref, une vraie programmation alternative au festival franchement sympathique pour poursuivre la fête encore quelques heures !
– Jonathan Davis – Main Stage 1 –
L’ancien frontman de KoRn vient présenter ici pour la première fois en France son nouveau projet solo. Un grand panneau sur scène vient décorer la scène de Davis. Alors que tous les musiciens sont vêtus de noir, le groupe déroulera d’une traite ces morceaux, sans forcément trop communiquer. Le groupe sortira le grand jeu avec violon et violoncelle sur scène, mais laissera de côté un élément très important dans un groupe.. La basse ! Comment ça la basse ça ne sert à rien ? Vous n’avez pas lu notre report de Trivium pour dire cela.
Quelques tout petits screams viendront parfaire le set, rappelant évidemment KoRn sur ces passages (même si le projet en est très très loin !) nous montre tout le spectre vocal de Jonathan Davis, qui est aujourd’hui bien plus large que les simples screams du KoRn d’époque.
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- Underneath My Skin
- Everyone
- Forsaken
- Final Days
- What You Believe
- Basic Needs
- Walk On By
- What It Is
- Happiness
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– Greta Van Fleet – Warbird Stage –
Les Led Zeppelin des temps modernes avait su nous charmer en décembre dernier, alors que d’excitation en les voyant monter de nouveau sur scène. Leur passage était probablement le plus attendu de cette Warbird aujourd’hui (cela aurait pu être Seether mais non, on y reviendra un peu plus bas !).
Alors que les frères Kiszka et Danny Wagner arrive sur scène, les premières notes de leur plus gros titre Highway Tune retentissent directement. Les américains n’auront pas perdu une seconde pour envoyer leur son ! Petit bémol cependant, le micro de Josh ne fonctionne pas pendant la moitié de la première chanson. Malgré les signes des photographes à l’avant faisant signe qu’on ne l’entendait pas, il aura fallu attendre la seconde partie d’Highway pour profiter de la voix, toujours assez faible et peu audible. C’est finalement sur Flower Power que le son finit par rentrer dans l’ordre. On entend ENFIN bien Josh, et quel plaisir d’entendre ce grain Led Zeppelin, presque AC/DC dans certains cas. Il attrape les notes les plus aïgues sans la moindre difficulté, et l’indien qui sommeille dans le chanteur ce jour là (au vue de sa tenue scénique n’étant pas sans rappeler les amérindiens !) nous montre toute sa puissance vocale au timbre rock.
Le groupe est heureux d’être là et communique d’avantage que lors de leur passage aux Étoiles.
A peine une heure de set, mais les titres les ayant propulsés sur le devant de la scène hormis Highway Tune n’ont pas été oubliés et viendront conclure ce set et le couvrir de réussite. On termine donc par un Black Smoke Rising et Safari Song.
Le groupe passe donc des Etoiles, puis du Download Festival à la grande salle de L’Élysée Montmartre à Paris le 26 octobre 2018. Il faut dire que les Étoiles avait été une salle bien trop petite, et pleine à craquer ce soir-là ! L’Élysée est peut être plus risqué pour un groupe de cet âge là, mais la qualité scénique du groupe, leur hyper médiatisation et ce récent passage plutôt réussi au Download Festival France 2018 aura su amener de nombreux fans.
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- Highway Tune
- Edge Of Darkness
- When The Cold Wind Blows
- Flower Power
- Watching Over
- Lover Leaver Taker Believer
- Black Smoke Rising
- Safari Song
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– Volbeat – Main Stage 1 –
Volbeat, c’est le super-groupe que j’ai du voir le plus de fois. Download précédent, Main Square Festival… A chaque fois, Volbeat, et ses membres stars comme Rob Caggiano (ex-Anthrax) n’avaient pas su me convaincre plus que cela. Cependant cette fois-ci au Download, le son sera très bon, le groupe énergique sur place et c’est à mon plus grand plaisir que j’apprécierai le concert ! Ayant eu peur de le subir un peu comme les autres fois, c’était bien de voir que le groupe avait su peaufiner son live durant ces deux années depuis le Download France 2016 et retravaillé peut-être aussi sa voix ! Volbeat a su donner un set éclectique qui plaira aux fans de bon vieux rock’n’roll aussi bien qu’aux fans de metal un peu plus extrême.
Sans proposer un set identique à celui de 2016, celui de 2018 était tout de même très similaire (il faut dire que le groupe n’a pas sorti de nouveaux titres ou albums entre les deux) et même un peu plus court ! Tous les tubes ont été joués, à commencer par un intro du tonerre The Devil’s Bleeding Crown ou For Evigt un peu plus tard.
Le public était réactif et très nombreux devant Volbeat ce soir là, sans doute car le public était déjà venu se placer pour Volbeat pour une partie d’entre eux. Mais quoi qu’il en soit, Volbeat aura su capter toute l’attention et garder durant leur heure de set tout son public. Quoi qu’il en soit, on a profité d’une très bonne mise en bouche pour les Guns N’ Roses juste après !
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- The Devil’s Bleeding Crown
- Lola Montez
- Sad Man’s Tongue
- Slaytan
- Dead But Rising
- A Warrior’s Call/ I Only Want To Be With You
- For Evigt
- Black Rose
- Let It Burn
- Seal The Deal
- Still Counting
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– Seether – Warbird Stage –
Quel plaisir de revoir Seether aujourd’hui. Je ne les avait pas vu depuis 2014 pour ma part, et c’était un concert mémorable pour une raison très simple… Il s’agit du premier concert dont nous avions pu faire des photos (et un des seuls où je me suis chargé des photos d’ailleurs, depuis on a trouvé des gens bien meilleurs que moi pour cela ha ha ha !) et couvrir le show (encore merci au Forum de Vauréal pour leur confiance s’ils passent par là ! :))
Malheureusement, le concert sera excellent, mais le public n’aura pas été aussi nombreux que pour les autres concerts de la journée sur la Warbird, et la raison était toute trouvée : ce n’est pas la popularité du groupe qui est à remettre en question du tout, mais l’arrivée prochaine des Guns N’ Roses a motivé la plupart du Download à s’entasser devant la Main Stage dès la fin de Volbeat et à conserver ainsi leurs places bien au chaud !
Aventurier que nous sommes, nous avons tout de même pris le risque de bouger et de (re)voir Seether, et nous avons très bien fait ! Comme en 2014, Shawn (chant) n’est toujours pas au centre de la scène et c’est toujours surprenant là où les chanteurs sont toujours le point central sur scène ou dans un groupe. Le groupe nous a servis ce soir un vrai concert pour les fans avec un set très équilibré. On commence avec de la nouveauté issu de leur dernier album Poison The Parish comme Stock The Fire avant d’enchaîner directement sur leur célèbre Gasoline.
On finira par un énorme final sur Fake It et Remedy histoire de quitter gentiment la scène qui s’était encore un peu vidée durant le concert (puisque les gens se dirigaient toujours vers les Guns), gardant seulement le noyau de fans de Seether et rendant le show explosif dans le public puisqu’on assistait à un véritable concert de Seether avec son public et ses fans plus qu’un public de festival qui vient aussi devant les scènes pour découvrir quelques groupes sur scène !
[su_accordion][su_spoiler title= »Setlist » open= »no » style= »default » icon= »plus » anchor= » » class= » »][su_list]
- Stoke The Fire
- Gasoline
- Betray And Degrade
- Words As Weapons
- Country Song
- Fine Again
- Broken
- Let You Down
- Fake It
- Remedy
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– Guns N’ Roses – Main Stage 1 –
Parti pour faire l’interview de nos amis de Greta Van Fleet qui avaient joués un peu plus tôt dans la journée, j’avais peur de rater le début des Guns N Roses. Finalement il n’en fût rien puisque les Guns avaient laissés une vidéo d’un canon tourner pendant 25 minutes sur les écrans. A peine arrivé à la fin de mon interview vers 20h30 que le show débutait tout juste et les artistes entraient en scène à ce moment là. Le retard, un classique chez les Guns.
Axl Rose et Slash à peine débarqué se firent acclamer par la foule : la formation et les têtes fortes des Guns N Roses enfin réunies après tant d’années de séparation ! La jeune Melissa Reese derrière ses platines et son synthé est toujours la membre la plus jeune du groupe en étant née l’année de formation du groupe (un comble, n’est-ce pas?!) est toujours présente avec le groupe et semble avoir intégré le groupe de façon permanente depuis maintenant un moment.
Duff, le bassiste, portait quant à lui un t-shirt hommage à Lemmy Kilmister, emblématique chanteur de Motörhead qui nous a quittés en fin d’année 2015.
Le show des Guns s’est déroulé comme un melting pot géant des plus grands titres de ce groupe phare du hard-rock depuis maintenant 33 ans et de reprises de célèbres classiques du rock tels que Slither de Velvet Revolver, Wish You Were Here de Pink Floyd ou bien même la reprise du thème du Parrain, sans oublier l’hommage à Chris Cornell, chanteur de Soundgarden décédé l’année dernière pour lequel le groupe dédia Black Hole Sun entre deux de ses titres les plus mythiques : November Rain et Knockin On Heaven’s Door (même s’il s’agit là aussi d’une reprise de Bob Dylan en réalité !)
De nombreux visuels défilaient derrière et tous ne se valaient pas. Sur certains titres, un pistolet tirait au rythme des coups de caisse claire jouée par Franck Ferrer tandisque pour d’autres, les écnras nous montraient un mélange d’images psychédéliques plutôt improbables et sans grand rapport ni sens… Mais c’est le côté artistique qui veut ça !
Slash, le mythique guitariste au chapeau haut-de-forme noir et aux cheveux bouclés nous a gâtés ce soir là d’un solo d’une bonne quinzaine de minutes, avec un passage de Johnny B. Goode de ce cher Chuck Berry.
Bien plus que le concert des Guns, on a eu un véritable final de l’Histoire du rock’n’roll à travers le temps et chacun a pu retrouver ce qui lui plaisait dans ce genre musical. Tout les fans auront été ravis en sortant de ces 3h15 de concert. On nous avait dit 3h30, le groupe a compensé en partie son retard du début en finissant un peu plus tard que le 23h30 prévu initialement, mais a fini un peu avant 00h ! Cela dit à ce stade de leur carrière, et pas non plus au plus jeune de leur âge (sans faire d’entracte ou pause au milieu à sortir de scène etc), cela reste une jolie performance que peu d’artistes se permettent aujourd’hui. C’est la première fois de l’Histoire du Download Festival France qu’un seul concert durera aussi longtemps, même Green Day et ses 2h30 n’auront pas su rivaliser ! Finalement ces 3h et quelques de show sont passées bien rapidement
Le feu d’artifice tiré à la fin n’était pas franchement à la hauteur de la prestation et était finalement assez ridicule en comparaison avec le reste (après c’est subjectif, nous étions assez proches de la scène et je n’ai sûrement pas tout vu, il devait être bien plus cohérent et impressionnant en étant plus éloigné de la scène.)
[su_accordion][su_spoiler title= »Setlist » open= »no » style= »default » icon= »plus » anchor= » » class= » »][su_list]
- It’s So Easy
- Mr.Brownstone
- Chinese Democracy
- Welcome To The Jungle
- Double Talkin’ Jive
- Better
- Estranged
- Live And Let Die (cover de Wings)
- Slither (Cover de Velvet Revolver)
- Rocket Queen
- Shadow Of Your Love
- You Could Be Mine
- New Rose (Cover de The Damned)
- This I Love
- Civil War
- Coma
- Slash Solo (dont Johnny B.Goode!)
- Speak Softly Love (Cover de Nino Rota, thème du Parrain !)
- Wichita Lineman (cover de Jimmy Webb)
- Used To Love Her
- Yesterdays
- Wish You Were Here (cover de Pink Floyd)
- November Rain
- Black Hole Sun (cover de Soundgarden)
- Knockin’ On Heaven’s Door (cover de Bob Dylan, mais souvent connue sous la version interprétée par les Guns !)
- Nightrain
- Sorry
- Don’t Cry
- The Seeker (Cover The Who)
- Happy Birthday -> Dizzy Reed
- Paradise City
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– Bilan Général de ce Download 2018 : –
Un Download Festival on le sait, c’est toujours bien ! Depuis 2016, le festival n’a jamais su décevoir nos attentes en terme de groupes. Son papa anglais nous donnait toujours envie pendant bien des années et son petit frère français a su rendre accessible ce rêve de metal « tout public » au plus grand nombre de français. Même si l’édition de cette année n’était pas surchargé en population (ce qui était bien plus agréable pour circuler), on espère que le festival nous prépare quuelque chose de très cool pour l’année prochaine et qu’on
Avec deux têtes d’affiches (vendredi et samedi) qui étaient un peu plus controversés, le tir a été rectifié avec un excellent Foo Fighters dimanche et une journée bonus (qui n’aura pas lieu en 2019, on repassera sur le format 3 jours) du lundi avec les Guns N Roses et pleins d’autres groupes très sympa était une vraie bonne idée et le public a su être au rendez-vous sur cette journée atypique. LE public a d’ailleurs été le plus au rendez-vous sur cette dernière journée… Comme quoi, les Guns ramène toujours autant les foules et l’unité !
Moins décoré et impressionnant qu’un HellFest, mais aussi moins hardcore et plus « à la portée de tous » que son comparse breton une semaine plus tard, le Download a su mieux s’organiser en tous les points sur cette BA217 cette année et convaincre les quelques 120.000 festivaliers présents sur ces 4 jours (moins qu’en 2017 il semblerait en revanche..!).
Là où le Hellfest est fait pour l’ambiance, les groupes de metal inconnus, la découverte et l’aventure dans des styles improbables, le Download joue la carte du gros son qui tâche, en allant du rock populaire au metalcore le plus violent mais s’en s’éloigner trop de ce spectre de musique alternative qui rassemble les foules. Le Download, on y va pour voir ses groupes préférés, et pogoter en rythme sur une sélection de ce qui se fait de mieux aujourd’hui dans le genre. Download 2019, le rendez-vous est pris !
Bravo à toutes les équipes du Download de cette année, à Elodie pour sa confiance, à Roger pour ses interviews, aux groupes présents et ceux qu’on a pu interviewés qui ont tous étés adorables, à Romain le photographe fou, aux amis et aux lecteurs passés nous rendre visite sur le festival et à tout le public pour avoir foutu le bordel, putain !
Mon top personnel de ce Download 2018 :
- Crossfaith : (oui, c’est subjectif, mais putain, ils ont mis le feu, non?! Après c’est aussi mon groupe préféré, donc … il faudra d’ailleurs que la 404 team se rende à Londres pour les voir en octobre puisque le groupe daigne passer par la case Parisienne une deuxième fois cette année ! ;))
- Nothing More : Les texans mettent le feu sur la Firefly. Après Crown The Empire en 2017, Nothing More a reproduit le même schéma et a su éclater la petite scène, malgré le fait que le son n’était pas toujours aux petits oignons.
- Ghost : Tout le monde était venu pour ça le vendredi, et la moindre des choses que l’on puisse dire, c’est que le show était là du début à la fin. Un cardinal en forme, une musicalité certaine et une voix magnifique font de Ghost un groupe success-story évident.
Le Top de Romain, notre photographe de folie sur ce Download Festival France 2018 :
- Powerwolf : C’est pour moi LE concert où j’ai eu des frissons, les frissons du plaisir d’écouter ce groupe jouer aussi bien en live qu’en album, avec le même timbre, la même puissance. J’ai eu envie de me replonger dans leur discographie. Sur scène ils avaient un plaisir fou à jouer et cela se sentait !
- Avatar : Welcome to Avatar Country ! Ce groupe est fou, fou de son propre univers, des mégalos de leur propre narration, mais pour le meilleur ! Cela donne un vrai coup de fouet face à d’autres groupes venant « juste » pour parcourir leur discographie. Le manque de public à ce moment (surement parti voir Ultra Vomit) n’a pas rendu hommage au groupe, mais Johannes Eckerström… Quel chant ! Toi qui sera le seul chanteur à saturer de ta seule voix le pauvre micro de ce Download. Même en tenant ton micro à bonne distance de ton visage, ta voix fait vibrer la Main Stage au son d’Avatar Country. Une puissance vocale assez incroyable qu’on a hâte de revoir prochainement ! (Avec Halestorm en Angleterre en septembre, puis avec Trivium en co-headline aux USA dès octobre)
- Royal Republic : C’est du bon rock, du putain de bon rock, je me répète DU PUTAIN DE BON ROCK. Adam Grahn donne au public une gamme infinie de grimaces, pour mon plus grand plaisir de photographe ! Ce groupe c’est encore un plaisir de jouer sur scène. Ce sont des morceaux énergisants branchés sur du 220V, à tel point que lors de la reprise du morceau Battery (Metallica) il y eut comme un cri de plaisir du public qui était au comble de sa joie !
- Ghost : pour les mêmes raisons que Max.
Le top des têtes d’affiches :
- Foo Fighters : Un groupe mythique à voir au moins une fois !
- Guns N Roses : Evidemment ! Slash rules the world !
Les bonnes découvertes de ce Download 2018 :
- Alestorm : Même si Romain (le photographe, vous aviez déjà oubliés ?) m’en a parlé souvent, il est clair que ce groupe est excellent en live, et on a bien rigolé à les regarder faire tant d’absurdités metal ! D’ailleurs, j’ai toujours Mexico dans la tête depuis maintenant deux semaines, si quelqu’un peut venir m’aider… Merci !
- Wild Mighty Freaks : Présent le samedi, je n’en ai pas parlé car nous ne les avons entendus que quelques minutes pendant le set d’une autre scène que nous couvrions (DED!), mais le groupe français a su mettre le feu, et après ré-écoute au retour du Download, j’ai eu quelques regrets de ne pas les avoir vus ! Ce sera pour la prochaine fois ! 😉
- LANDMVRKS : Pas vraiment une découverte car déjà vu en première partie de While She Sleeps, mais LANDMVRKS fait parti des groupes à découvrir d’urgence et à suivre car ils vont vite atteindre des sommets !
Les déceptions de ce Download 2018 :
- Une sacrée mésaventure en tant que journaliste le premier jour pour arriver au bon endroit sur le site du festival et retirer les accès presse… On a perdu un peu de temps bêtement là dessus !
- Galactic Empire : Mais pourquoi avoir mis un groupe aussi fédérateur et original sur la scène du camping, privant ainsi des dizaines de milliers de personnes de reprendre la Cantina Song à tue tête tous ensemble !
- Opeth : Qui était coincé entre plusieurs autres groupes assez « dansant ». Cela a un peu cassé le rythme et il est vrai qu’envoyer du metal prog’ au milieu d’un festival, et surtout entre un groupe de power metal et un autre de metal pirate, ce n’était pas évident !
- Le prix des bières et l’augmentation de l’ecocup : Mais la Heineken à 8.70€ la pinte (1.70€de consigne pour les verres), c’est légal ? Pourtant je ne consomme pas particulièrement de bières #mecchianthein, mais c’est quand même vraiment pas donné là où le HellFest l’affichait fièrement à 5.50€… L’effet parisien !
- Être parti faire une interview pendant Royal Republic qui ont fait, semblerait-il, un show incroyable ! (Merci Romain pour le paragraphe sur le groupe !)
Le top des boissons du Download :
- Le Monster Punch, vraiment très (trop?) sucré, mais si bon en même temps ! (Pas taper !)
- Mort Subite Kriek, le fruit, c’est la vie !
- Mort Subite simple
- Lagunitas IPA, si vous aimez l’amertume !
- Le cidre de la Cidrerie était très correct aussi, et surtout moins cher que le reste, et ça, ce n’est pas négligeable !
Le top des restos du Download (ou du moins ceux qu’on a testés) :
- Cheesers, le camion de grilled cheese de la World Food Zone proche de la petite scène Spitfire. UNE TUERIE !
- La viande argentine, parce qu’on est pas des gens rancuniers. Bon retour en Argentine les gars, et on se revoit à la Coupe Du Monde 2022 !
- Le sandwich raclette, une valeur sûre quand il fait 30°C à l’ombre.