Download Festival France 2018 – Dimanche
< Samedi – Lundi >
On est déjà dimanche, et pourtant nous ne sommes qu’à la moitié de notre périple. On continue l’aventure au Download Festival France, avec un petit soucis de transport qui nous fait arriver un poil apprès le début des festivités ! Allez, ça ne nous empêchera pas d’en profiter à fond !
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-> Lancez le player de la journée du dimanche sur la droite en lisant ce report 🙂
– Le Download Festival en lui-même : Le Metal Market –
On continue sur nos petits points sur l’infrastructure même du Download. Le Metal Market était une zone entièrement couverte, sous un chapiteau (qui n’était pas sous cette forme l’année précédente) et dans lequel il était possible de retrouver tout ce dont on pouvait rêver en terme de merch de groupes, de t-shirts, de bijoux metal, de chaussures metal, de CD metal, de DVD metal, de vinyles metal, de piercing metal, de créations en tout genre metal, bref beaucoup beaucoup de metal à acheter à des prix ma foi plutôt raisonnables (à côté de la Heineken à 7€ en tout cas !).
– The Noface – Main Stage 1 –
On débarque tout juste pour le set des anciens de Skip The Use, accompagnée d’une ex-participante du télécrochet The Voice : Oma Jali. Le nouveau groupe The Noface a déjà sorti son premier album l’an dernier : Chapter One et va donc nous en interpréter un petit morceau ce soir. Accompagnée de ces goules à elle, masquées d’une croix blanche et d’une cagoule noire, la cardinale Oma sait comment mettre l’ambiance (vous avez la ref’, c’est bon?) et nous fait passer directement de 15h à 23h30, ambiance fête jusqu’au bout de la nuit où tout le monde est bien réveillé et se trémousse dans tous les sens ! Le public est réceptif et le combo fonctionne très bien !
Pour lire l’interview complète du groupe, c’est par ici ! (interview à venir, revenez vite !)
– The Struts – Main Stage 2 –
Ah les Struts, il me tardait de les revoir ! Après les avoir vu à la Maroquinerie le jour de la Saint-Valentin 2014, puis « seulement » en première partie des Rolling Stones en 2014 au Stade de France, et enfin au Cube de Lauzach en Bretagne en mars 2015, dernière date sur laquelle on a pu réaliser notre interview vidéo (qui a plus de 11.500 vues, merci à vous tous !), il était temps de remettre enfin le couvert 3 ans plus tard. Le groupe a eu une actualité très très chaude, est devenu un icône aux Etats-Unis, en ouvrant les concerts des Foo Fighters et en faisant de nombreuses tournées là bas. Les anglais ont vécu leur rêve américain à fond jusqu’au bout et c’est une bonne chose ! Alors que Luke Spiller (chant) débarque sur scène en veste clinquante orange et accompagné de Jed (basse), Adam (guitare) et Geth (batterie), le show ne tarde pas à démarrer. Tout sourire, le frontman invite les gens à se rapprocher et débute son premier titre Put Your Hands Up. Le public, pas toujours au fait de l’actualité du groupe se rapproche au fur et à mesure de tout le show avec les divers appels de Luke. Cela fonctionne bien et la Main Stage 2 se retrouve vite remplie de monde autour du groupe de glam rock anglais. Sur un petit set de quelques titres, The Struts nous proposera ses classiques qui ne changent pas trop depuis que je les connais. Il faut dire qu’ils ont sorti un EP en 2014 entièrement ré-intégré dans leur album de 2016. Sachant que des titres comme Could Have Been Me issu de leur album de 2016 était déjà leur single phare et qui les a fait connaître sur Ouï FM en 2013 par là. Beaucoup de titres qui se recyclent… mais qui devraient être renouvellés par l’arrivée d’un nouveau titre Body Talks totalement efficace en live !
On a eu le droit également à Kiss This ou bien encore Where Did She Go. Les fans de la première heure auront forcément été convaincus et les personnes écoutant le groupe avec curiosité n’auront pas été déçus. Il nous tarde de revoir les Struts sur scène pour un concert complet, qui devrait arriver plus tôt qu’on ne le pense…
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- Put Your Hands Up
- Kiss This
- Fire (Part 1)
- Put Your Money On Me
- Body Talks
- Could Have Been Me
- Where Did She Go
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– Royal Republic – Main Stage 2 –
Du bon rock’n’roll a en faire dresser les poils des amateurs du genre ? C’est une mission pour Royal Republic que vous nous donner là !
Le groupe suédois débarquera sur scène avec une énergie débordante et un Adam Grahn monté sur une pile électrique ! Bondissant partout, et racontant plein de choses, il n’arrêtera pas une seule seconde durant le show : Chanson heavy metal avec même un petit scream, une reprise de Battery de Metallica, des blagues houleuses sur le titre Addictive, devenu pour l’occasion A Dick Tive ou ses titres phares comme Tommy-Gun et Weekend-Man, impossible de se lasser un instant avec le groupe. Entre les chansons, Adam sera toujours là pour nous raconter diverses histoires. Père Grahn, raconte nous une histoire : « Pas de soucis les enfants, j’en ai pleins sous la manche ! Vous voulez celle de la guitare acoustique que l’on voit avant de faire l’amour ou alors une fanfiction du net sur ma relation d’amour avec un autre membre du groupe ? ».
Le public était en sang, pogos (sur du rock, oui oui !), slam à tout va, rien ne va plus du côté de la foule, et c’est Fullsteam Sexmachine (et non Steammachine, du moins pour ce soir.) viendra conclure ce set en bonne et dûes formes. Les suédois nous confirment encore leur talent pour la scène et nous invite à revenir les voir au plus vite à l’Élysée Montmartre le 8 mars 2019. (LIEN A VENIR)
En attendant, vous pouvez retrouver notre interview d’Adam Grahn de décembre dernier, ainsi que le live report du concert sur Error404 !
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- When I See You Dance With Another
- Walk!
- Make Love Not War
- Strangers Friends Lovers Strangers
- Underwear
- Weekend-man
- Addictive (acoustique)
- Kung Fu Lovin’
- Baby
- Battery (Reprise de Metallica)
- Full Steam Spacemachine
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– Frank Carter & The Rattlesnakes – Main Stage 1 –
Ah ce sacré Frank Carter… Vous l’avez peut être connu dans Gallows ou avec son projet solo, mais quoi qu’il en soit le rouquin anglais nous a prouvé qu’il était tout simplement incontrôlable. Si l’énergie de Royal Republic était débordante, je ne saurais comment qualifier celle de Frank ce jour là. Là où son set avait été plus sage à Rock En Seine 2015, on a eu le droit à une véritable déchéance de folie aujourd’hui. Courant d’un bout à l’autre de la Main Stage dans un shorty style plage, sans oublier de twerker, Frank demandera au public de faire le plus gros circle pit du Download en faisant tourner les gens autour de la régie son. De mon point de vue, et de ce que montrait les caméras, cela ne se sera pas fait à ce point de façon massive mais les pogos étaient tout de même gigantesques. A un moment donné, Frank Carter est même monté debout sur une personne qui était déjà en train de slammer, ce qui a permis à nos amis photographes de faire des photos assez surréalistes de l’homme debout au dessus du monde. Se mêlant ensuite à la foule, c’est avec un plaisir non boudé que Frank Carter fit bouger les gens présents devant sa scène.
Le show était dantesque alors merci Frank, et à très bientôt dans l’Hexagone pour pouvoir voir des folies scéniques de nouveau !
A noter également que Frank dédiera sa chère Lullaby à sa fille, un joli geste en ce jour de fête des pères (et bonne fête à tous les papas au passage, et aussi au mien si tu passes par ici !)
– LANDMVRKS – Spitfire Stage –
La terreur du Sud était de retour. Après nous avoir largement convaincu en janvier, le groupe est déjà de retour pour retourner la petite scène. Le public est très dense autour de la scène. Le set démarre par une intro très soft, nous venant même à nous demander s’il s’agissait du même groupe que celui vu en janvier… Puis quelques secondes plus tard, on a vite compris qu’on ne s’était pas du tout trompés. Vêtu de sa casquette et de son pull brandé LANDMVRKS -MVRSEILLE, Flo agite les foules dès son arrivée et demande à la foule si elle est prête à foutre le bordel ! Il n’aura pas fallu le demander deux fois. Ce metalcore d’une puissance rare et avec un chant définitivement punk hardcore était la particularité de la journée. Au milieu de nombreux groupes de rock plus soft que les deux jours précédents, LANDMVRKS débarque l’air de rien pour balancer le son le plus puissant de la journée. Des titres déjà connus de l’assemblée tels que Fantasy ou Scars retentissent et propulsent le groupe pendant 40 mn devant un public conquis. Le World Food (le coin pour se restaurer). Le groupe se permettra même de faire la reprise d’un titre qui n’est plus à présenter et qui a rejoint leur registre il y a déjà un moment : Fat Lip de Sum 41 !
– Perturbator – Warbird Stage –
Après Carpenter Brut qui avait été excellent au Download 2017 et à l’Olympia cette année, son compère, collègue et rival principal sur la scène synthwave a du prendre la relève à son tour. Un simple DJ et une batterie débarque sur scène. Sans communication avec le monde extérieur (un phénomène propre à la synthwave semblerait-il), le set est déroulé d’une main de maître devant une scène qui n’est pas totalement remplie (la faute aux excellents concurrents The Hives en face !), James (DJ) nous propose sa musique electronique et rock définitivement bien plus sombre
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- Birth Of The New Model
- Neo Tokyo
- Future Club
- She Is Young, She Is Beautiful, She Is Next
- Corrupted By Design
- Satanic Rites
- She Moves Like A Knife
- The Cult of 2112 / Weapons For Children
- Humans Are Such Easy Prey
- Tainted Empire
- Venger
- Tactical Precision Disarray
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– Mass Hysteria – Main Stage 1 –
Les furieux de Mass Hysteria vont prendre une sacrée claque ce soir. Les français de Mass Hysteria fête ce soir leurs 25 ans de carrière, pour le plus grand plaisir de tous. On a mis les petits plats dans les grands ce soir. L’ouverture du concert se fera par des personnes cagoulées sur d’énormes tambours au style africain. C’est ensuite au tour de Mouss d’arriver sur Vae Soli! qui vient annoncer qu’ils sont très heureux de partager cet anniversaire avec le public de ses origines, le public parisien. Mouss en profite aussi pour annoncer que le groupe retournera en studio après cette date avant de revenir très prochainement partout en France d’octobre à mars. Le nouvel album de Mass Hysteria sera par ailleurs annoncé sur un lâcher de ballons estampillé du logo du groupe avec la mention « Maniac » le 26 octobre 2018. On peut donc attendre un nouvel album du groupe pour cette date, la joie est au plus haut point dans l’assemblée, et pourtant le show est loin d’être fini avec l’arrivée de danseuses à plumes dans des bourrasques de fumées ! Le groupe n’a décidément pas lésiné sur les moyens et enchainent ses tubes comme Positif à bloc ou L’enfer des Dieux.Le groupe profitera même d’un instant pour tous descendre (sauf le batteur, cela va de soi) dans la foule et jouer au milieu d’un joli circle pit. Un pari osé dans le pit de punk le plus violent de la journée. C’est sur un Furia que le groupe quittera ses furieux.
[su_accordion][su_spoiler title= »Setlist » open= »no » style= »default » icon= »plus » anchor= » » class= » »][su_list]
- Vae Soli!
- Vector Equilibrium
- Une somme de détails
- Chiens de la casse
- Positif à bloc
- L’homme s’entête
- P4
- Contraddiction
- L’Enfer des Dieux
- Plus que du metal
- Respect To The Dance Floor
- Furia
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– Foo Fighters – Main Stage 1 –
« Attendez, le mec qui chante là, c’est pas le batteur de Nirvana ? ». Vous avez tous cet ami lourd qui ne pourra s’empêcher de faire cette blague à chaque fois que vous parlerez de Foo Fighters.
C’est donc Dave Grohl, mâchant un chewing-gum et tout sourire qui débarque sur scène, de façon totalement décontractée, en jean et t-shirt. Le show est au rendez-vous durant 2h30, et Dave ne manquera pas d’être insolent et de faire l’enfant taigneux à plusieurs reprises. Moins de poudre aux yeux que les deux têtes d’affiches précédentes et simplement des lumières qui faisaient changer de couleur les amplis de guitare en fond de scène.
C’est ainsi qu’on s’est retrouvés avec un Dave très farceux sur scène prêt à dégainer les trolls de sa part. Alors que le groupe s’essayait à reprendre du Queen, du John Lennon (en changeant les paroles d’Imagine et en screamant !) ou même du Ramones, Grohl s’exclama qu’il était désolé mais que le niveau de leur groupe ne leur permettait pas de tout jouer et que de toute façon, ils ne connaissaient que les 20 premières chansons de chaque titre qu’ils reprenaient… Jusqu’au moment venu où Taylor Hawkins (batterie) prit les rênes du groupe et du chant, reléguant Dave à son rôle d’origine au sein de Nirvana, et invitant sur scène un guest spécial pour un titre particulier. Le Freddie Mercury moderne débarque sur scène : Luke Spiller, chanteur du groupe des Struts vu précédemment débarque et interprète dans un superbe duo le titre Under Pressure de Queen. La collaboration ne surprend pas puisque Luke et les Struts se revendique comme le Queen d’aujourd’hui et que le groupe assure toutes les premières parties de Foo Fighters depuis plusieurs mois. Ceux qui avaient pu rater la prestation des Struts plus tôt dans la journée auront tout de même pu profiter de la voix atypique de Luke le temps d’un instant. Les hits du groupe s’enchaînent dans des versions souvent un peu rallongées (il fallait tenir 2h30 avec une setlist de seulement 20 titres !) : Monkey Wrench, The Pretender, The Sky Is A Neighborhood ou même Learn To Fly seront joués ce soir !
C’est ensuite sur une vidéo filmant les backstage que se conclut le concert, après un dernier Best Of You fort en émotions. Les membres du groupe filmé en infrarouge depuis les backstages font mime de n’entendre rien et qu’ils n’allaient donc pas revenir. Le public a donc scandé « Foo Fight-ers » toujours plus fort jusqu’à forcer les Foo à revenir sur le devant de la scène. Débute alors ce retour par l’intro cultissime de Stairway To Heaven… Avant d’être de nouveau interrompu par Dave : « Eh, on est pas venu là pour jouer ces conneries, on est là pour faire du Foo Fighters ! » et termine en apothéose sur Times Like There et Everlong, très plébiscité par le public. Le Download Festival peut aller se coucher en paix, avant de se préparer pour la 4ème journée bonus, et pas des moindres au vus des invités de celle-ci.
[su_accordion][su_spoiler title= »Setlist » open= »no » style= »default » icon= »plus » anchor= » » class= » »][su_list]
- All My Life
- Run
- Learn To Fly
- The Pretender
- The Sky Is A Neighborhood
- Rope
- Solo de batterie
- Sunday Rain
- My Hero (solo de Dave)
- These Days
- Walk
- Under My Wheels (reprise d’Alice Cooper et chanté par le guitariste Chris Shiflett)
- Another One Bites The Dust/It’s So Easy / Imagine / Jump / Blitzkrieg Bop (quelques secondes à chaque fois de chaque reprise)
- Under Pressure (reprise de Queen chanté par Taylor Hawkins le batteur et rejoint par Luke Spiller de The Struts)
- Monkey Wrench
- Wheels
- Breakout
- Dirty Water
- Best Of You
- Times Like These (avec l’intro de Stairway To Heaven)
- Everlong
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Foo Fighters a convaincu l’assemblée et s’est avéré la tête d’affiche la plus efficace de ce Download Festival France 2018 pour le moment après un Ozzy Osbourne en demi-teinte et un Marilyn Manson assez particulier. Ici, et sûrement pour la journée la plus dense du festival, surpassant de loin le nombre de personnes présentes sur les deux autres têtes d’affiches !
Une journée très rock’n’roll du début à la fin, avec une pointe de metal sur LANDMVRKS, du gros punk avec Mass Hysteria, du rock anglais pour The Struts et même un peu d’electro avec Perturbator… Bref, tous les éléments étaient réunis pour profiter d’une journée idéale !
Si on devait retenir un pays : La Suède ! Que ce soit Ghost, Avatar ou Royal Republic, les groupes suédois ont su nous donner à chaque fois une énergie folle avec une mise en scène de qualité !