Airbourne – La Cigale – 20/10/19 – Live Report
– The Supersuckers –
Casquette et chapeau texan vissés sur la tête et nous sommes parti pour les USA. Comment décrire ce groupe…. . Prenez une guitare qui sature le son façon rock très gras, une chemise en jean, une bandoulière à strass et une voix aussi rocailleuse qu’une carrière de calcaire et vous obtenez un bon hard rock bien classique. Vous savez c’est ce genre de musiques où même celui qui ne comprend pas un mot d’anglais entendra très souvent les paroles « Rock n roll » chantées sur des guitares usées jusqu’à la fibre du bois.
Après ça ne révolutionne pas le genre on reste sur une bonne prestation qui « chauffe » la salle et qui fait bouger les têtes au rythme des USA.
C’est sur un accent à couper au couteau… même au tranchoir que la salle finit quand même par applaudir chaleureusement le groupe.
Durant l’intermède pour changer le matériel, le traditionnel testeur de micro fait crier la salle que l’on sent déjà bien prête pour Airbourne.
Puis Run To The Hill d’Iron Maiden chauffe la foule et la fait chanter à tue-tête.
– Airbourne –
Le show commence avec la musique du thème de Terminator 2, nous donnant ainsi des frissons dans le dos, en attendant avec impatience la venue du groupe sur scène. Puis c’est dans un halo de lumière que Joel O’Keeffe apparaît. Raise the Flag commence, et est immédiatement accompagné par un pogo géant de la fosse. C’est ainsi que j’ai regretté ma place aux premiers rangs, quand je sentis une pinte de bière joyeusement arroser mes cheveux et tomber dans mon dos. Au moins j’ai eu une laque naturelle pour toute la soirée !
De même .. Comment décrire ce show? Lancez la musique Too Much, Too Young, Too Fast puis prenez une foule fan de Hard-Rock, faites la boire 5 redbull d’affilé et vous aurez l’état de folie de la Cigale face à un mur d’enceintes Marshall rivalisant avec la Grande Muraille.
Harri à la guitare et Justin Street à la basse avaient un peu de mal à « exister » sur scène face à un Joel O’Keeffe branché sur du 220V, la tête virevoltant, il n’aura de cesse de bouger et de sauter partout dans une sorte d’ivresse du rock. Pourrais-je même dire une symbiose du hard rock comme on n’en fait plus ? Non ce ne serait pas lui rendre justice… Non j’ai mieux !! Ce serait le Lapin Duracell, qui sur Back in the Game se brancherait sur un réacteur nucléaire, après voir consommé toute sa nitro sur Burnout the Nitro.
Joel O’Keeffe, Fidèle à lui même, fit le tour de la fosse, porté comme un roi. Et dans un mouvement de grâce, plein de mesure et de légèreté, il s’ouvrit une canette de bière contre son crâne !
Si la folie du rock avait un nom, je pense qu’elle se nommerait Joel O’Keeffe. À tel point que pour tenir le rythme O’Keeffe devait changer de guitare aussi fréquemment qu’une pinte de bière renversée dans la salle… donc quasiment à chaque chanson . Ryan O’Keeffe, à la batterie, dû aussi faire changer une cymbale en cours de musique ! Le staff fit le changement aussi rapidement qu’un changement de roue sur un stand de F1.
Le sol bougeait autant qu’un trampoline ce qui nous à fait enchaîner sur Bone shaker. Afin de continuer à bouger nos os rouillés. Puis le silence, angoissant, frustrant. Arrive un son, lequel? Celui d’une Alarme d’alarme prévenant des raids aériens. Mais le son semble plus vrai que nature. Normal, car c’est un des guitaristes qui donna de sa personne en tournant une vrai alarme aérienne à la main. À ce moment-là, vous savez que ça va être la guerre dans le pit ! C’est ainsi qu’un solo de guitare rugit comme piqué de stuka, et c’est un eargasme sur Live It Up.
S’en suit un nouveau sport qui va faire des émules. Le lancé de pinte de bière dans le public. Le concept? Joel O’Keeffe lancé, avec un talent certain la pinte vers le ciel et cette dernière retombe parfaitement sur un public assoiffé ! Certains ont réussi à les avoir au vol jusqu’au second étage de la Cigale, ce qui leur a valu de forts applaudissent. Le succès absolut fut accompli par un brave métaleux slamant sur la foule et récupérant au passage une de ces pintes volantes !
Ready to Rock et Runnin’ Wild clôturèrent en apothéose le show. Joel O’Keeffe en a profité pour donner des torticolis à toute la salle en jouant depuis un des balcons !
Headbang et scream, slam et riff furent mon carburant. La messe du rock est dite! Amateur du calme et de la mélodie passez votre chemin.
Pas un siège, pas une âme ne bougeait pas en rythme.
Pas une seule chanson ne fut pas reprise par la foule en liesse.
Pas un seul pied de la fosse ne fut pas écrasé lors du pogo général de chaque chanson !
Était-ce bien? Vous vous posez réellement la question ?