[LIVE-REPORT] 23/02/2016 Sum*41 + New Drive + Hollerado
Certains l’ont peut-être vu sur notre Instagram officiel tout récent, plusieurs membres de la team 404 étaient présents au concert du célèbre groupe punk rock canadien Sum*41 ! Revenons ensemble un instant sur cette soirée si vous le souhaitez ! Nous étions allés là-bas en touristes (en fans en réalité) sans accréditation presse ni rien, mais on avait quand même envie de vous en parler ! Donc on agrémentera le tout de vidéos de fans sur YouTube et de quelques photos diffusées par Sum*41 sur leur page Facebook ! J’espère que vous apprécierez tout de même 😉
19h-19h30 : Hollerado
Annoncés de façon assez discrète par rapport à Newdrive dont on avait entendu parler un peu plus comme étant LA première partie de Deryck (chanteur de Sum*41, mais vous le savez si vous lisez ceci, n’est-ce pas ?), c’était donc avec une grande surprise que l’on découvrait Hollerado en toute première partie, juste après notre arrivée dans la salle. D’ailleurs, en parlant de cette arrivée, l’attente ne fut pas trop longue, l’entrée était faite par petits groupes de façon intelligente, et on peut féliciter la sécurité du Trianon pour cette entrée efficace et plutôt rapide !
Hollerado, c’est un groupe de rock indépendant porté par les frères Boyd et deux autres membres malgré le fait qu’en live, une jeune femme les avait rejoint à la guitare. Hollerado a donc fait un petit concert de mise en bouche des plus sympathiques. Le public était plutôt réceptif et n’hésitait pas à répondre aux demandes de Menno (chanteur principal). Mention spéciale à leur reprise plutôt innatendue de Dammit des Blink-182 qui a littéralement soulevé le public d’un coup !
19h45-20h15 : Newdrive
Newdrive avait également son public ce soir-là, le groupe suédois délivra lui aussi son punkrock agressif sur la foule toujours aussi réceptive. On voyait que Newdrive était vraiment content d’être là ce soir et qu’ils étaient, eux aussi, fans des Sum*41, en demandant de scander leurs noms à maintes reprises. La formation est efficace et leur demi-heure de live passe toute seule, délivrant un punkrock agressif, ressemblant davantage au style de la tête d’affiche que le précédent groupe.
20h50-22h30 : Sum*41
Il est 20h50, les lumières s’éteignent. Le public qui chantait déjà le Rage Against The Machine ou le Linkin Park qui passait durant le changement d’instruments entra dans son mode 2.0. La chaleur insoutenable de la fosse était toujours présente, ponctuée par de nombreux cris dans la salle. L’intro retentit, et le groupe arrive en grande force en commençant par Reason To Believe ! Quel fut mon étonnement au premier abord… Ayant regardé la setlist de la veille avant de venir (oui, c’est mal…) j’étais étonné que celle-ci soit différente. Cela n’a fait que se confirmer dans la soirée puisque de nombreux morceaux furent différents. On gardait bien évidemment la base et les incontournables mais il y a vraiment eu deux set-lists bien différentes, de quoi faire très plaisir aux fans, venus sur les deux dates pour soutenir le groupe après de longues années d’absence de la scène et du studio suite aux nombreux soucis de santé de Deryck Whibley ces dernières années : un grand moment entre le groupe et les fans qui écoutaient le groupe dans leur adolescence et maintenant devenus adultes pour la plupart. Une soirée retour en enfance pour tous avec de l’émotion, de l’énergie (beaucoup !) et du pogo (beaucoup également !)
Ce sont donc enchaînés naturellement par la suite des hits du groupe tels que Over My Head (Better Off Dead) ou bien The Hell Song. Le public était en folie, ça sautait, ça « pogotait », ça « headbanguait » à n’en plus finir ! La sécurité du Trianon avait l’air assez étonnée de ces pratiques puisqu’à chaque slam, les personnes étaient très rapidement récupérées devant, et pourtant il y en avait du slam durant tout le concert, et pas qu’un peu !
On enchaîne avec des inédites de cette soirée du mardi avec With Me, une chanson de l’avant dernier album « Underclass Hero » avec un jeu de lumière tamisé, un groupe plus soft, au bord de l’acoustique. Le temps pour la foule de reprendre un peu de souffle avant l’enchaînement qui fut, pour moi, le moment le plus fort du concert (avec le rappel) en termes de mouvement de foule, Mr. Amsterdam et suivi de We’re All To Blame. Il faut dire que ces titres à la composition assez metal sont plutôt efficaces en live grâce à leur rythme bien entraînant ! J’aimais déjà beaucoup We’re All To Blame mais clairement, c’est le titre qui m’a le plus convaincu en live, son efficacité était redoutable ! Chaque album a donc été très bien représenté, nous avons eu le droit à du vieux old school comme du plus récent avec Screaming Bloody Murder ! (qui remonte tout de même à 2012…)
Le concert continue, et on entre dans une partie plus « freestyle » du concert. Sick Of Everyone devient alors Sick Of Donald Trump pour l’occasion (le groupe n’appréciant apparemment pas le bonhomme). Un petit solo de batterie du nouveau batteur Frank Zummo, qui rejoint le groupe en 2015, prouvant alors sa présence sur scène. Même si le solo ne fut pas le plus impressionnant qu’il m’ait été donné d’entendre, il fut placé au milieu du titre Welcome To Hell, original et efficace. Il ne fallut pas longtemps pour voir débarquer à nouveau tout le groupe qui avait laissé Zummo seul pour son solo… L’appel de la scène ?
Après ceci, Deryck fait souvent un petit encart pour dire qu’ils aiment le metal, aussi bien l’écouter que le jouer. Alors que je m’attendais à une reprise de Queen comme ce fut le cas le lundi, que nenni ! C’est un medley à retourner un.. (insérer un mot salace ici, ou bien un Stade ou un endroit vraiment trèèèès grand !) de Metallica que nous a offert le groupe ! For Whom The Bell Tolls/Enter Sadman/Master of Puppets, le tout en 5 minutes chrono. D’une efficacité redoudable, le public chantait tout autant ces titres que ceux de Sum*41. Après ce medley, le groupe reçut une très large applause pour la performance.
Vient le dernier moment du concert avec de nouveaux des incontournables comme Still Waiting et In Too Deep, qui viendra conclure plus d’1h30 de show, avec toujours la même énergie qu’au début. Le groupe paraît à peine essoufflé et serait prêt à continuer encore des heures et des heures. On voit d’ailleurs que le choix des setlists n’a pas été évident. Ils ont même fait le plaisir aux fans de la changer d’un jour à l’autre, c’est pour dire !
Cependant, une chanson, LA chanson manque à l’appel. Celle qui fit connaître le groupe au public qu’ils ont aujourd’hui, la très célèbre Fat Lip… Pas de problème, le groupe arrive pour un (court) rappel de 2 titres : Underclass Hero et bouclera le tout sur Fat Lip sous une foule d’applaudissements.
On ressortira donc tous heureux de ce concert, concert mêlant nos âmes d’adolescents et d’adultes d’aujourd’hui, avec un Sum*41 en grande forme, prêt à repartir sur la route, en studio et partout où les fans les attendront… D’ailleurs, Deryck a parlé d’un retour en France très vite lors de la sortie du nouvel album. Stay tuned, ça risque de très vite recommencer…
Setlist :
- Reason To Believe
- Motivation
- Over My Head ( Better Off Dead)
- The Hell Song
- Skumfuk (avec l’intro de Blood In My Eyes)
- Makes No Difference
- With Me
- Mr. Amsterdam
- We’re All To Blame
- Walking Disaster
- Count Your Last Blessings
- Pieces
- Screaming Bloody Murder
- Sick of Everyone
- Welcome to Hell
- Medley Metallica (For Whom The Bell Tolls/Enter Sadman/Master of Puppets)
- Still Waiting
- In Too Deep
Rappel :
- Underclass Hero
- Fat Lip