Live Report – Dead Bones Bunny + 6:33 + Diablo Swing Orchestra – Backstage BTM – 09/02/23

Dead Bones Bunny

La soirée prend place, avec un kakemono « jukebox » en fond de scène… C’est le groupe de rockabilly metal français Dead Bones Bunny qui vient ouvrir le show. L’octuor ( ?? Je pense que c’est la première fois que j’écris ce mot !) prend place sur la scène assez restreinte du  

Après 2/3 morceaux, la lapine Bunny Bones rejoint le groupe sur scène pour y jouer sur sa mini guitare lapin.

Le groupe a le sens du détail et du spectacle puisque même le pied de micro de Tim nous cache le logo du groupe en dessous lorsque ce dernier le soulève vers le ciel pour chanter intensément d’autres titres de leur album « What’s Up Rock ? »

Même si j’avoue ne pas avoir reconnu tous les morceaux, impossible de manquer la dernière sortie du groupe : Duck Tales, une reprise du générique de la célèbre Bande à Picsou !
Tim ne manquera pas de commenter les remarques du public avec aisance et un tact légendaire. À la fois visuel, musicale, humoristique et léger, Dead Bones Bunny propose un mélange absolument subtil qui ravira toutes les personnes de l’assemblée déjà pleine à craquer !
Le groupe quittera la scène après 45 minutes de set intense sur la chanson qui ne nous permettra de ne pas les oublier de si tôt : « My Name Is Dead Bones Bunny » !

6:33

Le groupe débarque, et Rorschach (chant) nous propose une tenue audacieuse avec un gros manteau à fourrure (mais il fait 70°c dans la salle déjà ?!) et lancent les hostilités sur Wacky Worms… Tels les petits vers que nous étions dans le public, tout le monde se met à sautiller et se dandiner au rythme de la musique.

Tous les groupes ce soir auront de multiples chanteurs, et c’est assez rare et pourtant si agréable ! Cela offre bien plus de possibilités vocales et que ce soit 6 :33 ou les autres groupes de la soirée, tous sauront en tirer parti de façon efficace !

Le chanteur donne vraiment de sa personne et n’hésitera même pas à aller slamer sur la foule à plusieurs reprises. Mention spéciale à Release the He-Shes qui était très efficace ainsi qu’à Act Like An Animal, proche de ce qu’est venu voir le public en grande partie ce soir.

Pour le dernier morceau M.I.D.G.E.T.S. Part 2 , Rorschach descend dans la fosse et mène la danse directement au sein de celle-ci !
Comment qualifier de 6:33 tant les morceaux s’enchaînent sans se ressembler. L’inspiration est prise au metal, à la synthwave, un peu partout finalement pour en faire un melting-pot d’influences et d’énergie gigantesque ! (D’ailleurs, les gars, on vous avait interviewé mais notre piste sonore au lieu d’enregistrement a été complètement ruinée par le bruit de fond, la rendant inaudible pour la plupart de l’interview :()
Malgré tout, et puisque l’histoire semble se répéter, la deuxième formation m’aura un peu moins convaincu que le rockabilly lapinesque et le swing diabolique, mais force est de constater que la prestation était haute en couleurs et surtout en énergie !
 
PS : Si vous vous posiez la question, mais vous avez vu les photos de toute façon, le manteau n’aura pas fait long feu…

Diablo Swing Orchestra

Qu’est-ce que l’on attendait ce concert… Seize ans d’existence, quelques dates en Europe, mais pas la moindre en France, c’est le premier concert de l’Histoire du groupe de swing-metal Diablo Swing Orchestra, et ils étaient attendus comme la messie dans ce Backstage déjà sold-out !

Si les setlists suédoises nous vendaient une vingtaine de titres en live, on s’est rapidement doutés que nous n’aurions pas la même prestation puisque le set commença sur les coups de 21h45 et qu’il fallait pouvoir rentrer chez soi et respecter le couvre-feu en France.. !
On début avec un double titre issu de « Sing-Along Songs for the Damned and Delirious » second album de Diablo Swing Orchestra. C’est un choix audacieux pour commencer le show puisque l’album et les titres A Tapdancer’s Dilema ou Lucy Fears the Morning Star  ne sont pas les titres les plus populaires du répertoire, mais le public répond déjà présent. Vient ensuite Knuckehugs où tout le monde reprendra en cœur le fameux « Arm Yourself » ! Le public est conquis, et on danse dans tous les coins du Backstage !

Cela fait bien longtemps que je n’avais pas vu un concert avec un son aussi « rough ». Ne le prenez-pas pour un point négatif, bien au contraire. Sans backtracks enregistré à l’avance, tout était vraiment joué en live, et les titres joués en live ne sonnaient pas vraiment comme les versions studio. Un mal pour un bien pourrait-on dire puisque cela permettrait de profiter de nouvelles interprétations des morceaux.

Le groupe proposera une setlist reprenant le meilleur de tous ses différents albums, allant du premier « The Butcher’s Ballroom » au dernier « Swagger & Stroll Down The Rabbit Hole » (un thème récurrent ce soir ?). Black Box Messiah fera bien évidemment mouche au milieu du set, sans oublier les titres les plus récents qui se révèlent tout aussi efficaces : Out Came The Hummingbirds ou bien encore War Painted Valentine.
Au final, Diablo Swing a délivré au public français une heure tout pile (sans rappel ☹ ) de show intense, clôturant son set par la légendaire Balrog Boogie et un ultime Vodka Inferno.

Edit : En regardant la setlist du lendemain aux Pays-Bas et leur set de 20 titres, j’avoue avoir quelques regrets sur le mini-set qui nous aura été proposé… C’est tellement dommage, on en aurait bien pris un tout petit peu + dans la face !

Si vous avez été convaincus ou que vous n’avez pas eu la chance d’obtenir votre place à temps, il ne vous reste plus qu’à vous diriger au Kave Fest, organisé par les mêmes personnes que cette soirée, au chateau de Gisors (27, accessible en train depuis Paris !) le 8 juillet prochain, pour célébrer le premier passage en festival français et concert extérieur de l’octuor (décidément !) suédois aux inspirations mexicaines !

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