Wallows @La Maroquinerie – 13/06/19 – Live Report

On se retrouve ce soir pour le concert de Wallows, un petit concert qui sent bon l’été… Le voici !

– Briston Maroney –

Briston Maroney, par Romain Keller

Briston Maroney c’est un jeune homme chevelu de 22 ans avec une voix pleine d’émotions qui nous rappelles le blues américain. Il a réussi à se faire connaitre à l’ancienne, en vagabondant de petites maisons en petites maisons et cela s’entends, car en studio les sons empruntent des caractéristiques à des styles comme le blues, la country ou encore le garage rock. Sur scène néanmoins, Briston n’est pas seul et il est accompagné de Noah à la batterie et Jack à la basse. Tous plus chevelu les uns que les autres : Long hair don’t care !

Briston Maroney, par Romain Keller
D’ailleurs il est carrément impossible de rater le bassiste, il se fera remarquer par ses mimiques faciales dérisoires et amusantes, ainsi que sa belle chevelure rousse. Fermez les yeux, imaginez Poil de Carotte, maintenant imaginez le en tant qu’un jeune adulte hipster jouant de la basse. Voila !
Sur scène les chansons empruntent d’autre chemins. Exit les nuances plus moroses, sombres et émotives, ce soir on se balade sur de l’indie rock tantôt plus rock and roll, tantôt plus ensoleillé et dansant. En tout cas ce fut une bonne surprise et nous sommes convaincu par la performance de ce soir !

 

– Wallows –

Wallows, par Romain Keller

Composé du beau gosse Dylan, mais aussi de Braeden et Cole, ce groupe fait rêver la gente féminine. Mais attention ils ne sont pas uniquement armés de leur charme mais aussi de guitares, de super cymbales et un son bien pop californien.  Dylan monte seul sur scène avec un bob noir sur la tête histoire de bien nous mettre dans le thème et dès la deuxième mesure les premiers rangs se mettent à sauter. Tout le monde s’y met et il faut avouer que le refrain de Pulling Leaves Off Trees est efficace et entraînant.
Les premières notes de Sidelines se font entendre et ces quelques notes nous apportent aussi un Dylan Minette décontracté, sans guitare, et ready à nous montrer ses meilleurs pas de danse. Nous n’avons pas encore réfléchi à la note que l’on attribut à sa performance, mais on vous tiendra au courant quand on aura la réponse.

La chaleur ne fait que monter dans la Maroquinerie et c’est à ce moment que le groupe se met à jouer la première chanson qui ne figure pas dans leur album « Are You Bored Yet? ». En effet These Days fait parti de leur EP Spring sorti en 2018 qui regroupait six titres. Acteur également, le chanteur Dylan Minette joue de son rôle de joli garçon et vu la réaction de la salle ce soir je penses que ça marche.

Une ambiance stripped back ; des bras s’agitant avec des téléphones allumés entre les doigts, créant ce joli effet de vague lumineuse; et une performance presque A cappella. Voila ce qu’il faudra pour nous délivrer la séquence émotion du concert avec Do Not Wait. Agréablement surpris par cette dernière, on ne s’attendais pas à entendre un si tendre titre prendre des tournures complètement Shoegaze. Si leur image de gentils minets est restée presque intact jusque là elle s’éffondre avec l’outro de Do Not Wait et celle d’Only Friend.

 

Wallows, par Romain Keller

 

Juste avant l’encore, dans un noir complet, les cris dans la salle sont tellement puissants qu’ils pourraient déclencher un petit tremblement de terre. Et boom c’est 1980s horror film qui est lancé, une brève histoire d’amour avec un twist. Cette brève histoire d’amour est très bien accueillie surtout car c’est le « pride month », et les musiciens se mettent à agiter des drapeaux lgbtq+ sur scène. Tout comme leur musique, Wallows nous à donné ce soir un moment qui nous rappelle la plage, le soleil, la musique et les bons moments entre amis.

PetitPoney

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