Live report : The Sunday Sadness @1999 – 06/04/2019

Ce samedi 6, nous sommes allés voir The Sunday Sadness, découvert en première partie d’Asking Alexandria en juin qui a présenté son premier EP éponyme, sorti le 15 février 2019.

– Without A Sin –

Without a sin @1999 photographie Farah Siblini

La première partie des bordelais était elle aussi bordelaise. Amis du groupe, Amine et sa bande sont montés sur scène pour un petit set d’une vingtaine de minutes. Le chanteur, à mi chemin entre Oli Sykes de Bring Me The Horizon et Andy Leo de Crown The Empire, appelle le public à chanter et bouger dans tous les sens. Musicalement, le tout n’est pas encore rôdé mais l’esprit de scène,  lui était déjà là. Malgré une batterie pas toujours en rythme avec le reste et un chant qui se perdait parfois un peu, Without A Sin a su appeler à la barre son public et même ouvrir le premier circle pit de la soirée en fin de set !

Avec tous les amis des groupes présents ce soir, mentionnés sous un nom de code le « ??? Club » (impossible d’identifier le nom exact…) qui semblait identifier une bonne partie des personnes de la salle déjà remplie, l’ambiance était à son comble. Tout le monde était clairement venu pour s’amuser, quoi qu’il aurait pu se passer ce soir là !

Après moins d’une demi-heure de set et une bonne ambiance générale dégagée par le groupe, ainsi qu’un petit rappel, c’est une mission réussie pour chauffer la salle avant l’arrivée de The Sunday Sadness !

-The Sunday Sadness-

Sunday Sadness @1999 photographie Farah Siblini

Matthieu Kirby et sa bande arrivent sur scène, avec des tenues extravagantes, colorées et originales (mention spéciale au jean couvert de patch de mangas du guitariste et second chanteur John !). On assiste ici au tout premier concert du groupe en tant qu’headliner, un moment historique dans l’histoire du groupe !

C’est le groupe, un peu à l’étroit sur scène, qui nous proposera tout son EP avec des titres que l’on connaissait déjà pour ses clips à l’univers graphique déjà bien recherché : Damn, I Hate It ou bien encore Someone, sans oublier les nouveautés tout fraîchement sorties de ce premier EP prometteur.

Après un set déjà bien entamé, quelques notes retentissent et ne nous paraissent pas inconnus… On avait écouté l’EP avant d’aller au concert, maisSunday Sadness @1999 photographie Farah Siblini cela ne semblait ressembler à rien issu de celui-ci… Il n’aura pas fallu plus longtemps pour que la magie opère sur le public et que tout le monde se mette à chanter à tue-tête medicine, reprise du groupe Bring Me The Horizon (décidément, deuxième fois qu’on évoque le groupe d’ex-deathcore/darkpop electro).

Matthieu quittera la scène pour un titre afin de laisser la place à John, guitariste et également chanteur qui s’en sort très bien au chant également.

Ovation du public, le groupe reviendra sur scène pour un ultime titre sous les applaudissements du public. Pour la seconde fois de la soirée, TSS fera asseoir la salle entière avant de jumper et chanter une dernière fois tous ensemble ! Sortie de scène oblige, on a le droit à la petite séance photo dans le 1999, rempli d’un bout à l’autre des premiers fans et amis du groupe !

The Sunday Sadness s’est bien amélioré depuis son passage en juin dernier dans la capitale et on a passé un agréable moment ! Au passage, le groupe obtient le record du headliner le plus court que l’on ait pu faire jusqu’ici (anciennement détenu par Crossfaith en 2014 au Covent Garden d’Eragny avec un set de 45mn) avec un set de 40mn. Ce fut toutefois un temps plus qu’appréciable pour découvrir un projet original et qui a d’ores et déjà sa réelle identité. Le groupe semble bien parti et il est promis à de belles choses s’il continue sur cette lancée !

Vous ne devriez pas attendre trop longtemps avant d’avoir l’occasion de revoir le groupe dans la capitale, mais on ne vous a rien dit :)…

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