The Sinner

Bonjour/Bonsoir ! The Sinner, le pêcheur (pas la pêche à la ligne hein, plutôt le pécheur biblique, l’enfer toussa), est incarné par différentes personnes tout au long des 3 saisons. Où est-ce l’enquêteur Harry Ambrose ? Une saison, une histoire, une histoire sordide et toujours avec le même bon vieux Colombo Harry.

Saison 1

Cora Tannetti tue un inconnu lors d’une sortie à la plage en famille, sans raison apparente.

Cette première saison est aussi étonnante que glauque. Elle met en scène l’actrice, tristement, oubliée Jessica Biel qui reprend de sa splendeur le temps de quelques heures. Cette descente aux enfers est parfaitement maitrisée avec des flash-backs qui alternent vérité et souvenirs. On s’y perd, on échafaude des théories, qui s’effondrent pour laisser place à un dénouement incroyable.

Le casting délivre une superbe performance avec, comme dans Luther, tout n’est pas montré – certaines choses sont suggérées ce qui laisse la série accessible et en même temps au spectateur.rice son imagination faire le reste.

 

Saison 2

Un jeune garçon est responsable d’un double homicide. Tout ne tourne pas rond dans la tête de Jullian… ainsi que son entourage.

Impossible de ne pas penser à la secte de The leftovers quand on retrouve Carrie Coon où son personnage vit avec Jullian. Cette saison est à nouveau très bien interprétée.

Cependant elle se concentre trop sur le personnage d’Harry et ses soucis personnels. L’intrigue principale est confuse, malsaine avec un dénouement sans grand intérêt.

 

Saison 3

Un accident de voiture avec 2 hommes à l’intérieur. Un mort. Un vivant. Une étrange relation.

J’avais TELLEMENT d’espoir pour cette saison. La raison est simple (et encore une histoire de casting, je sais) : Matt Bomer. Acteur sous estimé car classé dans la catégorie « beau gosse qui sait pas faire grand chose » j’avais hâte de le retrouver. Et il est le seul intérêt de cette saison.

Pourtant elle s’annonçait mystérieuse, complexe, très intrigante. Pour finalement être d’en ennui total, avec encore Harry au premier plan qui n’a aucun intérêt pour l’enquête. La fin est très décevante, la tension retombe comme un soufflé. Il y a quelques scènes vraiment stressantes, angoissantes qui valent le coup mais trop peu pour tenir toute la saison.

 

En conclusion – Un principe qui a fait ses preuves avec des histoires plus alambiquées les unes que les autres, un casting extraordinaire. Cependant le personnage d’Harry n’est pas du tout attachant, sa décadence n’est pas intéressante et c’est un personnage bourré de cliché de l’homme prenant de l’âge, devenant un ours anti-social marié à son travail.
Concernant les saisons, le classement s’est fait de lui-même. La saison 1 étant la plus complexe, glauque et intéressante.

Zora

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