The Ride-on King, Yasushi Baba

The Ride-on King de Yasushi Baba est sorti le 11 mars en librairie. Édité par Kurokawa, ce shônen rejoint un catalogue déjà bien rempli (One-Punch Man, Mob Psycho 100, FullMetal Alchemist, Kemono Incidents… pour ne citer qu’eux !).

Alexandre Ploutinov est maître des arts martiaux et président de la République de Prussie, à vie. Son désir insatiable de chevaucher et de conquérir toutes sortes de choses – des bêtes, des machines et même une nation – l’a conduit vers le triomphe et la gloire. Mais un jour, victime d’une attaque terroriste, il est écrasé par la tête de sa propre statue. Quand il se réveille enfin, il se retrouve dans un monde magique peuplé de créatures fantastiques !

Les isekai ont le vent en poupe ces dernières années. Pourtant, The Ride-on King sort du lot dès le premier coup d’œil sur la couverture ! Il faut dire que la ressemblance avec un certain président est difficile à éviter…

Des étoiles plein les yeux ?

Le trait de Yasushi Baba, très soigné, est rempli de petits détails qui mettent en valeur les décors et l’environnement dans lequel évolue Ploutinov. Finalement, on peut dire que le mangaka nous transmet le sentiment d’émerveillement que ressent le protagoniste dans ce nouveau monde médiéval fantastique. Monde dans lequel il atterri sans comprendre comment ni pourquoi, d’ailleurs. Ça fonctionne bien sur moi, malgré quelques légers passages de fan-service (si légers que j’ai hésité à le relever ici). Ploutinov est montré stoïque ou avec des étoiles dans les yeux, il y a rarement un entre-deux.

L’homme est si fort, imbattable même – au point qu’il puisse arrêter un camion poids lourd avec un simple coup de pied. Pour autant, il a de grosses lacunes sur ce nouveau monde (logique), ce qui permet d’introduire au lectorat ce monde fantasy de manière naturelle. De plus, bien qu’amateur de bêtes à dompter, Ploutinov semble se soucier de la cause animale et respecter les autres formes de vie. D’autres thèmes plus sombres sont également abordés dans le récit, comme l’esclavage ou encore l’addiction.

Délire assuré

C’est parfois risible mais The Ride-on King ne se prend pas au sérieux… Si les retournements de situations sont parfois tirés par les cheveux, rien ne choque : on tourne les pages d’un manga délirant avec un personnage central atypique – et ces deux acolytes haut en couleur.

La qualité de la traduction se fait sentir, entre les jeux de mots, les niveaux de langage et les tics (c’est pas évident, genre)… La lecture du premier tome m’a donné envie de découvrir la suite. Pourtant, à l’annonce du titre, je pensais vraiment qu’il ne serait pas fait pour moi. Parfois, il faut savoir prendre des risques et sortir de sa « zone de confort » de lecture.

Mention spéciale aux centaures qui ont la classe dans leur armure, aux jeunes centaures trop mignons… Et aux hotchi (et à Pov’Chou qui se démène, genre), même s’ils ne seront jamais aussi mignons à mes yeux que les chocobo !

Vous pouvez lire un extrait sur ce lien. Et pour plus de chroniques manga, c’est par ici !

Echo

Laissez votre impression !

Your email address will not be published. Required fields are marked *

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

Exit mobile version