The Last of Us – Partie 1 // Les chroniques d’une Noob

 

Bonjour/Bonsoir ! Il y a 7 ans sortait un jeu révolutionnaire : The last of Us.
2013, un virus attaque les humains qui deviennent des créatures folles de chair humaine appelées « claqueur ». Un monstre dont la tête ressemble à une tête de champignon (genre Amanite tue-mouche qui a mal fini).

On incarne Joel, 20 ans plus tard, qui survit grâce au trafic d’armes dans un monde envahit par la nature, sous une politique très rude : il ne s’agit plus de vivre mais de survivre. Dans un concours de circonstances il va devoir emmener une jeune adolescente hors de la ville : Ellie.

L’idée de cet article n’est pas de vous parler du scénario ou de la beauté du jeu (vous le savez déjà), mais plus de son accessibilité pour les plus novices d’entre nous. 

Chroniques d’une Noob ?

Je joue depuis quelques années, depuis 2015 précisément. J’ai commencé avec Beyond two souls, Heavy Rain, Life is strange, Brothers, The walking dead,… Des jeux principalement à base de QTE. Donc relativement accessible quand il s’agit de prendre une manette dans ses mains la première fois (les soirées jeux de combat mises à part).

Quand j’ai découvert The last of us, j’avais très envie d’y jouer (le scénario, le graphisme, les personnages) mais, en tant que Noob, je ne me sentais pas capable. Alors j’ai regardé mon compagnon y jouer, avide, comme si j’étais Ellie avec Joel à lui dire : Attention à droite ! Tu as vu cet item là ? Bien joué ! Etc.

Et puis. 7 ans plus tard. The last of us part 2 est là. Et je me dis : Merde, j’ai envie de le faire. Impossible sans avoir fait le 1 jeune geek me dit-on ! Alors, c’est parti.

The last of us… en facile (?).

Ce qui m’a principalement motivé c’est le choix de la difficulté. Normal/Difficile/Survivant et : Facile. Ah ! Et bien voilà un mode qui semble accessible aux Noob !
Vraiment ? Alors, les rageux rageront, faire un jeu en facile c’est quand même faire le jeu et ça ne change RIEN au scénario – c’est ce qui nous intéresse dans ce cas présent.

Alors je me suis lancée en mode « The last of us : facile ». Oui je mets des guillemets. Parole de noob il faut savoir à minima jouer des joysticks sinon. C’est. La. Merde.

The last Of Us n’est vraiment pas le jeu par lequel commencer si vous n’avez jamais touché une manette de votre vie. Courir, se cacher, viser, tirer, crafter,… Cela demande un peu de technique et d’habitude.
D’autant que le jeu est stressant, vous risquez de perdre vos moyens, devoir recommencer encore et encore et encore (ce qui n’est pas un problème en soit mais cela peut décourager à la longue) les mêmes combats/passages compliqués. D’autant que la sauvegarde est automatique, certains passages doivent être fait en one shot sinon : il faut recommencer depuis le début !

Facile, facile, pas si facile ! Moins d’ennemis c’est sûr, les « boss » sont plus faciles à éliminer, les balles vous atteignent moins, il n’empêche que les mécaniques et comportements à adapter pour s’en sortir sont les mêmes ! Et bon sang, J’ÉTAIS PAS BIEN DES FOIS. Avant de dormir une petite augmentation de votre rythme cardiaque c’est pas l’idée du siècle.

                                          Coucou !

Le suspens est à son comble, tu as réussi ?

Avant toute chose je tiens à remercier mon équipe de soutien : ma cardiologue, mon alèse sur mon canapé pour retenir la sueur, mes chats pour me rassurer ou au contraire vouloir me faire peur aux pires moments, le chocolat pour me détendre et mes voisins pour n’avoir rien dit quand je hurlais.

J’ai failli faire comme dans « Qui veut gagner des millions » et appeler un ami. J’ai tenu bon. J’ai refait certaines scènes 5,6, 7 fois ? C’est la première fois que je m’acharne autant sur un jeu qui me stresse autant. L’enjeu est tellement bon, The Last of Us aura réussi à me rendre plus persévérante !

                      Moi 90% du temps.

Alors oui. J’ai réussi. Je suis passée par une palette d’émotions impressionnante : stress, tristesse, joie, peur, rires, soulagement.

Au début de The last of Us, je me suis dis : il est possible que je le refasse dans une difficulté plus importante. Je ne suis pas si sûre, enfin pas tout de suite. C’est un jeu où l’immersion est si intense qu’il sera compliqué de le recommencer dans la foulée, il faut le digérer.

Il n’est pas impossible, loin de là, il faut juste avoir du temps et gérer son stress en plus de la manette.

Quelques conseils de noob à noob

Si vraiment c’est la première fois que vous prenez une manette en main je vous conseille ces jeux pour une découverte en douceur (et sans stress).

Pour s’habituer à l’utilisation des joysticks : Journey, Flower, sont des jeux narratifs très doux, aucun stress ! Après vous pourrez essayer Unravel, toujours dans un univers très doux avec l’utilisation des gâchettes en plus !

Pour les QTE (appuyer sur rond/carre/croix/triangle au bon moment) c’est par ici : soit un jeu de Quantic Dream : Beyond two souls, Detroit, Heavy Rain – qui ont également des modes faciles, avec quelques phases d’actions et un scénario du tonnerre, soit les premiers épisodes de The Walking Dead / The Wolf among us – qui ne se base que sur des QTE.

Si vous maîtrisez les 2 pouces comme ça 👍 Pouce Vers Le Haut Emoji, alors voici de quoi vous entraîner pour devenir un as du dégaingae et du fameux head shot : la série des Uncharted (même studio que The last of Us), possède beaucoup de passages avec des vagues d’ennemis ce qui permet de découvrir différentes armes et apprendre à viser.

Enfin, pour un premier RPG/aventure : Brothers : a tale of two sons, pas de tir mais une besoin de synchronisation bien utile ! Ou Rime, un jeu indépendant assez court où il faut courir/se cacher/esquiver… pour la partie action. Et une histoire touchante en bonus !

Voilà, vous serez un peu plus paré-e pour vaincre claqueurs, infectés et autres dingos !

Zora

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