[TEST][3DS]3D Streets of Rage 2

– 3D Streets of Rage 2-

 

 

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Dès l’écran titre, on sent la loi d’la street.

 

    3D Streets of Rage 2 est enfin sorti après quelques jours de retard ! Et bien sûr, votre humble serviteur s’est jeté dans le combat pour vous ramener un test ! Sega poursuit ici sa série des « 3D classics » avec ce beat’em all culte de la Megadrive, disponible sur l’e-shop pour 4€99. Outre une exploitation inédite de la 3D pour ce titre, la version 3DS offre aussi deux modes de jeu inédits :

  • Le mode Quartet qui permet de choisir un ordre de préférence entre les 4 combattants, qui se succèderont automatiquement à chaque vie perdue.
  • Le mode Knockdown qui vous oblige à mettre l’ennemi au sol pour le tuer définitivement.

Visuellement, le jeu est une réussite. Tout en conservant l’ambiance old school, les développeurs ont réussit à donner un coup de jeune au soft. La 3D est elle aussi très agréable. Je ne suis habituellement pas fan de la 3D, fatiguant les yeux, usant rapidement la batterie et parfois difficile à paramétrer. Mais ici, elle est parfaitement employée, donnant une profondeur et aidant même à discerner les différents plans. Les couleurs sont vives et belles et les effets sont vraiment bien foutus, on apprécie.

 

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On apprécie la petite référence aux bornes d’arcade « Bare Knukle », l’aîné de Streets of Rage.

 

Côté gameplay, rien à redire. C’est rapide, c’est hardcore, ça castagne. On peut se sentir assez perdu au début malgré la simplicité des premiers niveaux car la prise en main n’est pas forcément facilitée – notamment du fait de l’absence d’un tutorial, ou d’une explication des types de coups dans les menus – mais une fois les différents types de coups et les différentes techniques maîtrisés, un véritable challenge se met en place. Car ce jeu suit le schéma des meilleurs jeux de l’histoire : facile à prendre en main, difficile à maîtriser. Globalement le jeu est très juste et la difficulté ne réside pas dans la rudeur des mécaniques : les hitbox sont claires, les ennemis ni trop forts ni trop faibles. Seul bémol, certains ennemis sont très rapides et il est difficile de les suivre ou de se placer pour riposter car le changement de plan est un peu lent. Ceci dit, ça ne suffit pas à entacher la justesse du gameplay. Bon, je vous avoue que vous ragerez quand même pas mal face à ces espèces de sauvages qui sautent partout, ou ces miniboss au jetpack.

 

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Certains ennemis sont plutôt… chauds.

 

Côté son, l’ambiance est réussie. Les musiques sont très bonnes, on sent bien le remaster et c’est sympa à écouter. On est loin des jeux old school à la musique criarde qui vrille les oreilles. Les voix des personnages sont sympa, et le tout reste en cohérence avec l’ambiance du jeu. On peut saluer Yuzo Koshiro pour son travail de l’époque.

 

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Le jeu est aussi jouable à deux en local.

 

Niveau difficulté, j’ai apprécié qu’il y ait plusieurs niveaux (de facile à difficile dans les options). En général les beat’em all 16bits de l’époque ne proposaient pas de niveaux de difficulté à choisir mais plutôt une difficulté qui montait crescendo pour atteindre son paroxysme face au boss final, contribuant ainsi à créer une tension entre vos continues qui descendent et cette difficulté croissante

Les continues, parlons-en. Dans chaque partie vous avez trois continues, ces continues vous donnant quatre vies. À chaque fois que votre barre d’énergie atteint 0, vous mourrez et réapparaissez en faisant tomber tous les ennemis à l’écran. On apprécie d’ailleurs de ne pas se faire savater sans la moindre pitié en réapparaissant. À chaque continue utilisé, vous pourrez changer de personnage. Il y a quatre personnages avec chacun leurs statistiques et leur identité, et malheureusement aucun secret à débloquer.

  • Axel Stone, le héros de la série, aux stats plutôt équilibrées.
  • Blaze Fielding, le personnage féminin, plus rapide mais moins puissante qu’Axel.
  • Eddie « Skate » Hunter, jeune homme en rollers. Personnage le plus rapide du jeu et le seul capable de courir, mais aussi le plus faible.
  • Max « Thunder » Hatchett, le bourrin du groupe. Très puissant et résistant, mais terriblement lent.

                             

Et en bonus, le trailer du jeu. Quand même.

 

 

Plus +

  • Gameplay bien travaillé.
  • Ambiance sonore et visuelle old school réussie, sublimée par les nouvelles technologies.
  • Une difficulté ajustable soi-même.
  • Plusieurs personnages avec une vraie identité, qui changent vraiment le gameplay.
  • Les musiques.
  • La durée de vie, surtout en prenant en compte les deux nouveaux modes.
  • Une très bonne utilisation de la 3D.

 

 

Moins -

  • Jeu parfois rageant par la difficulté de certains types d’ennemis.
  • Lenteur des personnages comparé aux ennemis dans le changement de plan, ou même en général.
  • On regrette quand même un mode « endless » avec continues infinis, pour pouvoir jouer tranquillement.

 

 

 

 

 


Conclusion:

Un très bon beat’em all old school pour moins de 5€, une vraie version remasterisée et faisant une bonne utilisation de la 3D. Pas forcément réservé aux hardcore gamers ou aux puristes du jeu old school. Je le conseille vivement, pour un peu de baston et de rage, et une somme modique, vous n’avez aucune raison de vous priver de ce classique !

BeardLaw

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