Live Report : Sum 41 @Zénith de Paris – 17/01/2020

co-écrit par Maximilien et Emma !

On a plus 15 ans… sauf ce soir avec Sum 41 qui revient après un set au Hellfest ultra convaincant (un de nos coups de coeur de cette édition 2019 !) à Paris ! Zénith complet de chez complet dans sa plus grande configuration, la soirée s’annonce déjà folle et nos années collège et lycée (et encore aujourd’hui, il faut l’avouer) vont nous rattraper à vitesse grand V.

-Zebrahead-

Allez, viens boire un petit coup à la maison…

Les aliens de Zebrahead sont de retour seulement 4 mois après leur passage en headliner à Paris.  Il semblerait que la capitale leur manquait déjà. Le groupe ouvre la soirée par America, Fuck Yeah, un titre propice pour un concert en… attendez, y’a pas erreur sur le continent ?

Le groupe est tout de suite à l’aise avec le public, aussi venu pour eux vu le nombre de personnes ayant déjà vu Zebrahead quand ils demanderont qui a déjà vu Zebrahead en live.

Pour ma part, je n’avais encore jamais vu Zebrahead. D’ailleurs, je ne connais pas non plus énormément le groupe…. La chose qui me choque très rapidement, c’est le stand avec un néon « BAR » posé à gauche de la scène. Sur ce stand, diverses boissons et un « alien » tout vêtu de vert en train de préparer des cocktails et de les donner aux membres du groupe.

Bras dessus, bras dessous, les groupes et les aliens viendront danser de façon folkloriques tout en chantant un petit morceau de Jiingle Bells. Après tout, c’est encore un peu la période des fêtes !

Non loin d’être les plus grand déconneurs de la Terre, Zebrahead va nous inventer des histoires sans queue ni tête. Ali Tabatabaee nous dira qu’il a parlé à ce garde du corps « Dave » juste devant la scène et que c’était son anniversaire aujourd’hui. Il demande alors à ce que le public souhaite un joyeux anniversaire à « Dave ». Qui dit anniversaire dit évidemment cadeau… « Dave m’a dit qu’il voulait le plus de crowdsurfers possible pour son anniversaire »… Nous voilà parti : des dizaines de crowdsurfers arrivent dans les bras de notre « Dave » de la sécurité qui n’a soudainement pas trop compris ce qui lui arrivait !

En fin de set, Ali  invitera deux personnes à monter sur scène pour boire des coups au bar, puis danser et chanter avec eux ! Un live dans un esprit bon enfant (enfin pas des enfants trop jeunes puisqu’il y avait un bar…) avec du bon punk-rock qui donne la patate et met de bonne humeur pour la suite ! Après une dizaine de chansons et une fin sur Anthem, le groupe quitte déjà la scène.

-Sum 41-

Sum 41 arrive sur une petite touche d’humour : il est 20h41 à nos montres lorsque le groupe arrive sur scène !

Deryck Whibley (chant) nous rappellera rapidement que cette année, le groupe célèbre déjà les 15 ans de leur album Chuck (COMBIEN?) avant de continuer sur The Bitter End. L’intro du concert se veut nostalgique et nous partons tous au quart de tour : The Hell Song, MotivationOver My Head et ma petite préférée en live We’re All To Blame (SACRIFIIIIIIIIIIICE). Si on fête l’anniversaire de Chuck ce soir, les albums ne seront pas en reste puisqu’il y aura des morceaux joués venant de tous les albums du groupe, et même Makes No Difference tiré de Half Hour Of Power, leur tout premier album datant de 2000 !

Les gradins sont pratiquement vides. Le concert est pourtant complet. Quelle est donc ce problème dans la matrice ? Le Zénith de Paris propose un placement libre : cela veut donc dire que toutes les personnes prévues en gradins étaient descendus s’ambiancer dans la fosse. Il y avait bien trop de monde au m² dans cette fosse aux lions! Le pogo central faisait valser tout le monde. Les plus téméraires s’amusaient même à faire des concours de saltos, au milieu des wall of death ayant lieu à TOUTES les chansons. On aurait dit que cette zone était un no man’s land sans foi ni lois. A un moment donné, Deryck dira même aux musiciens de tout stopper, et regardera d’un air rieur les gens continuer de se mettre sur la tronche alors que la musique avait cessé il y a bien déjà 30 secondes !

Les pogos du concert ne cesseront pas à un seul moment. Nous sommes bien en train d’assister à un concert de punk-rock qui a des airs de concerts metal à de très nombreuses reprises. Sur la fin du concert, le groupe sortira quelques ballons et confettis, assez ridicules pour être vraiment visible dans toute la salle malheureusement.  Les rageux crieraient au scandale au vu de la salle et du budget de la date, d’autres, plus téméraires, parleraient de « côté punk »

C’est la tête de chien gonflable en fond de scène, devenu gimmick récurrent depuis le Hellfest, qui apparaîtra. Le fond présentant la pochette d’Order In Decline tombera également. Il laissera sa place à un autre rideau de fond de scène plus post-apo de cité en ruine. C’est sûrement l’état d’une ville après leur passage ravageur !

Le groupe quitte la scène après 1h15 de show intense, et  revient rapidement sur une version plus rapide de We Will Rock You. J’aurais été curieux de connaître l’avis de Freddie Mercury sur la question, tiens ! C’est enfin sur In Too Deep qui signera la fin de ce rappel… à moins que… Un piano surgit sur scène, Deryck nous lance un « je suis malade, mais je vais essayer », et ce sont les premières notes de Never There qui retentissent. Absente des setlists écrites, le titre est jouée en exclusivité en France !

Sum 41 excelle dans ce qu’ils font. Si le groupe nous faisait revivre notre adolescence à chacun de ses passages, il y a clairement eu un avant et après Hellfest 2019. Le groupe est revenu plus en forme que jamais au Hellfest et l’a confirmé à nouveau ce soir. Deryck va mieux, et Deryck nous fait aller mieux. Sorti de ses différents soucis de santé, le frontman légendaire est désormais moins maigrichon qu’avant, et resplendissant pour nous faire vibrer toute la nuit. On veut avoir 15 ans encore une fois et bouger nos corps jusqu’au bout de la nuit !

 

Allez, on se donne rendez-vous de… et non ! Nous devions assister et vous faire part de notre ressenti sur le show spécial « No Personal Space » prévu par Sum*41 aux Etoiles de Paris. Malheureusement, quelques heures avant le début du show, un pétard issu d’une manifestation pas très loin de la salle a explosé effrayant le groupe qui s’est imaginé le pire (on pense malheureusement aux attentats du Bataclan) et a préféré annuler pour la sécurité de tous. Le groupe nous a toutefois promis de revenir jouer ce show particulier au plus vite, alors on reste à l’affût !

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