Subnautica : le grand bain c'est maintenant !

 

Comme son nom l’indique de manière plutôt claire comme de l’eau de roche, Subnautica est un jeu de survie, d’exploration et de craft en solo qui se passe sous l’océan et développé par Unknown Worlds Entertainement sorti le 23 janvier 2018 sur PC et encore en cours de peaufinage (mais pratiquement achevé) sur Xbox One.  La review qui suit est garantie sans spoil de la trame scénaristique principale et sans capture d’écran de monstre, histoire que vous ressentiez la terreur en les voyant pour la première fois au cours de votre partie. Tout est fait ici pour que vous ayez à votre disposition un avis sur le jeu mais pas le jeu sous les yeux. Pour compenser ces absences, j’ai mis le paquet sur les jeux de mots aquatiques, pas besoin de me remercier ! 

 

Sur la planète abandonnée, coquillages et crustacés.

Survivant du crash de votre vaisseau, l’Aurora, sur une planète entièrement recouverte d’eau, vous devez survivre et si possible suffisamment longtemps pour trouver un moyen de rentrer chez vous. Plutôt chanceux même dans la loose intersidérale, votre petit module de survie s’échoue à la surface dans un magnifique récif coloré, paisible et riche en vie aquatique dans lequel vous allez faire vos premiers « pas » à l’ombre de la carcasse ardente et radioactive du vaisseau mère.

Barbotez sans crainte dans ces eaux idylliques à la recherche des premiers composants qui vont vous permettre d’avancer dans l’arbre des crafts. Le scanner, indispensable outil pour acquérir de nouvelles technologies via des fragments d’objets que vous allez découvrir au hasard de vos pérégrinations, sera votre meilleur ami et sans doute le seul. 

Mais comme la vie est cruelle, il va falloir trainer vos palmes ailleurs que dans ce beau biome pour avancer dans l’histoire et sauver vos miches et c’est là que les choses sérieuses commencent et que tout l’océan va vouloir vous faire des papouilles avec des crocs hérissés :D.

Votre premier module est équipé d’un coffre, d’un générateur de pack de soin d’un fabricateur qui va vous servir à craft l’essentiel des items du jeu et d’une radio qui sera le fil conducteur de la trame narrative du jeu. En piteux état au début de l’aventure, elle vous donnera une fois réparée des informations sur la position des modules de survie de vos compagnons d’infortune et sur d’éventuels bons samaritains de l’espace pas réticents à l’idée de faire un p’tit détour pour venir vous sortir de là. L’histoire de Subnautica se déroule à vous dans toute sa complexité à partir de cette simple boite rouge clignotante et vous n’allez pas être déçus.

Si vous avez fait le choix de jouer avec la gestion de la faim et de la soif, cet aspect va vous occuper pas mal en early, le temps de vous familiariser avec votre environnement et la faune qui vous entoure. Préparez-vous à manger beaucoup de poisson …

 

Un empire dans les profondeurs de l’océan. 

 

Du reste, Subnautica est un jeu très bien fait. Le système de craft et l’interface et les contrôles sont très simples d’usage et d’accès ce qui donne toutes les clés en main au joueur pour une immersion réussie. On notera juste que passer sur les interfaces de craft ou la tablette pour vérifier des informations ne mettent pas le jeu en pause : vous me remercierez quand ça vous évitera de vous faire croquer par un truc plus gros que vous :D.

Aussi, Subnautica ne dispose pas de carte et il faudra utiliser boussole et balises pour vous repérer dans les flots ou sinon aller sur le wiki pour en trouver des fanmades qui permettent de se rendre compte de l’ampleur de l’univers. Ces technologies ne sont d’ailleurs pas disponibles dès le début et il faudra farfouiller autour de vous pour les dénicher.

Autre fonctionnalité franchement cool déblocable assez rapidement dans le jeu : POUVOIR FAIRE UNE BASE DANS L’OCEAN MEGA STYLEE. Rien que pour ça, Subnautica mérite un Animal Crossing/10 et croyez-moi, c’est une excellente note. A mesure que vous avancez, vous pourrez aménager cette base plus spacieuse que votre module de départ avec moult technologies et objets méga cools. Par pudeur, je ne vous montrerai pas la mienne qui est encore un peu miteuse mais vous pourrez sans problème en trouver de très jolies et bien foutues sur le net ! 

L’ambiance générale du jeu est également très réussie : entre l’émerveillement et l’anxiété, il n’y a souvent qu’une petite mesure de brasse coulée. 

Vous vous retrouvez isolé sur une planète hostile dans un univers océanique inconnu. Vous explorez autour de vous, vous commencez à découvrir de plus en plus de recettes de craft qui vous permettent de vous enfoncer de plus en plus profondément dans les abysses. Vous « prenez » la confiance comme on dit et puis là boum, un truc sorti de votre pire cauchemar vous surprend #CocoPasCaline et vous rappelle que vous n’êtes pas dans votre baignoire et que vous n’êtes que très peu de chose au sein de cet univers. Disons que ça calme bien. Il est bon aussi de préciser que n’étant armé au mieux que d’un couteau et de canon à énergie, le mieux que vous puissiez faire est de repousser ses créatures : c’est pas Monster Hunter ici oh ! On respecte les monstres géants ici ! 

 

 

Côté durée de vie, Subnautica est un gros jeu. Une petite dizaine d’heure suffisent à peine à effleurer la surface de ce jeu. Je le recommande chaudement à des joueurs désireux d’une expérience prenante et bien foutue et qui n’ont pas trop trop peur des sangsues et des Léviathans géants.  

 

Note finale : Sushi/20

 

 

Diamond Eyes

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