Star Wars VII – Le réveil de la Force

Le retour tant attendu de cette célèbre saga ne pouvait pas échapper à une petite critique. L’article ne contient pas de vrais spoilers pour laisser à chacun le soin de forger sa propre opinion sur le film mais aussi pour le découvrir avec la même surprise que nous avions eu. 

 

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Synopsis : 

Trente années après les évènements du film  » Le Retour du Jedi », Luke Skywalker le dernier Jedi en vie, a disparu. Le Premier Ordre, né des ruines de L’Empire Galactique, fouille la galaxie pour le retrouver,, une force militaire tolérée par la Nouvelle République. À la tête de la Résistance se trouve la sœur jumelle de Luke, la générale Leia Organa.

Poe Dameron, le meilleur pilote de la Résistance, est envoyé sur la planète Jakku pour mettre la main sur une carte permettant de localiser Luke. Celui-ci lui remet la carte au moment où le village est attaqué par les troupes du Premier Ordre, menées par le Capitaine Phasma et Kylo Ren un puissant guerrier qui ordonne l’exécution de tous les villageois. Avant de se faire capturer, Dameron dissimule la carte dans son droïde BB-8, qui s’échappe à travers les dunes de la planète désertique et tombe finalement sur une pilleuse d’épaves solitaire, Rey.

 

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Stars Wars, est l’une des sagas cinématographiques les plus cultes de l’histoire qui a sue instaurer son aura jusqu’à nos jours, allant jusqu’à réunir toutes les générations d’hier et d’aujourd’hui. Une œuvre si titanesque qui renaît tel le phoenix à travers ce nouvel opus intitulé « Le Réveil de la Force ». Après des années d’attentes et des mois de frustration supervisés par des bandes-annonces jouant du mystère et de la surprise, nous pouvons enfin découvrir ce nouveau bijou de la saga repris par notre studio aux grandes oreilles préférée.

Après ce rachat de la firme par Disney qui en a surpris plus d’un, le monde entier redoutait la mutilation de l’univers . Pourtant J. J. Abrams sous le signe de la nostalgie, a su réaliser un opus malin qui saura mettre tout le monde d’accord, ou presque.

 

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Car oui, ce dernier Star Wars mise sur un solide atout pour séduire : son universalité. Que l’on soit petit ou grand, fan de la première heure ou geek, il est quasiment impossible de bouder son plaisir devant cette nouvelle machine à émerveillement. Oscillant entre le sérieux des blockbusters actuels et l’humour décontracté old school propre à la trilogie originale, J. J. Abrams  nous livre un « film de fan pour fans ». L’esthétique et l’atmosphère propres aux films originaux sont ici présentes dans chaque plan, chaque cadre. Une direction artistique somptueuse grâce à un sens du détail maniaque conférant à ce nouvel opus un réalisme saisissant. On sent la maîtrise la mise en scène du space opera comme personne et que les divers moments d’action sont très impressionnants, que les effets spéciaux sont sublimes et que les diverses créatures, mix habiles entre carton-pâte et CGI, sont absolument magnifiques.

 

 

star-wars-7-jj-abrams-force-awakens-droideQue dire de BB-8 ? L’atout mignon de The Force Awakens qui ne tarde pas à nous faire oublier R2D2 tant il parvient à nous transmettre ses émotions. Jamais un droïde n’avait été si présent et important dans un film, il est ici un personnage à part entière tout en apportant humour et émotions.

 

 

 

 

Le 870x489_star_warscasting participe également à cette belle mise en scène : des anciens aux jeunes nouveaux, chaque acteur est à sa place. Si le cabotinage dHarrison Ford est irrésistible à chaque réplique, la révélation de ce nouvel épisode sera la fascinante Daisy Ridley. Attachante dès ses premières scènes, elle révèle l’autre objectif du film : poser les bases et le substrat émotionnel servant ici de nouveaux enjeux dans le but de renouveler la saga pour les épisodes à venir. 

 

Une héroïne qui apparaît immédiatement comme un brin de lumière se débattant dans un monde opportuniste et lugubre en apparence ; elle sert de repère moral et humain au spectateur dans ce nouvel univers et de ce fait constitue un terrain conquis d’avance du fait de ses multiples références au tout premier épisode de la saga « Un nouvel Espoir ».

C’est d’ailleurs peut-être le plus gros défaut qu’on pourrait attribuer à ce film dans sa volonté de caresser le fan de la première heure dans le bon sens du poils en ne voulant pas prendre de risques et en parachutant de nombreux copier-coller à chaque scène.

 

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Révélation filiale, batailles spatiales et destructrice étoile, aucune pièce ne manque et le respect de l’œuvre originale frôlant de trop près la caricature. ( La première apparition de Rey sur Jakku totalement similaire à celle de Luke avec ce soleil couchant au loin est que l’un de nombreux exemples qu’on peut relever ; ou de même la scène un peu inutile de 2 minutes du réveil de R2D2 qui ne sert encore une fois qu’à faire coucou aux fans et peut être faire vendre un peu plus de goodies…).

Star Wars: The Force Awakens L to R: Rey (Daisy Ridley) and Finn (John Boyega) Ph: David James © 2015 Lucasfilm Ltd. & TM. All Right Reserved.

Et, si ce patchwork recèle quelque chose de terrible, tant il semble craindre d’effleurer une mythologie dont le ré-assemblage nuit parfois à la cohérence scénaristique (Il faut voir avec quelle facilité une poignée de rebelle vient à bout de la nouvelle étoile), il ne peut empêcher de laisser éclore les germes du nouveau mythe. Porté par Rey et Finn, deux orphelins en quête de reconstruction, ce dernier s’impose en ode à la volonté. Un message résolument destiné aux adolescents en quête de voyage initiatique et dont nous attendrons qu’il s’étoffe au cours des prochains épisodes, à l’image d’une intrigue politique instaurée ici mais qui semble encore très floue (la république et un régime totalitaire semblent cohabiter ainsi depuis quelques années mais quel en est l’explication?).

 

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L’autre défaut qu’on pourrait aussi retenir et pas des moindres est le développement du nouveau super méchant Kylo Ren incarné par Adam Driver, qui tente péniblement de succéder à à l’illustre « Dark Vador ». Sous des premières scènes assez mystérieuses, il se révèle très vite être un enfant capricieux.. perdant ainsi la superbe d’un méchant digne d’un Star Wars devrait porter. La scène où on découvre son visage casse encore plus ce mythe là et ce personnage en devient moins crédible, et nous spectateur un peu perdu devinant très vite le dénouement du film. Trop de Dark tue le Dark Side… Pourtant on sent qu’il jouera un rôle-clé par le suite, et ce mystère permet de donner un peu plus de relief à ce personnage tiraillé entre le côté obscur et lumineux de la Force : ne serait-il pas non plus un agent double ? 


On sait très bien que les Siths vont par deux, le maître et l’apprenti
… le maître semble être le leader suprême « Snoke », un personnage qui semble sortir tout droit d’un Marvel… ou d’un épisode des Avengers.Kylo_Ren On en rit jaune tellement le côté obscur de la Force nous semble soudainement un peu moins menaçant du fait qu’on nous coupe très vite l’effet de surprise. Cependant le mystère sur les origines de « Snoke » nous donne envie d’entrevoir une suite.. est-il le Maître de l’Empereur Dark Plagueis qui a défié la mort grâce à ses pouvoirs (il a été assassiné par l’empereur avant l’épisode I) ; et donc potentiellement le père d’Anakin Skywalker ?

On peut donc honnêtement reprocher à cet opus d’un presque un semi-remake de l’épisode IV ; ne serait-il pas justement fait exprès afin d’y permettre une transition ? Ou pour nous montrer le côté cyclique des décisions humaines ? ( car même vaincu le côté obscur ne peut continuer d’exister tant qu’existe aussi la lumière..). Malgré ses défauts majeurs, ce film concentre pas mal d’éléments pour nous donner envie de découvrir la suite… on ne peut qu’applaudir car le challenge est quand même relevé.

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Conclusion ? Il est bien difficile de résister à l’émotion des retrouvailles avec ces iconiques personnages qui ré-enfilent leurs costumes après 32 années d’absence. S’adressant alors plus à la caméra qu’à son fidèle compagnon, Han Solo, de retour dans son célèbre Faucon Millenium, nous gratifiera d’un « Chewie, we’re home ! », symbole de l’esprit du long-métrage peut-être future réplique culte

 

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Foxanzu

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