SLASH – Nouvel album
Titre : Orgy of the Damned
Date de sortie : 17 mai 2024
Déjà le 6 ème album solo.
Los Angeles (8 mars 2024) :
Annonce officielle de la sortie d’un nouvel opus pour le guitariste légendaire des Guns N’Roses.
Orgy of the Damned sortira donc le 17 mai via Gibson Records.
Ces 12 titres sont un hommage au classique du blues revisités en (très) bonne compagnie.
Le premier single, Killing Floor un standard de Howlin’ Wolf datant de 1964, repris avec Brian Johnson au chant et Steven Tyler à l’harmonica nous montre la route que Slash souhaite nous faire partager.
On adore ! Ça fait du bien à mes oreilles.
– Slash déclare :
« Killing Floor » est l’un de mes morceaux favoris de Howlin’ Wolf, mais aussi l’un des riffs iconiques du blues qui m’ont fait rêver quand j’ai commencé la guitare. J’ai toujours voulu le reprendre et ce disque m’en a enfin donné l’occasion.
L’enregistrer avec ce groupe, plus Brian Johnson au chant est un accomplissement dont je n’aurais jamais osé rêver. N’oublions pas non plus le coup de main de Steven Tyler !
– Et de poursuivre avec la déclaration de Brian Johnson :
Quand Slash m’a demandé de chanter « Killing Floor », j’ai immédiatement dit oui ! Ce fut l’un des premiers morceaux que j’ai appris avec mon tout premier groupe. Quand il m’a fait écouter la version instrumentale, j’ai tout de suite adoré, et l’harmonica de Steven est super. Je me suis éclaté avec Slash en studio, je pense que nous avons tout à fait respecté le morceau d’origine. Rock on.
Le clip réalisé en studio dévoile cette reprise avec les musiciens qui entourent Slash pour ce nouvel album.
- Johnny Griparic (basse)
- Teddy Andreadis (claviers)
- Michael Jerome (batterie)
- Tash Neal (chant /guitare)
Le clip de « Killing Floor »
L’album : Orgy of the Damned
- Liste des titres :
- 1. “The Pusher” feat. Chris Robinson (chant et harmonica) écrit par Wayne Hoyt Axton
- 2. “Crossroad Blues” feat. Gary Clark Jr (chant, guitare rythmique et solo) écrit par Robert Leroy Johnson
- 3. “Hoochie Coochie Man” feat. Billy F. Gibbons (chant, guitare rythmique et solo) écrit par Willie Dixon
- 4. “Oh Well” feat. Chris Stapleton (chant) écrit par Peter Alan Green
- 5. “Key to the Highway” feat. Dorothy (chant) écrit par Charles Segar, William Broonzy
- 6. “Awful Dream” feat. Iggy Pop (chant) écrit par Sam (Lightnin’) Hopkins, Clarence Lewis, C Morgan Robinson
- 7. “Born Under a Bad Sign” feat. Paul Rodgers (chant) écrit par William Bell et Booker T. Jones
- 8. “Papa Was a Rolling Stone” feat. Demi Lovato (chant) écrit par Barrett Strong, Jesse Norman Whitfield
- 9. “Killing Floor” feat. Brian Johnson (chant) écrit par Chester Burnett. Special guest Steven Tyler à l’harmonica.
- 10. “Living for the City” feat. Tash Neal (chant) écrit par Stevie Wonder. Special guest au choeurs : Jenna Bell, Jessie Payo
- 11. “Stormy Monday” feat. Beth Hart (chant) écrit par T‑Bone Walker
- 12. “Metal Chestnut” écrit par Slash
Que va t’on découvrir dans cet opus?
Reprenant à la fois des titres classiques et des morceaux moins connus, Slash revisite avec une nostalgie palpable tout en insufflant une énergie nouvelle à ces reprises grâce à son style de jeu unique et à son penchant pour les collaborations.
Pour « Orgy of the Damned« , Slash a fait appel une fois de plus au producteur Mike Clink, tout en rassemblant une impressionnante liste d’artistes invités, suivant ainsi une approche similaire à celle de son album solo de 2010. En outre, Slash a réuni deux membres de Blues Ball, son groupe des années 90, en la personne de Johnny Griparic à la basse et de Teddy Andreadis aux claviers, auxquels se sont joints Michael Jerome à la batterie et Tash Neal à la guitare et au chant.
« Orgy of the Damned » explore diverses périodes et styles du blues. On y trouve une version vive et agressive du « Crossroads » de Robert Johnson, ainsi qu’une interprétation émouvante et vibrante du « Stormy Monday » de T. Bone Walker, avec une Beth Hart rayonnante d’intensité.
Certains titres, comme « The Pusher » de Steppenwolf, « Key to the Highway » de Charlie Segar et « Born under a Bad Sign » d’Albert King, ont déjà été repris par le groupe Slash’s Blues Ball, tandis que d’autres, comme « Living for the City » de Stevie Wonder, font partie des favoris du guitariste.
Le « Hoochie Coochie Man » de Willie Dixon, popularisé par Muddy Waters en 1954, symbolise la spontanéité débridée de « Orgy of the Damned », avec la participation de Billy F. Gibbons à la guitare et au chant.
Les musiciens ont répété à North Hollywood, puis ont interprété ces classiques, animés par une passion commune. Le résultat : des morceaux dynamiques et énergiques, restant à la fois directs, authentiques et familiers.
Un peu plus loin dans l’album, Demi Lovato offre sa voix puissante à « Papa Was A Rollin’ Stone », une interprétation fidèle et émouvante du single de 1972 des Temptations, un groupe que Slash admirait déjà dans son enfance. Bien que le titre soit ancré dans le R&B, le guitariste a insufflé sa propre touche distinctive.
Pour conclure ce magnifique album, une composition instrumentale envoûtante, « Metal Chestnut », spécialement écrite pour cette occasion par Slash.
Iggy Pop comme une évidence
Dans sa quête de chanteurs, Slash s’est tourné vers son vieux complice musical, Iggy Pop, qui nourrissait depuis longtemps le désir d’enregistrer du blues. L’Iguane a proposé d’interpréter « Awful Dream« , un titre de Lightnin’ Hopkins datant de 1962, initialement enregistré à la guitare acoustique. Installés sur des tabourets dans le studio de Slash, les deux musiciens ont délibérément choisi de recréer cette atmosphère épurée, aboutissant à une version langoureuse et émouvante.
« L’interprétation d’Iggy est tout simplement sublime », confirme Slash, « C’est une facette de lui que personne n’a jamais vraiment entendue. À la fin du morceau, on peut même l’entendre jouer les parties d’harmonica ».
Pour conclure
Ayant grandi en Angleterre, Slash a été initié au blues dès son plus jeune âge par sa grand-mère américaine, ce qui l’a immédiatement attiré vers des légendes telles que B.B. King.
Parallèlement, ses parents l’ont baigné dans le meilleur du rock ‘n’ roll britannique des années 60, allant des Who aux Kinks.
Après son installation à Laurel Canyon, Slash s’est retrouvé entouré de chanteurs rock et folk comme Joni Mitchell, Crosby, Stills & Nash, et Neil Young, qui l’ont influencé à la fois en tant que musicien et compositeur.
Ce n’est que lorsqu’il a commencé à jouer de la guitare qu’il a réalisé que ses musiciens préférés avaient été eux aussi influencés par les mêmes enregistrements de B.B. King qu’il écoutait depuis son enfance.
Avec « Orgy of the Damned« , Slash dévoile enfin un aspect trop méconnu de son incroyable talent.
Bien qu’il ait toujours démontré un éventail très varié d’influences musicales, cet album lui offre l’opportunité d’explorer une facette singulière de son style, nous plongeant dans une aventure tumultueuse à travers ses racines blues profondes, souvent reléguées au second plan au cours de son illustre carrière.