Rumble in the …

D’abord titrés Rumble in the house et Rumble in the dungeon, ensuite rebaptisés Chicane dans la cabane et Chicane dans le donjon pour la version québécquoise, l’éditeur a préféré le titre anglais pour la distribution en France . Le premier s’est vu modifié niveau packaging. Fini le noir et les illustrations géométriques (même si ça revient à la mode pour cette année 2019), on retrouve une boîte orange et un dessin en perspective très copié sur son frère Rumble in the dungeon. Plus objectivement, une vraie cohérence entre les deux.

Edité par Flatined Games et distribué par Iello en 2011, ce petit éditeur a décidé d’arrêter sa collaboration avec Iello, leurs approches commerciales et éditoriales s’étant éloignés au fil de ces 5 années de dur labeur pour travailler dorénavant avec Atalia sur le territoire français.

Le principe : La guerre est déclarée

Dans Rumble, vous incarnez deux personnages aléatoirement choisis parmi tout ceux du plateau de jeu. Vous allez devoir essayer de garder vos personnages en vie le plus longtemps possible tout en massacrant les autres le plus cruellement.

Cette gamme est accessible à partir de 8 ans de 3 à 6 joueurs. Vous pouvez même aller jusqu’à 12 joueurs en combinant les deux boites. Une partie avec une seule boîte dure environ 20 minutes.

Les thématiques : mobil-home ou château

Dans Rumble in the dungeon, ceux sont des monstres et des aventuriers enfermés dans un donjon. Les aventuriers sont prêts à tout pour voler le trésor du roi quitte à confondre un monstre et se tuer entre eux.
plateau_dungeon

Dans Rumble in the house, c’est un problème de cohabitation. Vous êtes bien trop dans une si petite maison alors forcément à un moment donné c’est la guerre et chacun va essayer de sauver sa peau en tuant les autres.
plateau_house

Si vous combinez les deux vous jouez avec la thématique de la chasse au trésor dans le donjon.

Le jeu : Je ne suis pas intimidant mais je vais tous vous démolir bande de mauviettes

Vous constituez votre plateau de jeu comme vous l’entendez avec les 12 tuiles. Sur chaque tuile, vous placez un des 12 pions personnages. Les joueurs reçoivent aléatoirement deux jetons personnages, qu’ils prennent connaissance secrètement et la partie peut commencer.

Chaque joueur va réaliser une des actions suivantes jusqu’à ce qu’il reste un unique pion sur le plateau :

  • Déplacer n’importe quel pion se trouvant seule dans la pièce vers une tuile adjacente en suivant les portes.
  • Déplacer un pion se trouvant dans la même pièce que le coffre au trésor vers une case adjacente en suivant les portes, même si ce personnage n’est pas seul. Dans ce cas, vous bougez le pion et le coffre. Si le personnage se trouve sur l’entrée alors vous pouvez le faire sortir avec le coffre. Il marque automatiquement 10 points et le jeu continue.
  • Résoudre une bagarre dans une pièce contenant plusieurs pions en sortant du plateau votre victime. Bien aligner les dépouilles par ordre de sortie pour le calcul des scores.

En fin de partie, vous n’allez comptabiliser que les points de votre meilleur personnage. Le dernier personnage en jeu marque 10 points, le précédent 9 points et ainsi de suite. Les deux premiers à être sortis ne marqueront donc pas de points. Le joueur avec le plus de points après 3 aventures gagne le titre de héros.

Avis

Un jeu de bluff et de déduction accessible à tous. Vous pouvez jouer entre novices et expérimentés du jeu, jeunes enfants et vieux cons, surdoués et illettrés, personne ne sera avantagé. Ce jeu a le privilège de réunir, d’être simple à comprendre et à mettre en place. En prime, il est rapide.

C’est le jeu à emmener partout avec vous. Les enfants pourront vous le piquer et y jouer entre eux, en autonomie (oui, oui ça peut arriver). De la même manière, vous allez pouvoir le sortir en fin de soirée entre grandes personnes pour vous faire des coups bas.

Petite frustration lorsque votre pion est éjecté au premier tour de jeu par pur hasard mais heureusement vous incarnez deux personnages. Et même lorsque vous vous faites méchamment et rapidement expulser, vous continuez à prendre plaisir à jouer et massacrer les autres.

  • Rumble in the dungeon est mieux de par la thématique. A côté Rumble in the house parait fade.
  • Le hasard est tout de même présent. Pour le limiter et faire fonctionner un peu plus ses neurones, il faudrait ne pouvoir déplacer que son pion ou un pion sur une case adjacente à un de ses personnages. Il y aurait vraiment un risque de se faire démasquer.
  • Rejouabilité sur une même soirée très limitée. Sympa à sortir pour se détendre, vous ne ferez pas plus de deux parties (en tant qu’adultes en tout cas car j’ai vu mes enfants en enchainer 6).
  • A 3 joueurs, vous pouvez être amené à tourner en rond du fait que chacun veut choisir l’issu du combat. Une variante est proposée sur le web pour éviter ce genre de cas : à partir du moment où il reste 4 personnages en jeu, après chaque action, le joueur retire une tuile (on imagine que les combats dégradent le lieu au point que certaines pièces deviennent inutilisables). La tuile enlevée doit être inoccupée et ne doit pas couper le plateau de jeu en deux parties.

  • Petit jeu rapide, qui en fait un bon jeu d’apéros ou de fin de soirées.
  • Accessible pour tous, il est très facile à expliquer.
  • Pouvoir additionner les deux, et jouer jusqu’à 12 joueurs.
  • Les illustrations rigolotes où l’on se voit prier pour être celui-là ou surtout pas celui-ci.

En résumé

Un jeu à posséder dans sa ludothèque personnelle, il est indémodable.

Barbichou

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