[LIVE REPORT] Royal Republic (+Aaron Buchanan and the Cult Classics) @ Cabaret Sauvage 02/12/2017

Rien de tel qu’une froide soirée d’hiver pour se retrouver bien au chaud au Cabaret Sauvage pour un bon p’tit concert de Royal Republic. Ce groupe est une des valeurs sûres de la scène rock depuis quelques années et leurs derniers passages dans la capitale en août 2016 à Rock en Seine et au Trabendo en mars 2017 étaient loin d’être passés inaperçus. Il est temps de voir ce que les Suédois nous avaient réservé pour ce petit samedi soir frisquet et ce concert sold-out …

 

Aaron Buchanan and the Cult Classics :

Les lumières s’éteignent une première fois aux environs de 19h50 pour laisser la scène à Aaron Buchanan, ancien frontman de Heaven’s Basement, et son groupe. Formation britannique récente mais pour qui la scène n’a visiblement aucun secret, ils livrent un show très énergique à un public qui ne les connaissait pas forcément mais qui a été très réceptif. Le frontman se lance même dans un crowdsurf et un poirier sur les épaules de quelques membres du public, tour assez osé pour un groupe de première partie … Aaron Buchanan semble être de ces frontmen doté d’un charisme et d’une énergique indéniable le maitre en la matière reste sans aucun doute Frank Carter.

Côté musique, on est sur un rock énergique un peu à la manière de ce que fait Royal Republic mais avec des influences plus classiques et moins pop, à la manière d’un The Answer ou Coheed & Cambria.

La salle s’est en tout cas bien remplie pendant leur performance d’environ 40 minutes et les applaudissements à la fin sont unanimes. Ils font partie des groupes qui s’épanouissent sur scène et nul doute qu’ils seront à suivre à l’avenir.

 

The Devil That Needs You - Aaron Buchanan And The Cult Classics

 

 

Royal Republic :

On ne va pas y aller par quatre chemins : voir Royal en live, c’est intense, génial et ça met tout le monde d’accord. Il n’y a qu’à voir la diversité du public qui va de l’étudiant en sweat d’école de commerce qui balance des dancemoves millimétrés depuis le côté de la scène aux décérébrés qui poussent non-stop dans la fosse en passant par les adolescentes de petite taille qui essayent de voir ce qui se passe sur scène, les gens venus avec leurs vestes à patch et une bonne partie du public de plus de trente ans se répartissant paisiblement sur les côtés de la salle. Il y a quelque chose dans Royal Republic à même de rassembler un large public et de faire tout le monde passer un excellent moment.

                        

Royal Republic est un groupe fait pour la scène. Leur musique est dansante, dynamique la plupart du temps mais ils savent également se poser sur des titres plus groovy et calmes quand c’est nécessaire pour que le public reprenne un peu son souffle pour ensuite repartir de plus belle. Le concert est plein de moments forts et funs qu’il serait un peu long de lister exhaustivement mais on retiendra :

  • Un début de concert sur les chapeaux de roue avec le combo « When I See You Dance With Another/Walk »,
  • La puissance coup de poing de « Weekend-Man »
  • La beauté d’« Everybody Wants To Be An Astronaut » et l’unanimité qu’elle suscite dans la salle
  • La version Nosebreakers complètement barré d’ »Addictive »,
  • « Full Steam Spacemachine » qui n’a pas pris une ride et envoie toujours autant en live et
  • Le petit final funky et barré de « Baby ».

Le nouvel album est dignement représenté tout au long du concert avec 8 titres mais les albums précédents sont loin d’être mis de côté. On notera le retour bien appréciable de « All Because Of You », un de leurs titres les plus énergiques (et personnellement un des mes favoris), mais l’absence de la charmante et mélancolique « Any Given Sunday », jouée au Trabendo.

On sent aussi l’alchimie entre les membres du groupe et la communication avec le public est optimale. Adam Grahn, le chanteur/guitariste est un frontman hors-pair qui meuble les temps morts entre les chansons avec un humour millimétré à base de références à Ikea, de célébration de la guitare acoustique comme « arme de séduction massive » suivi d’un petit « Anyway here’s Wonderwall. » et autres pitreries qui rendent vraiment un concert de RR unique en son genre.

Royal Republic est un groupe live excellent qui en plus passe souvent en France et livre des concerts vivants, dynamiques, bien construits et jamais identiques. Si vous hésitez encore à aller les voir, vous ratez une expérience vraiment bonne et un groupe qui malgré son succès croissant, n’a rien perdu de son énergie et de sa générosité des débuts.

Si vous les connaissez déjà, que vous habitez en dehors de Paris ou bien avez la fibre voyageuse, n’oubliez pas qu’ils sont en tournée en France en mars prochain … #JDCJDR

Oh et pendant que vous êtes encore là, passez lire mon interview avec Adam Grahn, le chanteur et guitariste du groupe où on discute tournée, Nosebreakers et jeu vidéo ! [Disponible d’ici quelques jours …]

 

 

 

 

 

Setlist :

When I See You Dance With Another
Make Love Not War (If You Have Time To Make War – Be Sure To Make Time To Make Love In Between)
Strangers Friends Lovers Strangers
Underwear
Weekend-Man
Everybody Wants To Be An Astronaut
All Because of You (choix avec Good To Be Bad)
People Say That I’m Over The Top
Addictive (version Nosebreakers)
Kung-Fu Lover
Tommy Gun
Battery (reprise de Metallica)
Roxanne (reprise de The Police avec Adam à la basse, Jonas à la batterie et Per au chant)
Full Steam Spacemachine

Rappel :
Here I Come (There You Go)
Follow The Sun
Walking Down The Line
I Don’t Wanna Go Out
Baby

 

 

Photos  : Yann Charles (un grand merci à lui !) 

Diamond Eyes

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