Roller girl

Roller girl 

Victoria Jamieson
Editions 404, sortie le 22 septembre 2016 au prix de 9.95€

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Bonjour/Bonsoir ! Depuis le film Bliss ( et bien avant ça, dans les années 50 déjà !) un nouveau sport à fait son apparition : le roller derby.

Qu’est-ce que ce nouveau sport qui apparait comme violent mais surtout très prisé par les filles ? Campées sur leurs rollers le but est simple : sur une piste circulaire et incurvée 2 équipes s’affrontent. Le but du jeu étant pour la jammeuse (qui porte une étoile sur son casque) de réussir à dépasser en un temps donné les joueuses adverses sans se faire projeter au sol ni sortir de la piste.

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Roller girl nous parle d’Astrid, une jeune ado de 12 ans qui découvre, grâce à sa mère, le roller derby. C’est le coup de foudre pour ce sport qui n’a rien à voir avec les « sports de filles », Astrid décide alors de s’inscrire au stage d’été même si sa copine Charlotte préfère la danse classique. 

En plus de parler de ce merveilleux et encore trop peu connu qu’est le roller derby, Victoria Jamieson aborde la période difficile de l’adolescence : les nouveaux ami(es), le corps qui change, l’abandon de l’enfant pour devenir plus adultes, les crises de colère/nerf,… Tout en mettant en place une situation parentale originale : une mère seule. Aucun drame, le père est tout simplement absent, il n’y a pas d’épilogue à ce sujet. La femme est une figure très forte dans ce roman graphique, il n’y a quasiment pas de personnages hommes, non que leur place ne soit pas désirée, elle n’est pas indispensable dans chaque histoire. 

L’histoire, simple en apparence, est très captivante ! J’ai eu du mal à en décrocher, on rit, on stresse avec Astrid. On retrouve ses petits soucis et je me dis que j’aurai aimé avoir ce genre de roman à son âge pour me sentir comprise, soutenue, que je n’étais pas seule à traverser cette épreuve. La figure du parent célibataire n’est souvent pas assez représenté et quand c’est le cas, c’est généralement mal fait.
Je l’évoquais plus tôt, souvent le parent apparait comme déprimé/triste/à la recherche d’un nouveau compagnon,… ce qui peut être vrai mais souvent le parent est heureux et s’en sort très bien avec son enfant, sauf à la période adolescente qui est toujours un passage difficile. D’ailleurs Astrid n’évoque pas ce parent absent, elle ne pique pas de crise à son sujet, c’est une fille libre du monde des hommes. 

Roller girl est un vrai roman féministe qui pourrait inspirer de nombreuses filles à s’émanciper des clichés ! 

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Zora

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