Un Nouveau Départ – Chapitre 9

 

Chapitre 9 : Chat et Combat

 

Je me réveillai le matin suivant. Je pouvais sentir sur tout mon corps une douce sensation chaude, et je vis qu’il s’agissait en fait d’Albi. Elle avait dû se transformer en sa forme humaine, mais là n’était pas le problème. Le problème était qu’elle était entièrement nue. Elle ne l’était pas hier, car des matériaux noirs cachaient son corps, même en changeant de forme, alors pourquoi l’était-elle maintenant ? De plus, je n’avais jamais eu de petite amie dans ma vie précédente, alors je ne savais absolument pas comment réagir …

En regardant Albi, elle avait l’air d’une fille de 15 ans, le genre de beauté à l’aura apaisante.

– Hrrrrrr

Bon, elle était mignonne à ronronner, mais je devais la réveiller.

– Albi, réveille-toi.

– Mhmm ?

– Je ne peux pas me lever, alors réveille-toi. Tu m’empêches de bouger.

Lorsque je dît cela, Albi se leva lentement, et s’étira. Je pus absolument tout voir.

– Albi, tu ne devrais pas me montrer le haut de ton corps comme ça. En fait, tu ne devrais le montrer à personne.

Je trouvais la situation bizarre, mais pas vraiment embarrassante. Elle répondit,

– Si c’est Goshujin, ça me va.

– Tu es vraiment insouciante dans une telle situation huh. Et si ma mère t’avais vu comme ça ?

Parce que ma perception était tout le temps activée, je pouvais sentir qu’il n’y avait personne à la maison. Hier, en parlant d’Albi avec ma mère, elle n’avait pas l’air dérangée (dans sa forme de chat).

– Où sont passés tes vêtements Albi ?

– Hmm, ce ne sont pas vraiment des vêtements, ce sont mes ombres.

– Tes ombres ?

– C’est en quelque sorte ma capacité. Hier, tu avais utilisé la tienne, et moi je pouvais utiliser la mienne. Ma capacité me permet de créer des sortes d’ombres, alors je me suis créé une robe. Mais ne t’inquiètes pas, si je change ma forme en portant de véritables habits, ils ne tombent pas, mais restent dans la conscience de ma forme humaine.

– D’accord, je comprends. Bien, je vais te chercher des vêtements dans ce cas.

Cela dit, je sautai du lit, et me dirigeai vers la chambre de mon père. Elle était nettoyée, Mère avait dû passer par là, ce qui était une bonne chose. Je cherchai des vêtements dans les tiroirs, et trouvai une chemise blanche, un pantalon marron et des chaussures et chaussettes. Il y avait aussi des sous-vêtements, mais Albi refusa de les mettre. Après ça, Albi enfila les habits, et avait maintenant l’air d’une travailleuse. Cela me fit rire. Albi n’avait pas l’air d’aimer ses nouveaux vêtements, mais resta dans sa forme humaine, puis nous quittâmes la maison. Mère avait laissé une lettre disant qu’elle allait arriver en retard, et avait laissé de la nourriture dans la cuisine.

– Goshujin, où allons-nous ?

Albi avait l’air heureuse de sortir.

– Hmm, chez le forgeron. J’ai envie de rencontrer Luke, le forgeron du village, et utiliser sa forge pour fabriquer quelques outils dont j’ai besoin. Mais d’abord, nous devons retourner à la cave pour récupérer les minerais. Il va me falloir une pioche.

Je réfléchissais à comment récupérer les minerais sans équipement. Je pouvais en demander aux adultes, mais ils n’en donneront probablement pas à un enfant comme moi. Mais Albi fit une suggestion.

– Goshujin, ce ne sera pas nécessaire. Je peux utiliser une magie remplissant le même rôle qu’une pioche, afin de récolter les minerais sans trop les endommager, et rapidement. Mais le problème est que nous ne pourrons pas en récupérer beaucoup. Une trop grosse quantité risquerait de peser trop lourd pour être transportée.

Je souris.

– Ne t’inquiètes pas pour ça, j’ai une idée pour tous les stocker sans devoir porter le moindre kilogramme.

– Hmm, Goshujin doit être un excellent magicien.

Je me grattai la tête avec un sourire amer, regardant la charmante fille-bête.

– Non, c’est ma capacité de démon. Il s’agit du trou que je t’ai montré hier. Je peux l’utiliser en tant qu’espace de rangement, mais je ne sais pas encore s’il peut contenir beaucoup de choses.

Albi hocha la tête, compréhensive.

– Dans ce cas, faisons ça.

Nous nous dirigeâmes vers le village. Je m’inquiétais des oreilles et de la queue de chat d’Albi, mais tandis que nous nous approchions du village, ceux-ci disparurent comme par magie. Je touchai sa tête pour vérifier et effectivement, je pouvais sentir ses oreilles. Cela fit rougir Albi. Elle pouvait rendre invisibles ses oreilles, et peut-être même sa queue, mais je ne lui posai aucune question là-dessus, car j’avais déjà lu de nombreux livre décrivant tous les moyens de rendre quelque chose invisible.

Nous nous rendîmes au marchand de fruits et légumes pour acheter à manger. J’achetai du tuna  et des sardines pour Albi au marché, et la laissai les porter jusqu’à ce que nous arrivions dans un endroit un peu moins fréquenté pour commencer l’expérience. Tandis que nous marchions, les passants autour de nous était assez étonnés en voyant une jeune adolescente porter une telle quantité de poisson dans ses mains sans en être dégoutée.

– Bien, c’est parti.

Je fis apparaitre un trou dans ma main de 50 centimètres de diamètre. Ce n’était pas difficile, mais le rendre encore plus gros serait plus difficile. Je demandai à Albi de mettre tout le poisson dans le trou. Après ça, je fermai le trou et essayai de le faire réapparaitre. Cela ne me prît que 2 secondes. Je le rouvris et réfléchis à un moyen pour faire ressortir le poisson hors du trou. Je ne pouvais pas entrer à l’intérieur et le récupérer moi-même, alors je me demandai comment faire pour le sortir. Il y avait forcément un moyen. Au départ, ‘imaginai le tuna sortant de ma main, et pouf, il apparut. C’était facile. Je pensai qu’il allait s’agir d’une capacité vraiment utile. Avec elle, je n’aurais pas besoin de porter mes armes, et je pourrais juste les invoquer quand l’envie me prendra. Mais bon, si je mettais un grand nombre d’objets à l’intérieur et oubliai ce que j’avais mis, aurai-je besoin d’entrer moi-même ou …. Tandis que je pensais cela, mon esprit flasha, et je sus ce qu’il y avait à l’intérieur du vide. 5 tunas et 26 sardines. Maintenant, je n’avais pas à me rappeler tout ce que je mettais à l’intérieur. Ainsi, je rangeai à l’intérieur tout ce qui pourrait nous encombrer, et cela n’était pratiquement que de la nourriture. Je me souvins que le vide ne possédait pas de concept de temps, alors s’il y a de la nourriture à l’intérieur, celle-ci ne pourrira pas. C’était aussi la principale raison pour laquelle j’avais acheté autant de poisson.

Nous marchions dans la rue, et chaque fois que nous croisions un homme ou même parfois une fille, cette personne se retournait pour nous regarder, surtout les hommes. Au départ, je pensais qu’il cherchait à se battre, mais les voir revenir à leur travail me fit changer d’avis. J’étais confus, ne sachant pas pourquoi ils nous regardaient, mais je réalisai vite qu’ils ne me regardaient pas moi, mais Albi. Elle était très belle, avec une aura apaisante. Elle se tournait vers moi chaque fois qu’un garçon foudroyait mon dos du regard, comme s’ils voulaient me combattre en duel, ce qui n’arriva heureusement pas. Cela avait l’air d’amuser Albi.

Après un peu de marche, nous attînmes enfin le forgeron. Nous entrâmes et je demandai à Albi de changer de forme.

Ce qu’elle fit.

En entrant dans le bâtiment, je vis une fille ayant à peu près mon âge. Elle avait l’air un peu plus âgée que moi, de 2, 3 ans ? Elle se tenait derrière un comptoir et portait un ta
blier vers pour forger. Elle avait des cheveux bouclés marron, et des yeux noirs. Elle n’était pas une elfe, mais une humaine. Je m’approchai d’elle.

– Bonjour garçon, que veux-tu ?

Demanda-t-elle. Elle avait l’air de mauvaise humeur.

– Je souhaiterais rencontrer Luke. J’ai entendu dire que je pouvais devenir son apprenti.

Le visage de la fille changea du tout au tout. Elle n’avait pas l’air de comprendre de quoi je parlais, mais eus tout à coup l’air de se souvenir de quelque chose.

– Je ne pensais pas que quelqu’un d’aussi jeune que toi viendrait pour ça. Pourquoi ne reviendrais-tu pas dans 5 ans ? Tu auras peut-être plus de chance.

– N’as-tu pas presque le même âge que moi ?

En entendant cela, son humeur ne fit qu’empirer. Albi se mît à rire doucement, et la fille s’exclama,

– Les animaux sont interdits ici, ce chat doit partir.

Albi n’avait pas l’air de vouloir bouger, et lança un regard méprisant à la fille, ce qui la fit tressaillir. C’était assez amusant à voir.

– Je ne t’accepterais jamais ici, de même pour mon père, alors sors tout de suite d’ici.

Elle avait l’air en colère en disant cela. Elle était donc la fille de Luke. Je comprenais maintenant ce qu’elle faisait là, mais je n’allais pas abandonner pour si peu, et en profitai pour lui demander son nom.

– Je m’appelle Lucy, maintenant pars.

Ce n’était bien étonnant. Après s’être faite humilier par un chat et un garçon plus jeune qu’elle, bien sûr qu’elle allait être énervée. En sortant, Albi prit la parole.

– Désolé Goshujin, c’est ma faute.

S’excusa Albi, s’en voulant.

– Ne t’inquiètes pas Albi, ce n’était pas de ta faute. Je m’attendais à ça, et de toute façon, nous aurons d’autre chance pour réessayer.

En m’entendant, Albi eut l’air consolée et prit ses aises sur mon épaule.

Et ainsi, je me dis que j’allais devoir rencontrer Luke à un autre endroit. Lorsqu’elle m’avait crié dessus, il n’avait pas l’air d’avoir entendu, ou s’en fichait, et je pouvais voir que la porte émettait une puissante lumière, probablement le four. La forge n’avait pas d’étage, alors il devait être absent. Je me demandai si je devrais plutôt attendre ici ou non.

Lucy me remarquerait sûrement si je restais, alors je décidai d’aller chercher les minerais.

Et ainsi, je me dirigeai vers la cave où s’était faite ma rencontre avec Albi. Sur le chemin, elle se tenait sur mon épaule, et m’expliqua qu’elle détenait une magie lui permettant de voir à travers les murs et trouver des minerais. Il s’agissait de l’une de ses sous-compétences. Elle m’expliqua qu’elle n’avait rien comme mon bracelet, alors je lui en demandai la raison. Apparemment, les bêtes n’avaient pas besoin de quelque chose comme ça, et savaient lorsqu’elles avaient les compétences pour faire une chose ou pas, et que l’idée de fabrication du bracelet avait été copiée des bêtes. Je ne savais pas cela, car je ne l’avais pas vu dans les livres. Après ça, nous ne fîmes que discuter de tout et de rien, en plus de faire quelques blagues. Albi était quelqu’un de vraiment agréable, en plus d’être drôle.

Nous nous arrêtâmes devant l’école de combat car je devais y montrer ma tête de temps en temps. J’entrai en fut salué par Lars. Il pointa du doigt le terrain d’entrainement où Catherine frappait un mannequin. Elle transpirait, mais n’avait pas vraiment l’air fatiguée.

Lorsque Catherine me vit, elle fit un large sourire en courut de toute ses forces vers moi. Ma perception m’alerta, et j’esquivai son coup de poing, avant de taper dans sa jambe pour la faire tomber.

– Mince, tu m’as eu.

Elle avait l’air d’avoir réfléchi à des plans pour me battre. C’était intéressant.

Devant ce spectacle, Lars fit un sourire amer. Il ne savait pas quoi dire, et je lui demandai,

– Lars le forgeron n’a pas l’air d’être chez lui aujourd’hui, sais-tu où il se trouve ?

Lars réfléchit avant de répondre,

– Ah oui, il a dit avoir besoin de cuir pour ses armures. Peut-être qu’il passe commande à la guilde des chasseurs.

– Merci, j’irais le voir.

Je pensais à partir, mais Catherine avait l’air de vouloir un autre combat. A nouveau elle se fit battre, et après ça nous discutâmes. Elle n’était pas agressive envers n’importe qui, et n’avait pas l’air d’aimer les blagues.

En plein milieu de notre conversation, les portes s’ouvrirent en grand avec un choc sourd, et des personnes entrèrent en armures brillantes. Il s’agissait de la princesse Sophia, accompagnée de ses chevaliers. Lorsqu’elle me vit, elle sourit, heureuse, comme si se réjouissant de ma présence. Elle courut vers moi comme Catherine, mais n’avait pas l’air d’avoir envie de me taper contrairement à celle-ci. Mais, en courant vers moi, les chevaliers faisaient de même, alors on aurait dit qu’un tank me fonçait dessus. Les chevaliers eux, n’avaient pas l’air heureux de me voir.

Sophia arriva devant moi et me dit,

– Damon, ta faveur concernant les pierres de mana a été complétée. Elles sont à l’extérieur, alors suis-moi.

Je fis un visage perplexe, avant de la suivre. Catherine aussi m’accompagna avec Sophia.

A l’extérieur de l’école était garé un chariot plein de pierres magiques de toutes les couleurs. Elles avaient la taille d’un poing ou légèrement plus petit, et en regardant les couleurs des pierres, je pouvais voir leurs propriétés : foudre, feu, eau, lumière, ténèbres et ainsi de suite. Il devait y en avoir au moins 750 de chaque. Sophia me demanda où j’habitais afin qu’elle me les apporte. Je lui répondis, et elle fit un geste afin d’ordonner au conducteur du chariot de les emmener là-bas. Après ça, nous parlâmes, jusqu’à ce qu’Albi me rappelle la raison de notre venue. Je m’excusai et voulu partir, mais Sophia s’adressa à moi.

– Damon, avant que tu partes, considérerais-tu devenir le garde du corps de Catherine ?

En entendant cela, les yeux de Catherine s’ouvrirent grands, et elle me regarda. Je fis un sourire amer, et les chevaliers n’avaient pas l’air d’être du même avis. Le chevalier ayant l’air d’être leur leader s’exprima,

– Mais, Princesse, ce garçon n’est même pas un noble, et ne possède pas la moindre technique de combat à l’épée. Ce n’est pas parce qu’il a juste tué un loup qu’il peut nous joindre. Et honnêtement, nous ne le voulons pas dans notre équipe, ce sale roturier.

Même si je n’avais pas accepté la proposition, ils n’avaient vraiment pas l’air de m’aimer. De toute façon, je n’avais pas la moindre intention de les rejoindre, alors je répondis,

– Je suis désolé Sophia, j’ai quelque chose d’important à faire, et je ne souhaite pas devenir un chevalier. De plus, je suis sûr que Catherine peut se trouver quelqu’un de meilleur que moi, et elle est forte, si tu veux mon avis, elle serait capable de résister à de nombreux assauts.

Sophia fit une expression complexe. Elle avait l’air d’y avoir réfléchi depuis longtemps, voyant que je m’entendais bien avec Catherine. Suite à mon refus, Catherine eut l’air déçue, alors que je venais de la complimenter.

Lorsque le chevalier m’insulta, enfin je crois ? Albi s’est levée de mon épaule et a lancé un regard glacial aux chevaliers, ce qui les fit reculer et tomber sur leur derrière.

– T-Toi, fais partir ce chat ou je le tue.

Dans mon esprit, je réfléchissais à comment tout cela allait se terminer, mais pour je ne sais quelle raison, les autres chevaliers commencèrent à m’insulter sur ma couleur de peau car j’étais un elfe noire. Ils m’insultaient en mettant en avant le fait que je ressemblais à un démon, même si en vérité, j’en étais bien un.

Je ne répondis même pas cel
a, et me contentai de me tenir là, les bras croisés. Mais, ce qui me fit réagir furent les paroles suivantes du leader des chevaliers.

– Quelqu’un d’aussi faible que toi, nous n’aurions aucun mal à te battre sans utiliser la moindre force.

Sophia paniquait, ne sachant pas quoi faire et essayant de les arrêter, mais sans succès. Catherine quand à elle avait l’air de comprendre la différence entre moi et ces chevaliers, alors elle ne s’inquiétait pas.

J’adorais les challenges, alors je leur proposai un duel, ce qui fit rire tous les chevaliers. Sophia paniqua encore plus, et Catherine se contentait de sourire. Albi avait l’air heureuse, et s’assit sur un banc pour admirer le spectacle. Après que les chevaliers aient finis de rire, un chevalier aux cheveux noirs et yeux dorés s’exclama,

– Commandant, et si vous lui donniez une bonne leçon ?

– Bien sûr, j’essayerai de ne pas le tuer.

Je ne fis que sourire suite à cette remarque.

Après ça, nous nous dirigeâmes tous immédiatement vers les terrains d’entraînement. Le chevalier devant me combattre retira son armure et attrapa une épée. Lars n’avait pas d’autre choix que d’accepter.

Le chevalier brandît son épée en bois et dit,

– Allez, je n’ai pas toute la journée.

Je m’approchai des épées en bois et en pris 2, une dans chaque main.

En voyant cela, le commandant des chevaliers s’exclama,

– 2 épées ne te seront pas d’une grande aide, mais bon, c’est ton choix.

– Bien, commençons.

Dis-je, ignorant sa précédente remarque. Je me mis en position, ce qui déclencha une expression complexe chez le chevalier.

– Commencez !

Cria Lars.

Parce que le chevalier n’avait pas l’air de vouloir faire le premier mouvement, je courus dans sa direction à une vitesse incroyable, parcourant en une seconde 25 mètres. Le chevalier fut surpris et se mît en position de défense, mais bien trop tard. J’étais déjà devant lui, attaquant son torse avec mon épée en bois, ce qui le fit tomber sur le dos, 2 mètres plus loin. Il devint fou de rage et confus à la fois, et me chargea, aveuglé par la colère. J’esquivai ses attaques, le laissant se fatiguer tout seul. Albi, regardant le spectacle sur le côté, me fit signe d’en finir vite, et ainsi à l’attaque suivante, je parai son attaque et le frappai dans le ventre. L’attaque ne le fit pas s’évanouir, mais expulsa tout l’air contenu dans ses poumons. Tandis qu’il essayait de se tenir tant bien que mal debout en s’appuyant sur son épée, je mis fin au match.

– C’est terminé.

Je lâchai mon épée, mais entendis tout à coup un cri.

– NE TE FOUS PAS DE MOI !!!

Je sentis son mana se canaliser dans son bras droit, me visant.

Nouvelle compétence : Perception du Mana

Informations de compétence :

Perception du Mana est une sous-compétence de Perception.

Grâce à une grande connaissance magique et la compétence Perception, vous pouvez sentir le mana à travers vos sens, ainsi que sa direction.

Grâce à une grande connaissance magique et la compétence Perception, la compétence commence au Débutant Niveau 7

 

Ce n’était pas le meilleur moment pour acquérir une nouvelle compétence, mais c’était tout de même utile. Je pouvais ressentir le mana à distance, et savoir où celui-ci allait frapper. Je pris rapidement mes deux épées et chargeai dans sa direction. Cela le surprit, mais il reprit vite ses esprits et lança une boule de feu. Je l’esquivai et frappai le cou du chevalier, le faisant tomber dans les pommes.

Après ça, je me rendis au râtelier d’armes et rangea les épées. Tout le monde me regardait d’un air abasourdi. Même Albi reprit par accident sa forme humaine. Elle remarqua mon regard et se retransforma en vitesse en chat. Tous les chevaliers coururent en passant à côté de moi, se pressant auprès de leur commandant.

 Lars, Sophia et Catherine s’approchèrent de moi, d’un air toujours surpris. Je ne savais pas quoi dire, mais Catherine brisa le silence.

– Combien de force as-tu utilisé ? Je sais que tu n’étais pas sérieux.

Je réfléchis sur la question avant de répondre,

– Peut-être, 10 ou 15% ?

Franchement, il s’agissait plus ou moins de 6%. Grâce à ma perception, je pouvais voir la quantité de force utilisée, et ce n’était pas beaucoup, mais je préférai ne pas leur dire la vérité pour ne pas les étonner encore plus. En m’entendant, ils ouvrirent tous grand la bouche, ce à quoi je commençais à m’habituer. Je leur souhaitai au revoir et prît Albi. Elle me posa tout un tas de questions sur le chemin. Certaines concernaient mes capacités de combat, et je fut contraint de mentir en réponse.

Tandis que nous nous approchions de la guilde des chasseurs, il était 9h00 du matin. J’ouvris la porte et vis de nombreux hommes ayant l’air grincheux, assis à des tables. Ils me regardèrent tous, et je pensai,

– Super ….

 

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Blastaf

3 Comments

  • Le carre pour la competence est coupé

  • petite faute « et après àa » (pour trouvé facilement dans le texte utilise la fonction recherche) Merci pour le chap

  • Sa devient inquiétant son niveau de puissance la X)

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