Nina du royaume aux étoiles, Rikachi
Nina du royaume aux étoiles est la première nouveauté de l’année des éditions Michel Lafon. Ou plus exactement, de leur récent label manga « kazoku ». Les bons shôjo deviennent de plus en plus rares avec le nombre croissant de sorties. Et comme nous sommes dans un univers fantasy, j’avais très envie de le découvrir.
Nina est une jeune orpheline aux très rares yeux bleu azur qui se fait passer pour un garçon afin de ne pas attirer l’attention des esclavagistes qui seraient prêts à la vendre pour un bon prix. Elle essaie tant bien que mal de survivre dans les bidonvilles avec Corin et Saji, ses amis qui, comme elle, ont tout perdu dans une épidémie qui a ravagé le royaume.
Lorsque Corin meurt de maladie, Saji, désespéré, vend la mèche à propos de Nina.
Rapidement, la fillette se retrouve face à un homme au regard froid qui lui annonce qu’en cet instant elle n’est plus Nina l’orpheline mais la princesse Alisha. Et elle a trois mois pour apprendre à parler et se comporter comme la vraie princesse, disparue en secret dans un accident, et dont elle partage les yeux bleus.
Désormais, il n’y a plus personne… qui pourrait m’appeler par mon prénom
La couverture est vraiment chou : l’utilisation des couleurs et le trait de Rikachi sont un bon combo. Le résumé, même s’il ne présage pas d’une grande originalité dans le scénario, se tient. J’ai donc décidé de donner sa chance à ce shôjo.
Je suis une grande lectrice de shôjo, mais il est vrai qu’à force (de sorties et d’années qui passent…) j’en trouve de moins en moins qui me vont vibrer comme lorsque j’étais ado. Normal, j’ai évolué, et je ne suis pas la cible principale.
Le premier tome offre un bon rythme, et dans l’ensemble dessin de Rikachi est maîtrisé – même si côté background/décors et tenues, on a le minimum de détails nécessaires à l’immersion dans les aventures de Nina. Je pense que Nina du royaume aux étoiles plaira aux jeunes ados d’aujourd’hui : grâce au dessin rond et doux de Rikachi, on découvre des personnages attachants dans cet univers fantasy.
Pour les habitué·es de shôjo, le thème de la princesse « de substitution » et du prince taciturne n’est pas nouveau, donc j’espère que la suite de la lecture apportera un peu plus d’originalité. Mais sans être la sortie de l’année, pour un premier tome d’exposition, les ingrédients sont réunis et la lecture agréable.
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