De l’action ! De l’humour ! des bateaux ! Des pirates ! Jackie Chan ! Tout ça et bien plus encore dans cette review.

Le Marin des Mers de Chine

 

                                                VolenKahn’s review #13 : Le Marin des Mers de Chine

 

Bonjour, bonsoir et bonnes condoléances à toutes et à tous, ici VolenKahn, et ceci est ma treizième review cinéma. Souvenez-vous… il n’y a pas si longtemps que cela, je vous avais parlé d’un film d’art martiaux très violent, très sérieux : The Raid. Une question m’est venue à l’esprit : un film de cegenre peut-il être comique ? Jackie Chan a la réponse, qu’il nous donne sous la forme du film d’aujourd’hui.

 

Jackie Chan est mondialement reconnu comme étant un expert des arts martiaux, ayant joué dans une centaine de films, dont quelquefois les siens. Une série animée lui a même été dédiée (mais si ! Ouvrez vos chakras et vous vous en souviendrez). Et pourtant, j’ai l’impression que mis à part quelques succès mondiaux (Nicki Larson, Rush Hour), personnes n’a vraiment vus de films de lui jeunes.

Alors, ne vous y trompez pas, je n’ai vu que 3 films avec lui : le film de cette review et sa suite, et Rush Hour. Il n’empeche, sauriez-vous me citer au moins 3 films de sa filmographie ? Pour la plupart d’entre vous, je ne pense pas. Or, Le Marin des Mers de Chine mérite amplement votre attention.

 

D’abord la Chine, ensuite le monde entier.

 

Sorti en 1983, de et avec le Petit Dragon, le film se situe à Hong Kong dans une colonie anglaise, au début du XXème siècle. Le gouverneur en place envoie la marine dans les mers de Chine méridionale et orientale pour tenter d’arrêter Lo Sam Paô, chef des pirates. Mais un sabotage va compromettre le départ. Dragon et ses comparses vont élaborer un plan pour arrêter Lo Sam Paô.

 

Ce qui frappe très vite, c’est l’utilisation de l’humour ; il n’y pas qu’un seul type d’humour, le rire n’est pas suscité qu’à cause des mots. Les combats entre Jackie Chan et ses amis contre les méchants vilains sont à double usage : en plus de faire avancer l’intrigue, chaque affrontement débouchant sur la résolution d’une situation, ou au contraire à la création d’un nouveau problème qui permettra de développer le récit, ils sont facteurs de rire.

De par leurs chorégraphies et leur authenticité (le générique de fin nous montre que non seulement Jackie Chan faisait toutes ses cascades, mais que les coups portés sont tous réels, pas de trucage ! Prends-en de la graine, Rocky !), les combats sont vivants, et pas seulement parce que la caméra prend le temps de montrer les coups et le déroulement de la rixe (au lieu de tout surcutter comme dans les films d’actions modernes), mais surtout parce que les combats sont ludiques : en effet, souvent les opposants utiliseront les particularités du décor ou même des objets, pour à la fois provoquer le rire et immerger le spectateur dans l’intensité des combats.

 

Dragon (Jackie Chan) et Fei (Sammo Hung) après avoir DEFONCE SA RACE à des brigands.

 

L’histoire vous vous en doutez, est réduit à son strict minimum : l’arrestation d’un méchant, tenu par le très musculeux et charismatique Dick Wei. En fait, ce film serait comme un très long épisode de Tex Avery, avec un nuage de Buster Keaton (ce dernier étant la principale source d’inspiration pour les cascades de Jackie Chan). Mais ce scénario simple est propice à moult bagarres, sur différents terrains, et tous sont impressionnants, tant par leur fluidités que par leur durées.

 

Alors oui, je parle beaucoup des combats, mais un film d’art martiaux sans cela c’est rien, ils ont donc intérêt à assurer. Mais rassurez-vous, les acteurs ne sont pas en reste : jeune et agile, Jackie est très drôle, accompagné de Sammo Hung son sidekick rigolo. Ensemble, ils forment un duo efficace.

 

Et pourtant, malgré tout ces compliments, tout le monde ne voudra pas voir ce film pour une très simple raison : ce sont des asiatiques qui sont mis en scène. Et il y aura toujours une barrière à ce niveau-là. Certes, quelques classiques du cinéma d’action viennent de ces contrées (Opération Dragon, Tigre et Dragon), mais l’humour, la gestuelle, la culture constituera toujours un frein au développement de ce cinéma en Europe ou ailleurs.

 

Conclusion : c’est une très bonne comédie d’action (si ce genre existe ?), puissante, qui ne s’arrête jamais, que ce soit dans son humour ou dans ses combats. Pour tous les amateurs de raviolis chinois, et les autres aussi, si vous voulez passer un bon moment !

VolenKahn

Laissez votre impression !

Your email address will not be published. Required fields are marked *

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.