Lost Sea
Lost Sea
Eastasia Soft
Sortie le 5 juillet 2016 sur Steam, PS4 et Xbox One
– Oyé Oyé Capitaine (attendez, j’ai déjà entendu ça récemment…) –
On a déjà testé One Piece Burning Blood récemment il est vrai, mais aujourd’hui c’est d’un tout autre jeu que l’on va parler même si le thème de la piraterie restera au coeur du sujet ! 😉
Lost Sea est un jeu indépendant développé par Eastasiasoft. Il s’agit d’un hack’n’slash des plus classiques qu’il soit. La particularité d’Eastasiasoft, c’est qu’il s’agit d’un développeur chinois. Tout est fait à Hong-Kong !
S’inspirant des plus grands comme Diablo III ou Torchlight, Lost Sea présente sa version remasterisée du hack’n’slash. L’une des particularités déjà est qu’il n’y a que très peu d’objets à récupérer contrairement aux hack’n’slash plus classiques. Le jeu se basant plus sur de l’exploration et de l’action.
Les graphismes sont assez mignons, reprenant le principe de cell shading (gros bords noirs sur les personnages) et rendent le jeu unique en son genre.
Vous aurez dans le jeu plusieurs features de gameplay : d’une part votre équipage que vous pourrez compléter et qui pourront vous servir sur certaines îles et certaines situations. Chaque équipage vous accompagnant peut déjà porter une tablette sur laquelle on reviendra juste après. Ensuite, chaque membre de l’équipage possède des capacités qui lui sont propres : ouvrir des coffres, construire des ponts, faire revenir à la vie lors de votre première mort sur l’île (et ça, ça peut vraiment vous sauver la mise !)… Vous pourrez ensuite récuperer de l’or pour améliorer votre bateau (plus de membre d’équipages, inventaire plus grand …
– Pirate Party : Tablette Rush –
Non vous ne rêvez pas, le titre est bien croisé avec celui de Mario Party. En effet, Lost Sea s’inspire de cette licence par rapport aux chemins à parcourir. Le jeu se déroule de la façon suivante : Vous entrez dans une zone avec de nombreuses îles. Chaque île est remplie d’au moins 1 voire plusieurs tablettes à récupérer. Une fois que vous avez récupéré au moins une tablette par île vous pouvez reprendre votre bateau et poursuivre votre aventure.
Cette tablette est en réalité un numéro qui vous permettra d’avancer de ce nombre d’île précis sur la carte. Il est donc judicieux d’en ramasser plusieurs afin d’avoir plusieurs possibilités de déplacement sur les îles. Chaque île a bien sûr son niveau de difficulté : il faut donc essayer d’avoir un maximum de tablettes pour multiplier ses chances d’accoster sur une île à la difficulté facile ou moyenne si l’on tient à la vie. D’autant plus que le jeu est très punitif puisqu’une mort provoque instantanément la FIN du jeu !
– Pan, t’es mort. –
Vous aviez déjà parcouru le jeu pendant une dizaine d’heures et affronté une centaine d’îles et récupéré pas moins de 200 reliques mais un monstre venait à vous battre… Exit -> Vous recommencez le jeu à zéro ! Ca fait mal, mais ce n’est pas plus mal puisque le jeu est relativement facile outre cet aspect. Les boss ont trois vies avec un pattern (= motif d’enchaînement des attaques) très simple la plupart du temps : des pirates qui lancent des roquettes sur la moitié de la map et visible 5 secondes avant la chute des missiles ou des choses comme ça. Le jeu ne présente pas de grosse difficulté et ce stress de mort infinie permet de le rendre plus tonique !
Le gameplay quant à lui est possible au clavier, mais la manette reste conseillée pour mieux profiter du jeu ! La caméra étant obligatoire à gérer, c’est assez peu pratique au clavier en même temps que d’attaquer, d’utiliser des objets, se déplacer…