Live Report : Shinedown @Cabaret Sauvage – 09/11/18
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– Press To MECO – 19h – 19h30 –
On découvre ce soir le petit groupe anglais Press To MECO, un trio assez atypique et pour cause : le chanteur principal est derrière la batterie ! On découvre ensuite après quelques morceaux qu’en fait, outre la basse très présente au sein du groupe, ce sont les trois membres qui sont chanteurs ! Chacun apporte sa tonalité et donnent au groupe une dimension assez surprenante sur laquelle on pourra s’arrêter le temps d’une bonne demi-heure. C’est le premier concert en France du groupe et ceux-ci étaient surexcités. On les a rencontrés en exclusivité juste après le set et vous pourrez retrouver l’interview ici-même !
Les morceaux s’enchaînent et le public a eu un peu de mal à réagir à leurs appels, si ce n’est à la toute fin de leur set. Les premiers rangs étaient remplis de fans de Starset et/ou Shinedown. De nombreux pass VIP avaient été vendus, permettant aux fans d’entrer plus tôt pour rencontrer les groupes et se placer… Malheureusement les fans n’attendaient et n’avaient d’yeux que pour leur groupe, en omettant pourtant un groupe qui a quelques compositions sympa et qu’il faudra sûrement surveiller dans les prochains mois !
On notera près de nous une altercation entre membres du public qui ont failli en venir aux mains. N’ayant pas été témoin de l’entre set/début de set pour Starset on ne peut pas juger, mais quoi qu’il se soit passé, évitez de vous prendre la tête les amis, on est tous là pour profiter d’un bon moment, alors soyez indulgents si quelqu’un de plus petit demande de passer devant. N’en profitez pas non plus pour passer devant, faire chier tout le monde ou parler pendant les concerts de sujets qui n’ont rien à voir ou regarder vos photos de vacances sur un téléphone avec la luminosité au max ! Voilà, c’était la minute prévention et bon-sens en concert, vous pouvez continuer, il n’y a plus rien à voir ici !
– Starset – 19h55-20h40 –
Alors que l’on rate le début du show à cause de notre interview de Press to MECO en backstage au même moment, c’est en sortant de l’arrière de la scène qu’on entend un énorme grabuge sur scène. Bien évidemment, Starset a déjà commencé son set ! Le groupe aux sonorités électro vient nous offrir un show visuel aussi cool que celui des étoiles vu précédemment. Tenues d’astronaute pour le groupe, casque spatial et lumières devant les yeux, sur le casque et le torse, pas de doute, nous sommes bien face à Starset. Avec une batterie enfermée dans une cage de verre, des écrans avec des images psychédéliques rappelant bien évidemment l’espace, des machines à fumées et un Dustin Bates plus en forme qu’aux Etoiles, le show se montrera puissant et très carré. D’ailleurs, on peut reprocher au groupe la même chose qu’aux Etoiles, un show trop carré, millimétré, et l’usage de deux micros pour changer la voix de Dustin, qui ne chante décidément toujours pas parfaitement en live. On sent toujours que ses capacités vocales sont limitées (même si c’était moins marquant que la fois précédente). A l’inverse de Brent, chanteur de Shinedown après, on voit vite que sa voix ne peut pas changer de ton aussi rapidement et facilement de la sorte.
Quoi qu’il en soit, le groupe enchainera ces tubes Carnivore (moment à laquel nous sommes arrivés dans le set), It Has Begun et bien évidemment un final sur My Demons qui aura provoqué une apocalypse de jumps et de joie au sein du public qui attendait avec impatience le titre.
– Shinedown – 21h30 – 22h45 –
La formation de Jacksonville débarque enfin dans le cabaret mis sens dessus dessous par le passage remarqué de Starset. Le charismatique Brent Smith commence le set sur l’uns des singles phares de leur dernier album : DEVIL. On voit sur la grosse caisse de la batterie un « ! » lumineux et emblème de leur dernier album qui changera de couleur durant le concert. La machine à tubes continue avec Cut The Cord , toujours repris en coeur, dans les jumps et les pogos qui courent un peu partout dans la fosse.
Le groupe est totalement taillé pour le live. Les morceaux sont repris à tue-tête par la salle qui joue à guichets fermés ce soir. Tout s’enchaîne à une grande vitesse et Brent va énormément communiquer avec le public. A la fin du concert plutôt court, on aura le droit à un rappel XXL sous la forme d’une session acoustique. Le frontman se montre toujours attentif et prévoyant envers le public. Il reviendra sur scène avec des bouteilles d’eau qu’il distribuera pour éviter les malaises et demandera au public de reculer de quelques pas pour aérer un peu le pit très tassée sur les devants et rafraîchir le public chaud bouillant.
Brent propose ensuite de jouer une chanson hommage au père de leur photographe (sur scène à ce moment là, et en pleurs pendant la chanson) décédé l’année précédente. C’est donc sur 45 que se terminera cette petite interlude acoustique avant de lancer le combo final en reprenant Simple Man de Lynyrd Skynyrd et deux titres phares de leur répertoire : Sound Of Madness et BRILLIANT. Le groupe a joué quelques titres différents des autres concerts en fin de set. Il n’a d’ailleurs pas hésité à jouer The Crow & The Butterfly car le titre lui avait été demandé plusieurs fois par le public. C’est la première fois que je vois un groupe exécuter en live les demandes de leur fan. La proximité se créé et le public est en communion avec Shinedown du début à la fin.
Le show est un véritable succès et on a déjà hâte de revoir les trois groupes de la soirée à Paris. Pour peu que vous aimiez le hard-rock et le rock atypique à tendance electro !
Crédit photographique : Romain Keller