Live report : New Years Day @La Maroquinerie – 28/02/2020

Voyons voir… Vendredi soir, dernier jour du mois (ET NON ! Année bissextile !), il est l’heure de retourner en concert. On a trouvé un petit show sympa à La Maroquinerie pour ce soir… C’est parti !

– Lowlives –

Les californiens de Lowlives ouvrent le bal ce soir. Lee Villain ouvre le bal en force en hurlant des « wooaa » et des « yeaaah ». Très grunge dans l’âme, on a l’esprit d’un Kurt Cobain dans la musique de Lowlives. Les chansons se ressemblent un peu (effet grunge?), mais restent sympathiques sans être transcendantes. Le chanteur n’avait malheureusement aucune réaction quand il parlait au public. Devant une salle encore bien vide, le groupe avait beaucoup de mal à convaincre sur les premiers titres, mais n’en perdait pas sa bonne humeur….  À l’avant-dernier titre, le groupe invita le public à participer en mimant les paroles du prochain morceau qui parlerait de  » I hate you and your friends ». Lorsqu’il l’a annoncé, il disait cela de façon très froide. J’ai d’abord cru qu’il cherchait à entrer dans l’octogone en voyant que le public n’était pas réactif à leur set. Genre « Bon les gars, je vous déteste, vous ne nous aidez pas, bande de cons »… En fin de compte, pas du tout puisqu’il s’agissait des paroles de l’un de leurs titres. Cette chanson permit au public de se réveiller un petit peu et de commencer à se trémousser. Dommage qu’il s’agissait déjà de l’avant-dernier titre du set. Cela aura été un peu dur de chauffer la salle ce soir, mais Lowlives y sera finalement arrivé sur la fin de leur demi-heure de set ! Bien joué les gars !

C’est désormais le temps qu’il nous reste à attendre avant de voir débarquer les stars de la soirée.

– New Years Day –

Ashley Costello et sa bande arrivent sur scène à 21h. Exit le malabar bigoût fraise/chocolat qui était la marque de fabrique de la chanteuse (et pochette de leur dernier album Unbreakable) et place à un chocolat-vanille sur sa tête à la place ! Sur scène, le public n’a d’yeux que pour la demoiselle de 35 ans, et elle le sait très bien. Plus qu’un vrai groupe, Ashley est vraiment mise sur un piédestal par rapport au reste du groupe. L’ouverture se fait sur Come For Me, morceau déjà phare issu du dernier album du groupe. C’est indéniable, Mrs Costello a du coffre, et sa prestance vocale est impeccable. Elle va chercher les aigus comme personne et place les graves là où il faut. Le morceau est plus rock qu’en version studio. Il n’y a d’ailleurs pas de synthétiseurs ce soir, ce qui m’a d’abord étonné puisque les morceaux du groupe ont souvent une pointe d’electro. Ici, il y a un tout petit peu de sons pré enregistré pour suivre le groupe, mais au final l’aspect plus electro/indu qu’on entend sur l’album se ressent nettement moins en live.

À la fin du titre, c’est déjà l’heure d’une première pause car la batterie semble s’être fait la malle. Petit problème technique qui laissera le temps à Ashley de remercier ses fans s’étant déplacés ce soir.

Ashley interpellera plusieurs fois le public, mais demandera sans cesse à son batteur, Longineu (batteur de feu-Yellowcard au passage!) né en France et parlant un tout petit peu le français, de nous traduire ses paroles, de peur que nous ne la comprenions pas. Ashley est vraiment un personnage. Elle a des exigences de diva, et il ne faut pas la contrarier. En voyant que la salle n’était pas franchement sold-out (oups), elle demanda au public de se rapprocher le plus possible pour sentir leur énergie. C’est ensuite grâce à cette nouvelle énergie que le groupe va nous interpréter une reprise d’un « fucking rock band » : PanterA ! Fucking Hostile retentira dans la salle dans une version issue de leur EP Diary Of A Creep

Plus tard pendant le show, elle demandera aux gens de s’écarter de nouveau pour qu’elle puisse descendre dans le public pour circuler, danser et faire des selfies avec les fans : une attention tout à fait respectable, mais qui empiètera encore un petit peu sur la durée du show. Si une cover ne suffisait pas, New Years Day revient à la charge avec une nouvelle cover tirée de l’excellent film Suicide Squad (quoi? Non?) : Gangsta, originalement interprété par Kehlani et proposé par le groupe sur la compilation Punk Goes Pop Vol 7 (à quand un nouvel opus d’ailleurs Fearless Records?!)

Après 45min de show entrecoupées de pas mal de blabla, le groupe quitte déjà la scène… Un peu court comme show vu le temps de blabla qu’il y a eu entre les deux. Le rappel arrive déjà sur Angel Eyes et à la plus grande de nos surprises, le groupe est resté sur scène. Ayant regardé la setlist des dates précédentes, je m’attendais à ce que le show se termine là dessus, mais le groupe fit tout de même l’effort de pousser la chansonnette en interprétant une seconde fois Come For Me. Un choix discutable sachant que le groupe dispose tout de même de 4 albums à son actif… Après tout, c’est la chanson qui fonctionne le mieux, et cela permettait de faire plaisir aux fans. Je n’ai tout de même pas boudé mon plaisir en entendant de nouveau la chanson la plus cool en live !

 

Au final, on ressort à 22h de la salle avec dans les oreilles un show plutôt mitigé. La prestation musicale de New Years Day, et surtout vocale d’Ashley Costello est irréprochable, c’est un fait. Pour ce qui est du reste, soit on accroche à la personnalité d’Ashley, soit on n’adhère pas du tout au personnage. Dans les deux cas, le show reste vraiment très court : l’interaction avec le public c’est vraiment top, mais si cela empiète vraiment trop, c’est vite dommage. Au final, on a eu environ 40mn de show de NYD et un bonne vingtaine de minutes de blablas ou de calins avec les fans du public. Du coup, sympa, mais mitigé tout de même !

 

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