Live Report : coldrain @Les Étoiles – 12/06/19

Allez, ce soir, c’est une soirée rush, un seul groupe, un seul concert et pas des moindres, c’est le premier concert en tête d’affiche du groupe de rock japonais coldrain, après avoir enchaîné les premières parties parisiennes (Bullet For My Valentine,  Papa Roach, Crown The Empire…), il était enfin temps pour le groupe de venir en headline à Paris.

-coldrain-

Alors que la musique de Queen (encore?!) retentit près d’une demi-heure avant le début du show, et de nombreux bruits non identifiables retentiront pendant la demi-heure avant le concert. Personne n’a trop compris ce qu’il se passait, mais qu’importe, le groupe n’est pas en retard et nous n’avons pas non plus le droit à Despacito en les attendant, alors tout va bien.

C’est finalement sur une musique épique que le groupe débarque sur scène, Masato invite directement le public à remuer ce soir et entame le set par ENVY suivi de Feed The Fire (que vous connaissez sans doute si vous regardez l’anime japonais King’s Game/Ousama Game). Le groupe est chaud bouillant et tout le monde s’en donne à coeur joie sur scène pour inviter le public à bouger. On aura d’ailleurs une petite pensée émotive pour RxYxO à la basse (toujours eux, décidément…) qui hurlait dans le micro, en vain, puisque celui-ci n’a pas fonctionné une seule fois de tout le set… Est-ce une volonté du groupe que de lui mettre un micro éteint pour lui faire plaisir et ne pas l’entendre car il ferait des choeurs totalement faux ? On ne le saura sans doute jamais.

Après deux titres du dernier album en date FATELESS, Masato annonce qu’il est déjà temps de plonger un peu en arrière avec WRONG, tiré de l’album précédent VENA, mais surtout avec No Escape, un morceau tiré d’un EP de 2012 : Through  Clarity !

Masato sera très joyeux ce soir, mais surtout très, très bavard ! Alors qu’il exprimait fièrement sa fierté d’être à Paris ce soir en tête d’affiche et plus dans des « fuckings supports » en première partie d’autres groupes et qu’ils allaient pouvoir enfin s’exprimer librement ce soir et pas en « not forty minutes or sixty minutes, but a bigger show ! » avant d’enchaîner sur Final DestinationTo Be Alive et 24-7. Le groupe nous montre qu’en plus des jumps excessifs partout dans la salle, il est aussi possible de faire des gros circles pits et même un wall of death de la largeur de la salle. C’est sans trop se faire prier que toutes ces joyeuseries du metal arriveront aisément. C’est donc sur RIP et Confession que se poursuivra cette énergie communicative entre tout le monde. Masato récupèrera d’ailleurs un drapeau de fan dans le public annoté de #Whothefuckis coldrain, gimmick connue du groupe.

Retour aux dernier album avec BURY ME, COLORBLIND et REVOLUTION en ce qui ressemble être déjà la fin de set malheureusement… C’est après de longues explications sur le plaisir de voir du monde en France aimer le rock et le metal japonais que Masato déclara vouloir faire une tournée européenne nommée « Not Just Sushi Ramen Tour » avec de nombreux groupes japonais, et a demandé ce qu’aimait les gens dans le public. On entendit directement Crossfaith (promis, c’était même pas moi, mais gros big up au gars qui a hurlé ça) suivi des classiques Crystal Lake, The GazettE (d’ailleurs, le report arrive très vite !), Dir En Grey, X-Japan et même Maximum The Hormone ! Une tournée metalcore moderne japonais dans un Trabendo avec Crystal Lake, Crossfaith et coldrain, c’est clairement un achat à la billetterie instantanément après l’annonce. Masato nous confia même qu’il aurait adoré vivre en France et qu’il adore cette ville. La légende raconte qu’il aurait même spécifiquement demandé à jouer à Paris lors de leur tournée des festivals européens, pour ne pas lésé ses fans. Coup marketing ou réelle pensée, on connaît l’amour des japonais pour la France alors on va se permettre le bénéfice du doute… En tout cas, c’est sur des « one last final song » à répétition que le groupe finira par nous quitter après Aware and Awake puis RUNAWAY et Gone. Le groupe quitte le plateau après 1 bonne heure de show, mais le public ne cesse de scander le nom, accompagné par l’ingé lumière qui suit en rythme les ovations du public. Le groupe reviendra sur trois « réels derniers titres » en guise de rappel : The War Is On, We’re Not Alone et Gone. Le public se déchainera une nouvelle fois, en offrant également de nouveaux drapeaux au groupe pendant le rappel.

coldrain a vraiment su me convaincre sur ce premier show headliner et après 3 premières parties qui ne cessaient de s’améliorer à chaque fois. J’ai eu un peu le même ressenti qu’aux concerts d’Enter Shikari ou Trivium : c’est de mieux en mieux à chaque fois, alors que c’était déjà bien au départ. Peut-être car je connais de mieux en mieux le groupe aussi… Quoi qu’il en soit, l’ambiance des Étoiles était dingue ce soir là, et on a déjà hâte d’être au Not Just Sushi Ramen Tour et d’écouter le nouvel album de coldrain, prévu pour le mois d’août.

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