L’homme-dé

Bonjour/Bonsoir ! Peut-être en avez-vous déjà eu assez de prendre des dé-cisions ? Et si vous laissiez le Dé choisir ?
C’est le pari surprenant du livre L’homme-dé. 

L’histoire

Luke Rhinehart psychologue renommé s’ennuie. il a la vie banale d’un américain : une belle femme à qui il fait régulièrement l’amour, deux enfants pleins de vies, des amis, une clientèle assez particulière et pas de problèmes d’argent. Il se décrit comme étant un Clark Kent physiquement mais ce dernier laisserai bien le superman intérieur se dévoiler.

Un soir, après une soirée entre amis à jouer aux dés et aux cartes Luke décide de se lancer un défi. Sous la carte qu’il cherchait se trouve un dé. Si ce dernier annonce un as ou un six il va violer la voisine à l’étage d’en dessous qui est aussi la femme de son meilleur ami. Vous vous en doutez sinon ce livre d’arrêterait là c’est un As.

Va alors commencer une descente aux enfers pour Luke qui va devenir L’homme-dé. Jouant avec un, deux ou trois dés afin de multiplier les options et les chances de réussite des options qu’il aime le moins, le docteur Rhinehart va changer de vie du tout au tout.

Que ce soit dans le cadre du travail, de ses relations avec ses collègues et/ou amis, sa famille, son mode de vie, son comportement,… TOUT sera remis au Dé. Au point qu’une religion est crée avec de plus en plus d’adeptes.

Mon avis

Le principe de ce livre est tout à fait surprenant, choquant et parfois malaisant. Vous l’aurez peut-être remarqué mais le nom du personnage principal est le même que celui de l’auteur. Rassurez-vous ce n’est en aucun cas une histoire vraie mais bien une fiction.
Si le nom de Luke apparaît dans aussi sur la couverture c’est tout simplement que le Dé lui a ordonné d’écrire sa biographie alors autant la signer de son nom. Logique !

Un peu long à se mettre en place on tombe assez rapidement dans les déboires du Dé qui touchent Luke puis le reste de sa famille, voir le reste de la population américaine. Qui n’a jamais eu envie de remettre ses choix de vie à une « instance supérieure » ? Ne plus prendre de dé-cision, se laisser porter. Un rêve qui peut rapidement virer au cauchemar..

Ecrit en pleine révolution sexuelle des années 1970 L’homme-dé choque volontairement par sa grande misogynie, ses déboires sexuels et parfois son appel au viol. C’est ce dernier aspect qui m’a fortement gêné dans ma lecture. Les personnages n’hésitent pas à se lancer comme défi le viol, que ce soit celui d’un adulte ou d’un enfant. L’idée étant de se laisser guider par le Dé pour parfois expérimenter des choses inédites et se dégoûter ou se guérir pour certains patients du docteur. Cet aspect est surement à remettre dans le contexte et la volonté de choquer mais à la lecture en 2018 cela m’a profondément mise mal à l’aise.

Cet aspect mis à art ce livre est un coup de génie qui donne envie de se laisser tenter. D’ailleurs est-ce que ce n’est pas le dé qui m’a dit d’écrire un article de 521 mots ?

 

 

Zora

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