La saga Zelda 2/2

Deuxième rétrospective des jeux Zelda

Nintendo

Zelda
Un peu d’action ! Et un beau canasson

Pour cette seconde partie de la rétrospective de la saga Zelda, suite à la sortie du déjà très célèbre Breath of the Wild, revenons sur les différents jeux de la série développés à partir des années 2000. Ocarina of Time commercialisé en 1998 marque en ce sens un tournant considérable à travers la licence, mais aussi à travers l’histoire même du jeu vidéo. En effet, les animations fluides dans un univers étendu, cohérent, évolué, alliant à la fois l’enfance et l’âge adulte, et développant une certaine symbolique autour de la perte, du courage, de la remise en question présentent un jeu profond et consistant. De même la possibilité d’utiliser la visée Z, permettant de verrouiller la cible, devient la norme pour les jeux d’action en 3D. L’opus comprend également des cinématiques fluides, propres à ces mêmes types de jeux. Le joueur peut aussi utiliser le cheval Epona pour se déplacer plus rapidement et traverser les plaines d’Hyrule. Ce système se retrouve, par exemple, dans Oblivion ou Skyrim. Zelda comporte ainsi une dimension à la fois mature, tant du point de vue du gameplay que du scénario, et une perspective plus « enfantine », permettant d’élargir à la fois le public et les quêtes. Mention spéciale aux pauvres poules du jeu… Comprendra qui pourra !

Au cœur des années 2000

Zelda
Skull Kids est un peu trop mignon avant sa rencontre avec un certain masque !

Le titre suivant, donc le sixième opus, Majora’s Mask, sort deux années plus tard, en 2000, toujours sur Nintendo 64. Il se vend alors à près de 3,36 millions d’exemplaires. Il rencontre un très bon accueil, professionnel et populaire. Pour ce nouveau jeu, le même moteur exploité dans Ocarina of Time est utilisé. Celui-ci ajoute néanmoins un tout nouveau concept basé sur le temps, grâce à l’Expansion Pak, concept critiqué par certains fans. Effectivement, le gameplay change considérablement. Il comprend notamment une forme de limite temporelle composée de soixante-douze heures. Pour réussir sa quête, Link utilise de mystérieux masques pour se transformer en différentes créatures, présentant chacune certaines compétences exclusives. Le joueur dispose aussi d’un temps limité pour empêcher qu’une horrible lune s’écrase définitivement sur le monde appelé Termina. Le gameplay et les graphismes sont similaires au prédécesseur. Cependant, plus le temps passe plus l’ambiance devient sombre, oppressante, onirique, contredisant totalement l’univers coloré et éclatant du titre précédent. Le monde étant préapocalyptique. Link se retrouve dans cette nouvelle civilisation après être parti à la recherche de sa fée Navi, perdue en Hyrule. Le monde comprend  une ville, une montagne, une vallée, un marais, une baie, et un ranch. Le joueur doit terminer le jeu à  100% s’il veut débloquer l’intégralité du générique de fin. Des nouveautés font aussi leur apparition, notamment l’horloge, le journal des Bombers et de nouveaux objets. Il s’agit également du seul jeu où Zelda n’apparaît pas directement. Le but n’étant pas de sauver la princesse, mais bien de stopper la chute de la Lune, et d’empêcher Skull Kids, voleur du « Majora’s Mak », de semer davantage le trouble. Pour les curieux, nous vous recommandons vivement l’incroyable court-métrage mettant en scène l’origine sombre de Skull Kid, véritable lettre d’amour pour tout bon fan et amoureux de la fantaisie, « Majora’s Mask – Terrible Fate. »

Zelda
Pokémon ? Attrapez-les tous ! Surtout Zelda !

En 2001 sortent simultanément deux jeux sur Game Boy Color, Oracle of Ages et Oracle of Seasons. Ils se vendent à 3,96 millions d’exemplaires chacun. Ils interagissent ensemble à l’aide de mot de passe ou de câble link. Après avoir fini un des jeux, le second reçoit à cet effet un mot de passe permettant de finir le suivant, comme une suite. Si une trilogie était prévue, la Triforce Series, le système de mot de passe reliant trois opus est jugé trop contraignant. Aussi, une fois le deuxième jeu terminé il est possible d’accéder au donjon final et d’affronter Twinrova et Ganon. Chaque jeu possède donc deux versions, une avec l’aventure habituelle et la seconde avec un scénario complété par une intrigue. Link peut désormais utiliser le grappin et le lance-graines. Bien que les graphismes restent simples et colorés, le jeu n’invente rien de particulier.

Zelda
Simulation bateau 2002

Le neuvième jeu Zelda, The Wind Waker, sort en 2002 au Japon, puis en 2003 en Amérique du Nord et en Europe, sur la nouvelle console la Gamecube. Miyamoto affirme qu’il s’agit d’un « Zelda s’étendant à tous les âges. » Il se vend à 3,07 millions d’exemplaires. Ce qui représente un peu moins que les précédents opus. Pourtant, il reste l’un des jeux les plus populaires et réussis de la Gamecube. The Wind Waker reste controversé à sa sortie, par ses graphismes en cel-shading, à l’aspect cartoon, et son tout jeune Link. Désormais l’utilisation de la direction du vent est essentielle. Ce dernier se contrôle avec la « Baguette du Vent », qui facilite la navigation à voile sur la bateau «Lion Rouge. » L’univers du jeu évolue en effet dans un vaste océan, regorgeant de petites îles, comme l’île de l’Aurore, l’île du Dragon, l’île aux Forêts,  et l’île du Poisson.  L’histoire se déroule plusieurs centaines d’années après les évènements de l’épisode Ocarina of Time. Comme à son habitude, Ganondorf souhaite s’emparer de la Triforce mais cette-fois dans un Hyrule englouti sous les flots.  Il rêve de se venger en reprenant la Triforce à ses ennemis, les descendants de Zelda et de Link. Le nouveau Link doit donc traverser les temples et les donjons pour récupérer les pouvoirs de la Master Sword, tout en essayant de retrouver sa sœur Arielle kidnappée par le roi Cuirassé, oiseau géant à la solde de Ganondorf. Le jeune garçon de douze ans vit sur l’île d’Aurore qui, comme le veut la tradition, s’habille le jour de son anniversaire avec une tunique et un bonnet vert en l’honneur du « Héros du Temps ». Héros qui réussit à vaincre le Prince des Ténèbres il y a des siècles, autrement celui mentionné dans les jeux Ocarina of Time et Majora’s Mask. Le joueur retrouve le système d’icônes en haut de l’écran, les temples, les mini-jeux, et les combats contre les boss.  Le jeu offre une durée de vie importante. Le personnage contrôlable est également plus fluide et plus rapide.

Qui suis-je ? Où vais-je ? Je suis quand même quatre personnes à la fois

Four Swords Adventures sort en 2004 au Japon et en 2005 en Europe. Cet épisode est dédié au multijoueur, jusqu’à quatre joueurs par la connexion de quatre Game boy Advance à la Gamecube. L’histoire se déroule toujours dans le Royaume d’Hyrule, divisé en plusieurs régions bien distinctes comme le château, le lieu d’habitation de la princesse, le lac Hylia, la montagne de la mort, le désert du doute… La légende du jeu raconte que c’est le Mage du Vent, répondant au nom de Vaati, qui terrorise la population d’Hyrule et enlève de nombreuses jeunes filles. Un jeune homme se manifeste soudainement, dégaine son épée, et se retrouve scinder en quatre. Après avoir enfermé Vaati dans un endroit reculé, la lame salvatrice, baptisée l’Épée des quatre, est placée dans un sanctuaire où elle repose de nombreuses années durant. Plus tard, le Mage s’échappe et enlève Zelda, battu par Link, il est de nouveau enfermé. Zelda et les six jeunes filles vérifient tout de même le sceau renfermant le maléfique Vaati. Subitement, un Link Noir apparaît et enlève les sept jeunes femmes. Pour les défendre Link doit utiliser l’Épée des quatre, mais en la retirant il libère Vaati. À ce moment, Link se réveille au lac Hylia, et se retrouve dupliqué en quatre. À l’aide de Kaepora Gabora le hibou il part libérer les sept sages, prisonnières des forces du mal. Au final le scénario reste un peu long pour un simple multijoueur, car contrairement aux autres jeux, Four Swords Adventures se déroule dans une succession de niveaux. Certaines énigmes demandent de même une certaine coordination de la part des quatre personnages. Ainsi, lors de l’exploration d’Hyrule, les quatre personnages sont présents sur le même tableau de télévision. Mais lorsque l’un d’eux entre dans une grotte ou bâtiment, le Link en question retourne sur l’écran de la Game Boy Advance. Les graphismes, quant à eux, sont comparables à ceux présents dans A Link to the Past, avec plusieurs effets en 3D dont des déformations, des lumières, des flammes, et une ambiance chatoyante. Bien qu’il tourne sur Gamecube, le jeu reste en 2D comme Four Swords.

Franchement Zelda… Tu ne pourrais pas aller combattre les forces du mal seule pour une fois ?

La même année, The Minish Cap apparaît sur Game Boy Advance. Le monde remet en scène le méchant Vaati qui lance un sort à la princesse, la transformant en statue de pierre. Lancé dans sa quête pour « ressusciter » Zelda, Link tombe sur le chapeau Exelo, ancien maître du mage, qui souhaite l’aider dans sa quête. Les Minishs font également leur toute première apparition dans la saga. Minuscules, ils aident les hyruliens et ne sont visibles que par les enfants. Ils vivent dans des greniers, arbres et fissures de murs. Certains éléments, forts du succès de la série, se retrouvent comme l’arc, le boomerang, et les bracelets de force. Cependant, l’histoire et le gameplay se tourne non pas sur la question du temps mais sur l’utilisation de la taille. Le chapeau permettant de rétrécir et d’agrandir son porteur. Le jeu explore le principe de la double utilisation de l’espace. Le monde n’est donc pas appréhendé de la même façon par le « grand » et  le « petit » Link. Bien qu’il reste l’un des Zelda préféré des joueurs nés dans les années 90, le jeu ne se vend qu’à 1,4 million d’exemplaire. Ce qui est peu, comparé au reste de la saga. Aussi, malgré le fait que l’univers soit agréable, neuf, il apporte en soit très peu de nouveaux éléments sur la saga. De même l’histoire se déroule bien avant Ocarina of Time, et les enjeux liés au « grand méchant » sont moindres, bien qu’il raconte l’origine de Vaati.

Vous ressentez l’ambiance « Terres du milieu » ? En même temps c’est tellement magnifique et réaliste, que oui.

Pour continuer cette rétrospective intéressons nous à l’un des « Zelda » les plus appréciés et attendus de sa génération, Twilight Princess. Mais également au premier jeu de la série sorti sur Wii, et quelque temps plus tard sur Gamecube. Cette console était à l’origine la seule à pouvoir l’accueillir. Initialement, le jeu est annoncé pour novembre 2005 mais sa sortie est repoussée à 2006 pour que les développeurs puissent changer une grande partie du monde et le développer sur Wii. Dans cette version le joueur peut utiliser la Wiimote pour la brandir comme s’il s’agissait de l’épée. Gaucher dans la version gamecube, Link devient droitier sur Wii. Miyamoto et Aonuma misent pour ce treizième jeu sur des graphismes plus réalistes, à l’opposé du cel-shading de The Wind Waker. Le jeu est vendu à plus de 1,59 million d’exemplaires sur Gamecube, à 6,92 millions d’exemplaires sur Wii, et à 600 000 sur WiiU. C’est encore aujourd’hui le jeu Zelda le plus vendu. L’ensemble de la bande sonore est composée par Toru Minegishi, Asuka Ota, Koji Kondo, hormis la vidéo introductive, Don’t want you no more, composée par Mahito Yokota.  Le style et l’ambiance se veulent extrêmement réalistes, librement inspiré des livres du Seigneur des anneaux et de la trilogie à succès de Peter Jackson. Dans le Royaume du Crépuscule, Link possède de nouveaux pouvoirs, notamment celui de se transformer en loup, affinant son odorat et sa vision. Sous la forme du canidé, le héros peut communiquer avec d’autres animaux et se téléporter. Ce système de jeu n’est pas sans rappeler Okami. Sous cette forme il peut également être chevauché par Midona, « jeune fille » prisonnière d’un corps de diablotin. Sous sa forme humaine, Link a la possibilité d’utiliser l’épée à cheval, en courant, et de bénéficier de formations données par le héros des temps. L’histoire est mature, sombre, et se place après les évènements de Majora’s Mask. Hyrule est divisée en sept contrées, les terres de Latouane, de Firone, d’Ordinn, de Lanelle, le désert Gerudo, le massif des Pics Blancs et les cieux. Jeune fermier de Toal, Link vit avec quatre de ses amis. Ces derniers se font capturer par des monstres montés sur des sangliers. À la recherche de ses compagnons, Link aperçoit un mur noir inquiétant et se fait emporter au Royaume du Crépuscule. La Triforce du courage transforme le personnage principal en loup. Au château d’Hyrule il rencontre Midona, qui le libère, puis Zelda. La princesse leur apprend que le monde est conquis par Xanto, le roi des Ombres. Il est donc nécessaire de retrouver des perles de lumières dispersées sur le territoire, et les régions d’Hyrule. Si cette mission est accomplie, le gardien de la lumière redonnera à Link sa véritable forme. Évidemment, le scénario devient de plus en plus « ambitieux », dans le sens où de nombreuses péripéties viennent s’ajouter, dont le combat final contre Ganon. Bien qu’il se présente comme novateur, le jeu est en réalité fortement influencé par Ocarina of Time, tout en souhaitant soigner son design et casser le côté féérique de la saga en se concentrant tout particulièrement sur l’aspect « heroic fantasy ».

Alors, le but de cette légende était de montrer autre chose que du voyage maritime. Oups.

En 2007 sort la suite directe de The Wind Waker, Phantom Hourglass sur Nintendo DS. La rumeur selon laquelle un nouveau Four Swords soit le nouveau « Zelda sur DS » fut vite contredite. En effet en 2006, à la Game Developers Conference, Nintendo présente le trailer du jeu, jeu entièrement jouable au stylet. Le stylet permet notamment de pré-dessiner des objets ou symboles. Certaines énigmes demandent également que le joueur utilise le microphone, pour éviter le vent par exemple. Phantom Hourglass est ainsi le jeu le plus attendu de l’année 2007 en raison, principalement, du succès important des épisodes précédents. En 2008, il s’écoule à 4,1 millions d’exemplaires. Le graphisme de l’opus présente de nouveau le style cel-shading, le même que celui de The Wind Waker. Il possède également un mode multijoueur online, une première pour l’ensemble de la saga. Le monde reprend un océan peuplé de plusieurs îles. L’aventure survient ainsi quelques mois après The Wind Waker. Tétra changée en statue, le pouvoir doit être rapidement rendu à Siwan, Roi des Mers. Ce roi ayant perdu tous ses pouvoirs après avoir été attaqué par une créature nommée Bellum. Ce dernier a notamment entraîné un dérèglement du monde, avec une apparition de monstres et de catastrophes naturelles. Link parcourt les mers afin de trouver trois minerais rares, donnés à des tribus, pour forger une épée spectrale nécessaire pour vaincre Bellum. Link retrouve Tetra et l’équipage avant d’apprendre qu’il ne s’est écoulé que quelques minutes depuis le début de l’aventure. Le jeu se veut « frais et amusant » selon son concepteur.

Au moins, ça résume bien

En 2009, toujours dans la même timeline, Spirit Tracks reprend les graphismes et l’univers de gameplay de Phantom Hourglass. Bien que l’aventure se place un siècle après ce dernier, Link abandonne le bateau pour s’intéresser à la locomotive à vapeur, devenant de la sorte l’élément central du jeu. Un spectre est contrôlable par le stylet pour offrir un nouvel élément de gameplay. 

Et depuis les années 2010 alors ?

Même le style des ennemis fonctionne bien, bon par contre Link est brun

Comme les jeux restent relativement « récents », essayons de ne pas trop spoiler les prochains opus et d’être brefs. Le quinzième jeu de la série, Skyward Swords sort en 2011 sur Wii. Pour garder le suspens nous nous contenterons d’affirmer que deux univers s’alternent. Celui au-dessus des nuages, Célesbourg le village natal de Link, et les trois zones au sol comprenant la forêt de Firone, le volcan d’Ordiin et le désert de Lanelle. Concernant la relation entre les personnages il est intéressant de noter que c’est l’un des rares jeux à révéler une romance entre Zelda et Link. Bien que le héros ressemble énormément au Link de Twilight Princess, le style graphique mélange le réalisme et le cel-shading. Le monde est donc coloré, détaillé, mais aussi assez « cartoon », et à vrai dire le mélange fonctionne bien. C’est par ailleurs ce mélange harmonieux qui sera repris dans l’incroyable Breath of the Wild. Sans trop dévoiler l’histoire, disons que ce Zelda est LE Zelda d’origine. Vous l’aurez compris il s’agit de la toute première préquelle d’Ocarina of Time. La légende raconte comment une déesse éleva une partie des terres vers les cieux. Link, découvre alors l’épée mystérieuse, la Skyward Sword, habitée par un esprit féminin. Cet épisode expose l’origine de plusieurs icônes de la série, notamment la Master Sword. L’Avatar du Néant n’est autre que l’ancêtre de Ganondorf. Ainsi, la malédiction sur les descendants de Link et Zelda promet que l’incarnation de la haine les poursuivra pour l’éternité. Les combats contre les forces du mal promettent donc de devenir un éternel recommencement…

Ce qui est certain c’est que la saga réussit parfaitement à se renouveler

La suite spirituelle de A Link to the Past, A Link Between Worlds, sort en 2013 sur Nintendo 3Ds et reprend le même univers avec de nouveaux donjons. Quant au jeu Tri Force Heroes annoncé à l’E3 2015 l’axe est porté sur le multijoueur toujours sur la même plateforme. Enfin, en 2017, le jeu dont nous avons déjà parlé dans cette première rétrospective, Breath of the Wild sort sur Nintendo Switch. Un monde ouvert, plus vaste que tous les précédents épisodes, disposant d’une importante liberté d’action… Nous ignorons encore dans quel timeline se situe cet opus, selon certains journalistes il est même possible que celui-ci en développe une nouvelle, à voir par la suite.

Doit-on vraiment en parler ?

Non votre ordi ne freeze pas. Le goût et la beauté ont bel et bien disparu de la surface de la planète. Si vous les apercevez, n’agissez pas seuls, et contactez Ganondorf

Alors tout n’est pas forcément rose et parfait dans le monde de Zelda. Enfin, surtout dans les hors-série, qui ne peuvent assurément pas être qualifiés de bons jeux. Si vous souhaitez rire un bon coup, allez voir les « magnifiques » cinématiques de la trilogie sortie sur CDI et édités par Philips, The Faces of Evil, The Wand of Gamelon, et Zelda’s Aventure. Ou tout simplement le test du Joueur du Grenier. Vous ne serez pas déçus, seulement perdus et décontenancés. Devons-nous mentionner ce vieux pêcheur qui donne l’épée légendaire au héros parce qu’il a regardé un crabe ? Par ailleurs, le Link insupportable et la Zelda « garçon manqué » ressemblent fortement aux personnages présents dans le dessin animé datant de 1998. Ce dernier, n’ayant pas reçu le succès escompté, ne compte que treize épisodes. C’est pour dire. Rassurez-vous, ces jeux ne font, fort heureusement, absolument pas partie de la timeline. Morale de l’histoire ? C’est vraiment mieux quand Link ne parle pas.

Conclusion de l’amour

Pour conclure nous pouvons dire que depuis de 31 ans, l’univers Zelda a grandement évolué. D’un simple jeu typique du « prince allant sauver la princesse », s’est développé un incroyable background alliant voyages dans le temps, épopée initiatique, univers heroic fantasy, et découvertes fantastiques. La force de cette saga est donc bien de réussir à réunir tous les âges, et de se renouveler sans cesse, en développant notamment une chronologie complexe. Bon à condition d’oublier l’horrible The Faces of evil…. Depuis 1986 Nintendo ne cesse de nous faire rêver avec cette série culte, et son célèbre refrain continue années après années à résonner dans notre tête et dans notre cœur. 

Le grand moment nostalgique de votre vie

Margaux

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