Le miroir de Peter

Le miroir de Peter

John Ethan Py
Editions L’Homme Sans Nom

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Bonjour/bonsoir ! Parlons un peu de psychologie et de SF à travers ce livre de John Ethan Py un français qui a décidé de laisser tomber le milieu de l’immobilier et du journalisme pour se consacrer à l’écriture.

Le synopsis (et surtout la couverture) me donnaient l’impression d’un thriller inquiétant et sombre, je n’avais pas compris qu’il y aurait une bonne dose de science-fiction moi qui m’attendais à un thriller psychologique j’ai été un peu déstabilisée. 

Avant de continuer pour vous donner mon avis je vous raconte un peu l’histoire (sinon ça ne sert à rien) : 
Satiajit Wilcox est un jeune psychanalyste à Hollywood, a qui l’on propose de faire suivre une thérapie à George Mothershield, le plus grand romancier d’horreur américain. Sauf que la thérapie a plus tendance à s’inverser et qu’il se passe des choses étranges dans cette maison, surtout avec les miroirs…

Alors, je passerai sur le nom du héros qui est imprononçable  pour parler des choses positives puis du négatives. 
L’idée même du cinéma et la psychologie me plaisent beaucoup, il y a pas mal de références cinématographiques avec une approche psychologique qui donne envie de re-regarder certains films avec un autre point de vue.
Et en plus de l’aspect psychologique on retrouve la thématique du miroir qui est très présente dans les films tout comme dans la psychologie qui est présentée dans ce livre. 

Cela dit,  ce sont les seuls points positifs (selon moi soyons d’accord) du livre. La toute première chose qui m’a frappé (et énervée aussi) : on n’a pas toutes les réponses à nos questions ! J’ai l’impression que le personnage comprend certaines choses mais qu’il ne le dit pas au lecteur ou l’auteur doit supposer que le lecteur a compris alors que non.. 
Le fait que la relation avec le psychanalyste s’inverse assez rapidement (le psychanalyste se fait psychanalyser par le romancier) est dommage. On ne sait rien du romancier ou presque. Il aurait pu se mettre en place un jeu un peu plus subtil entre les deux avec une inversion qui prendrait un peu plus son temps. En matière de personnages celui de la femme du romancier n’est pas exploité jusqu’au bout alors que psychologiquement il y en a des choses à dire ! 

Avant dernière chose qui m’a embêté en tant que lectrice ce sont les aller-retour géographiques et temporels qui tombent un peu du ciel parfois. Le texte est séparé en petits paragraphes et certains passent d’un endroit à un autre sans transition. Alors de temps en temps je veux bien mais quand c’est toutes les 3 pages c’est un peu lourd du point de vue du style et ça perd également le lecteur qui ne sait plus où se trouve le personnage ni à quelle heure de la journée il est. 

Concernant la fin, elle est un peu tirée par les cheveux les hypothèses mises en place s’avèrent exactes mais c’est aller très loin. Une fin plus simple aurait donné un côté réaliste au livre et nous faire rêver un peu ? 

Vous l’aurez donc compris je n’ai pas été convaincue, après l’auteur a écrit un autre roman qui s’intitule Chesstomb qui est une enquête sur un meurtre en lien avec le fameux HP Lovecraft…  affaire à suivre ! 

Zora

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