Sora Dingo Donald et Flynn en route pour l’aventure

Kingdom Hearts 3

Kingdom Hearts 3, testé sur  Xbox One :

Bonjour, je me présente je suis Oglo, un nouveau dans l’équipe de Error 404. Aujourd’hui pour mon premier article, je m’attaque à un monstre du jeu vidéo : Kingdom Hearts 3, des studios Square Enix, sorti en janvier 2019.

Tout d’abord remettons les choses dans leur contexte. Kingdom Hearts est un J-RPG (jeu de rôle aux allures d’anime japonais). Il prend place dans un univers où les personnages de Disney sont présents.
Ce mélange audacieux a valu à cette licence un énorme succès lors de la sortie de ses deux premiers volets. Le premier sort en 2002 et le second en 2005. Il aura fallut attendre 14 ans pour voir apparaitre le troisième volet (même si entre temps des jeux annexe sont sortis, apportant tout de même du contenu).

N’ayant jamais fait aucun opus de la saga, j’ai pris le risque de commencer par le 3. J’ai tout de même regardé quelques vidéos explicatives en amont pour ne pas être trop perdu. Le jeu propose quant à lui des petites cinématiques récapitulatives. Ceci dans le but de se rafraichir la mémoire pour certains, et d’apprendre des informations importantes pour d’autres. (par exemple le passé de notre héros : Sora)

Kingdom Hearts 3 Sora Toys Box
Sora dans le monde  » Le Coffre à Jouets « 

L’univers

Les mondes de Disney dans un jeu d’action japonais ? C’est un grand OUI !

Les personnages sont parfaitement représentés, les traits de caractères respectés, l’humour judicieusement utilisé.
On retrouve beaucoup de musiques de l’univers (originale ou revisitée), on peut donc dire que l’immersion est totale. Pour un fan de Disney tel que moi, affronter des ennemies avec Donald Duck, Woody ou encore Hercule (pour n’en citer que trois) procure un plaisir fou.

Mais attention, qui dit Disney ne veut pas forcément dire immature. Car oui au premier abord, avec ses allures cartoonesques et ses personnages de films pour enfants, on peut imaginer une intrigue juvénile. Et bien pas du tout. L’histoire met en scène de nombreux personnages (et pas seulement venant des films Disney). Tous sont liés les uns aux autres par des relations très riches et complexes. Par moment on se croirai dans Games Of Thrones tant les interactions entre les protagonistes sont élaborées. Car en effet, les personnages inventés par le studio sont tous très bien mis en scène. Avec pour chacun, une histoire, un caractère, des forces ainsi que des faiblesses propres.
Qu’on les découvre ou qu’on les retrouve, ils se fondent parfaitement dans cet écosystème varié.
On y retrouve aussi de nombreux messages en lien avec des problématiques très matures, comme le sacrifice, la perte, la solitude… Bien évidement à côté de ça le jeu met en avant l’amitié, l’entre aide et le dépassement de soi.

Sora Rocket Hammer attack
Sora qui utilise son attaque spéciale  » Le marteau fusée « 

Le Gameplay

Du classique : simple mais efficace 

On peut jongler entre plusieurs armes, pièces d’équipements, capacités ou sorts différents, pour créer une façon d’évoluer propre à sa façon de jouer. Le tout sans être un casse-tête en termes de personnalisation des compétences de son équipe.

La prise en main se fait assez facilement et devient vite satisfaisante quand les combos sont maitrisés. Les combats sont dynamiques et le jeu se permet même de rajouter des nouvelles mécaniques au fur et à mesure de la progression. Apportant régulièrement des phases nouvelles et rafraîchissantes.
Mentions spéciales pour certains affrontements de boss qui sont dignes de films d’actions hollywoodiens. Leur mise en scène peuvent être spectaculaire. J’ai noté un seul léger bémol(qui ne diminue pas la qualité du jeu). Le fait que l’on rencontre beaucoup de cinématiques, coupant parfois le rythme du jeu. Il arrive que plusieurs combats à la suite soient entrecoupés de pauses narratives, pouvant interrompre le joueur dans son élan. Bien entendu on peut comprendre cela par le fait que le jeu est avant tout une histoire racontée avec le joueur comme héros principale.

Si la difficulté vous intéresse : je l’ai fait en niveau « normal » et le jeu n’est pas compliqué sans être non plus vide de défis. Il existe aujourd’hui un mode « critique » qui quant à lui offre une expérience beaucoup plus difficile pour les fans d’adversité.

Pour finir 

Techniquement le jeu est très beau et fluide. Un plaisir pour les yeux et les oreilles.
Cette œuvre m’a totalement ravie. J’ai passé un agréable moment à découvrir cette licence au combien réputée. Je ne me suis pas ennuyé durant mon aventure (comptez environ une trentaine d’heures pour finir l’intrigue principale en difficulté normal) et j’ai même envie de découvrir les précédents volets de la saga.
En plus on trouve une certaine modernité dans cet opus. Par exemple la musique d’introduction est une collaboration entre l’artiste Skrillex et Utada Hikaru pour la chanson « Face My Fears ».
Un détail qui apporte encore de bonnes sensations à cette œuvre.
Si vous êtes passé à côté n’hésitez pas à le découvrir par vous même.

Ps : les images sont des screenshots tirées de mon aventure personnelle dans le jeu

Sora and Goofy in Arendelle
Nos amis Sora et Dingo qui prennent un selfie à Arendelle

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