Interview – Rencontre avec Last Addiction 

Error 404 a eu rendez-vous au Hard Rock Café, à Paris, avec le groupe « Last Addiction » pour la sortie de leur dernier Album « Downfall ».

Last addiction, groupe composé de Gaël Augier, Dylan Fournet, William Guinet, Thomas Chaverondier, et Vincent Delphin.

Ne chercher pas à les enfermer dans un style précis, Last addiction, c’est du Heavy métal sous de multiples facettes. 

Rencontre avec Dylan, chanteur, Gaël, guitariste et William, bassiste.

Bonjour à tous, alors première question, pourquoi Last addictions ?

LA : Last addiction c’est tout d’abord un retour aux sources, en souvenir d’un groupe de potes qu’on a créé « The addict », puis qui a évolué avec l’envie de composer nos propres chansons et d’avoir un son plus extrême qui est devenu « Last addiction » plus en relation avec nos compos.

Alors Last addiction, c’est quoi le message de fond  ? 

LA : LA ça parle de la collapsology, une société qui s’effondre de toutes parts et qui va vers le downfall (« la Chûte »). On ne prend pas partie, on constate juste que tout part en vrille. Alors nous, en tant qu’être humain, on se marre, pas de soucis, mais on veut faire passer des messages.
Maintenant après le downfall, dans l’histoire humaine, il y a toujours eu un renouveau, alors gardons espoir…

Alors Downfall, votre dernier album, dites m’en plus ?

LA : L’album a été écrit en fin de confinement dans une atmosphère lourde et compliquée et nos chansons reflètent cette ambiance.
Nos chansons explorent des thèmes différents mais elles se rejoignent en fin de compte pour dire qu’à la fin on va tous mourir (rires !), la chanson « until the night takes us » est la chanson qui en parle le mieux.
Il y aussi la chanson « Terror » qui exprime le terrorisme psychologique que subisse beaucoup de gens sur la planète qui a été amplifié durant le confinement. C’est une chanson exutoire, faite pour la scène que je notre inge son a sublimé.
Et puis on peut citer notre chanson, Trauma trigger, qu’on a proposé à notre inge son, sans conviction , ça sonnait assez plat, et il est revenu vers nous en ajoutant des sons de violons, de synthé, ce qui a complètement changé la chanson.
Ça nous a fait aussi progresser pour pouvoir rendre cette chanson sur scène grâce à un sampler.

Dans vos compos, c’est d’abord, les paroles ou la musique qui sont l’élément déclencheur ?

LA : Sur cet album, on avait d’abord la musique pour la majorité des chansons, qui proposait une atmosphère sombre. Sauf pour le titre « until the night takes us » où on a d’abord eu les paroles, profondes, fatalistes et on a composé la musique pour être à la hauteur du texte.
L’orchestration de la chanson a vraiment sublimé ses paroles, quand on en parle, on a encore les poils qui se hérissent !  

Dans vos chansons, il y a beaucoup de Mix de voix, c’est un choix ?

LA : c’est d’abord grâce à Dylan qui peut passer d’une voix gutturale à une voix claire facilement et avec grand talent, et c’est aussi un moyen d’adapter les sonorités des voix aux textes. Ça apporte du dynamisme, du rythme dans nos compos.
A part Terror, qui a une seule sonorité de voix, lié au texte, toutes nos chansons ont des mix de sonorités, on aime ça et ça donne du corps aux chansons.

Pourquoi que l’anglais ?

LA : D’abord pour l’international, pour le côté universel de nos messages. Et puis, l’anglais fonctionne mieux sur nos compos.

Après Downfall, c’est quoi la suite ?

LA : D’abord, on ne veut pas être redondant, nos thèmes seront certainement similaires, l’actualité nous aide, mais on veut aussi intégrer de nouvelles sonorités, avec par exemple l’apport du synthé.

Vous avez sortis votre dernière video sur « The pretty witch”, c’est important l’image ?

LA: Aujourd’hui, l’image c’est central, les réseaux obligent à travailler l’image !
On fait tout pour avoir un contenu pro, ça permet de se différentier.
Il faut dire que les moyens actuels sont plus accessibles. Mais oui le clip de « The pretty witch » a mobilisé beaucoup de temps, d’énergie et des personnes, et on est super content du résultat. 

(Dylan nous quitte pour répondre à une autre interview par téléphone) Parlons Scène, où peut-on vous voir, et la scène ça représente quoi pour vous?

LA : Alors prochainement, il y a Chambéry le 29 juin, fin Aout à Ambérieu,  à Ville sous Anjou, le 12 Octobre, et  en Novembre, à Fréjus le 15 et à proximité de Marseille , le 16. 
La scène c’est la finalité du travail, la récompense !
On compose vraiment pour la scène. Le Morceau le plus marquant qu’on a écrit et testé sur scène c’est « Dead Soul sisters ». 
On a eu un retour super positif sur ce morceau et ça nous a conforté pour continuer dans ce sens.

Comment on fait son trou dans l’univers musical ?

LA : Bonne question ! 
Nous, on est d’abord super bien entouré, le SMAC, les abattoirs à Bourgoin Jailleu, qui nous aide sur la production, l’accompagnement, l’aspect scénique, on a adopté des méthodes et puis c’est du travail, toujours du travail. Tout ça dans une atmosphère familiale.

C’est quoi vos objectifs ?

LA : pérenniser l’activité, pouvoir en vivre, pouvoir être présent dans des grands festivals, type Hellfest. J’ai (Will) joué sur des scènes d’un groupe que je suivais quand j’étais plus jeune (bon aujourd’hui, ils font la première de Green Day à Wembley), c’est un peu ça notre rêve, marcher dans la trace des plus grands. Tout en restant nous-mêmes, on a plusieurs vies et on veut pouvoir continuer comme ça.

Vos influences ?

LA : on vient d’horizon différents, mais on a une vraie appétence, heavy metal et métal core, mais on apporte tous des parties différentes. Gaël est plus black, post black métal, Dylan, plus métal extrême, moi (Will), je suis plutôt punk rock, grunge, Thomas est plus prog et Vincent très métal core.
Chacun amène sa patte ce qui fait la richesse des compos mais amène aussi des discussions compliquées pour se mettre d’accord sur des morceaux.

Quel est votre sentiment sur la musique en général ?

LA : on écoute de tout, on est fan des années 80, on a aussi nos icones, Queen, Scorpions. Dans notre musique, on ne veut pas se fixer d‘étiquettes et ça surprend parfois, car la diversité de nos chansons peut ne pas plaire à tout le monde.
L’idée c’est de discuter de nos chansons pour comprendre ce qui plait ou pas. On est catalogué différemment selon les médias mais ça nous va, car on aime cette diversité musicale.

Je vous laisse la parole pour finir

LA : Un grand merci à tous les gens qui nous suivent, pour les albums, pour les streams, pour le merch.
Merci à ceux qui nous accompagnent, à Mathilde, aux abattoirs. Merci au père de Gaël, manager du groupe, ex bassiste du groupe qui nous aide aussi.
On est accessible, venez nous voir pour discuter.

Merci à Last addiction pour ce bon moment et écoutez leur nouvel album « Downfall ».

Retrouvez Last addiction sur les plateformes


HS

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