Insomniaques, Makoto Ojiro

Insomniaques de Makoto Ojiro est le dernier titre de l’auteur de La fille du temps aux chats. Tous deux édités chez Soleil, le premier tome d’Insomniaques est paru le 12 mai dernier. Petit retour sur ce seinen tranche-de-vie plutôt réussi.

Ganta Nakami est insomniaque. À l’école, Il semble donc fatigué, voire associable. Un jour, dans la salle d’astronomie, il découvre Isaki Magari, endormie dans un coin. Insomniaque comme lui, mais bien plus sociable, elle lui propose de partager l’endroit pour y dormir en cachette. Leur rapprochement semble les aider à retrouver le sommeil, chacun étant sensible aux battements de cœur de l’autre…

Les troubles du sommeil,
ce mal discret

On est beaucoup à souffrir d’insomnies, et pourtant, elle n’est généralement pas vu comme un problème gênant. Dans Insomniaques, on n’est pas dans un manga dramatique mais tranche-de-vie qui dépeint la vie d’adolescents, avec douceur, réalisme… et humour, aussi. Certes, la vie des deux ado n’est pas en jeu, mais les répercussions de l’insomnie sur celle-ci sont réelles : difficultés à suivre les cours, à s’intégrer – à s’intéresser à ce qui les entoure, tout simplement, parce que la fatigue est trop présente.

Ce que j’en déduis après cette lecture, c’est qu’Insomniaques est un manga sur les sentiments : dans ce premier tome, c’est surtout pour montrer au lectorat comment Ganta et Isaki font face à leurs insomnies. Et ils le font de manière bien différentes, d’ailleurs. L’évolution des personnages semble être le chemin que va choisir Makoto Ojiro pour les prochains tomes.

J’aime le trait de Makoro Ojiro, rond et détaillé. Il apporte justement ce sentiment de douceur et de bienveillance au récit. Petit point noir : pour le moment, les personnages secondaires sont très légèrement présentés, peu développés, à voir donc si la suite change la donne de ce côté.

Dans son ensemble, le premier tome d‘Insomniaques est très sympa et offre une lecture légère. Il met en place les personnages principaux et leurs environnements de manière contrôlée. J’ai beaucoup aimé cette plongée au cœur du quotidien de Ganta et d’Isaki.

Un extrait est disponible sur ce lien. Pour plus de chroniques manga, c’est par ici !

Echo

Laissez votre impression !

Your email address will not be published. Required fields are marked *

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

Exit mobile version