Le Héros est un Démon – Chapitre 92

 

Chapitre 92 : La Nuit du Chasseur

 

Les caractères inscrits sur la lithographie délivrée par le Premier Ministre Adol étaient vieux, mais Imeraria, ayant reçu une éducation en tant que membre de la royauté, était capable de les déchiffrer.

« C’est… » (Imeraria)

Les détails inscrits sur le papier ne formaient pas un sort de renvoi. Venant de terminer de lire, Imeraria ne parvenait pas à cacher son inquiétude en raison des mots mentionnés à la toute fin du document.

« Formule magique de scellage… » (Imeraria)

Si un magicien compétent utilise ce sort, il parviendra à sceller même les plus puissants monstres et sorciers, était inscrit. Nous prions pour qu’un jour nécessitant l’utilisation d’un tel sceau ne viendra jamais, étaient les mots concluant le texte.

« Adol-san, qu’est-ce que ça veut dire ? Ce n’est pas une formule de retour. Au cours de notre discussion avec Origa-san, tu as bien dit que tu cherchais un sort de retour n’est-ce pas ? » (Imeraria)

« En effet. Mais je n’ai toujours pas trouvé de tel sort. » (Adol)

« Alors en me montrant cette lithographie de magie de scellage… qu’essayes-tu de faire ? » (Imeraria)

Lorsqu’Imeraria regarda Adol comme pour l’examiner prudemment, les lèvres de celui-ci se crispèrent en une fine ligne.

« …Tout est pour le bien de ce pays, Orsongrande. » (Adol)

« Pour le moment, laisse-moi écouter ton avis. » (Imeraria)

« Merci infiniment. » (Adol)

A genoux, Adol commença à parler en gardant la tête baissée.

« Actuellement, la situation de notre pays est stable. Il n’y a pas de problème majeur, alors nous pouvons même dire que tout se passe pour le mieux. J’ai pu remarquer que depuis votre couronnement, Votre Majesté, l’économie s’est stabilisée et la population s’est calmée. Et tout cela, si l’on en considère la cause, est en grande partie grâce au Comte Tohno. » (Adol)

Même Imeraria consentait jusque là aux paroles du Premier Ministre. Puisque les interférences de la part de Vichy existaient sans le moindre rapport avec la présence d’Hifumi, Orsongrande avait bénéficié de l’arrêt des conflits par sa prédominance totale.

« Toutefois, pour l’avenir de notre pays, le Comte Tohno deviendra un lourd fardeau. Il est devenu un héros pour ce pays, mais si son territoire continue à grandir, les positions de ce pays et de Fokalore risquent de s’inverser. Non, si nous parlons de la confiance du peuple et de l’ingénierie, Fokalore a déjà surpassé la capitale. » (Adol)

« C’est peut-être vrai, mais qu’il s’agisse d’une raison pour rejeter Hifumi-sama… » (Imeraria)

« Votre Majesté la Reine. » (Adol)

Conscient de son impolitesse, Adol leva la tête et interrompit Imeraria.

« Tout bouge avec le Comte Tohno en son centre. Même s’il s’agit d’une histoire incroyable, on m’a dit que la base de l’industrie et du commerce de Fokalore repose sur une fondation pensée par le Comte Tohno. Ses capacités ne sont donc pas seulement combatives. » (Adol)

« …S’il-te-plait, laisse-moi y réfléchir. Je sais que je porte sur mes épaules le destin de ce pays. Mais pour accepter tes arguments, je dois déjà accepter ce qui est arrivé à Pajou. » (Imeraria)

Imeraria, les yeux baissés, soupira légèrement.

« C’était mon erreur. Sous-estimant les capacités combatives d’Hifumi-sama, j’ai aussi ignoré son intelligence. C’est de ma faute si elle a perdu la vie, et celle de personne d’autre. » (Imeraria)

« Votre Majesté. Moi inclus, tous vos serviteurs sont prêts à suivre vos désirs. S’il-vous-plait, ne regrettez pas les actes du Chevalier Pajou. Elle a agit pour votre bien. » (Adol)

Parvenant à peine à retenir ses larmes, Imeraria décida d’étudier davantage le sort de scellage et mit fin à sa discussion avec Adol.

Sur le point de sortir de la pièce, Adol délivra ces derniers mots, [Tout cela est dans le but de le faire partir en tant que héros, sans avoir à le tuer. S’il-vous-plait, réfléchissez-y.]. Ces mots se gravèrent dans l’esprit d’Imeraria.

 

Plusieurs jours après avoir acheté les esclaves homme-bêtes, Hifumi apparut dans les taudis. Sans être accompagné de Reni et d’Helen, il avait seulement amené avec lui Gengu, l’homme-chien, en tant que guide.

« Si c’est à l’endroit qu’on m’a dit, ces taudis devraient se trouver juste devant nous. » (Gengu)

La direction indiquée par Gengu était un passage à l’atmosphère inquiétante ayant accumulé de nombreux débris de bâtiments et ordures, continuent tout droit en une allée étroite.

« Je suis déjà venu ici en recevant une telle impression. Bien, allons-y. » (Hifumi)

« Attendez ! Si un humain décide tout à coup d’y entrer, je ne sais pas si… » (Gengu)

Ignorant Gengu qui tentait de l’arrêter, Hifumi entra rapidement dans les taudis.

Et, abandonnant sa persuasion, Gengu s’empressa de le suivre.

Lorsqu’ils sortirent de l’allée, ils arrivèrent dans une zone résidentielle composée d’un alignement de bâtiments en ruines.

Repérant des signes de vie dans plusieurs bâtiments, Hifumi, devinant que tous les regards étaient maintenant tournés vers lui, se mit à marcher sans but tout en tapotant de son doigt le pommeau du katana attaché à sa hanche.

« Aucun n’ose sortir. Ils se contentent de nous observer depuis l’intérieur des bâtiments. » (Hifumi)

« Ils sont probablement prudents. Il ne doit pas être rare que des humains viennent ici afin de capturer des homme-bêtes. » (Gengu)

« Mais nous ne somme qu’un humain et un homme-bête. », s’exclama Hifumi. Et comme pour lui répondre, plusieurs homme-bêtes apparurent et l’encerclèrent, le considérant probablement comme une proie facile.

A première vue, il s’agissait d’une clique rassemblant diverses tribus d’animaux tels que des léopards et des ours. Du point de vue d’Hifumi, il s’agissait presque d’une sortie au zoo.

« J’sais pas c’que t’fais seul ici, humain. Mais on t’f’ra rien d’mal si t’laisses ton fric et tu t’casses. »

Un homme-léopard manquant un bras approcha son visage de celui d’Hifumi avec une attitude questionnable. Il était impossible de savoir s’il essayait de menacer ou de persuader Hifumi.

« Ton haleine pue. » (Hifumi)

Tout à coup, Hifumi projeta l’homme-léopard en arrière avec un simple coup de pied.

Celui-ci, sans avoir le temps de réagir, traça une parabole dans les airs avant de s’écraser dans une maison en ruines.

Est-ce que le mur de la maison avait amorti sa chute ? Car parvenant à garder connaissance, l’homme-bête se releva en titubant et agrippa son ventre.

« Enfoiré ! »

« A-Attendez ! » (Gengu)

Gengu se plaça devant un homme-ours enragé.

« Cette personne deviendra l’espoir des homme-bêtes ! Par pitié, écoutez au moins son histoire. » (Gengu)

« Un espoir tu dis ? »

« Vous comprendrez en regardant mes vêtements. Ceux qui deviennent les esclaves des humains ne portent pas d’aussi beau vêtements, n’est-ce pas !? » (Gengu)

« Pourquoi t’allies-tu aux humains !? »

Ignorant la dispute entre Gengu et les homme-bêtes des taudis, Hifumi s’approcha de l’homme-léopard qu’il venait de frapper.

« Veux-tu encore continuer ? Si c’est le cas, je n’hésiterais pas à te tuer. » (Hifumi)

« …J’abandonne. La vie est trop précieuse. »

Laissant seul l’homme-léopard qui baissait la tête, Hifumi se retourna.

« On dirait qu’il a abandonné. Est-ce que quelqu’un d’autre souhaite me combattre ? » (Hifumi)

Puisque l’homme-léopard semblait être une sorte de personne importante parmi les homme-bête des taudis, personne ne répondit à l’appel d’Hifumi.

Soulignant sa déception par un long soupir, Hifumi s’assit sur un morceau de débris.

« Rassemblez ici tous les homme-bêtes des taudis. » (Hifumi)

« Q-Que comptes-tu faire ? »

Suite à la question de l’homme-léopard, Hifumi pointa du doigt et répondit,

« Nous allons construire votre ville dans ces taudis. » (Hifumi)

Les homme-bêtes ayant entendu la phrase d’Hifumi ouvrirent grand la bouche, abasourdis.

Seul Gengu balaya les environs du regard en souriant.

« Peu importe le nombre de fois que je l’entends, quel rêve intéressant. Moi aussi j’ai envie de le réaliser d’une traite. » (Gengu)

 

Pendant qu’Hifumi visitait les taudis, Reni, Helen et les autres homme-bêtes laissés derrière restèrent à l’auberge.

Toutefois, cela ne voulait pas dire qu’ils ne faisaient rien.

« S-Souffrir ainsi… » (Helen)

Helen était actuellement couchée sur une table réservée dans un coin de la salle à manger.

Devant elle se trouvait un livre en papier d’excellente qualité., et juste à coté, une écriture maladroite était visible sur un parchemin.

Reni tenait un crayon et étudiait aux côtés d’Helen.

« Reni, pourquoi fais-tu ça comme si ta vie en dépendait ? Ce n’est pas ce que nous a dit cet humain. Même parmi les humains, beaucoup n’étudient pas. » (Helen)

« Mais Hifumi-san a dit que je ne pourrais pas ressembler à un dirigeant si je n’étudie pas… » (Reni)

« …Il a vraiment dit ça ? » (Helen)

« Ouais. » (Reni)

Helen, surprise, regarda Reni droit dans les yeux.

« Que dire… les humains sont encore un petit peu effrayants, mais les tâches ménagères, l’écriture et toutes ces choses n’existaient pas dans les terres désolées, n’est-ce pas ? C’est pareil pour cet apprentissage. En écrivent plein de choses que je ne savais pas, j’arrive petit à petit à les comprendre. » (Reni)

Reni posa son crayon puis attrapa les mains d’Helen.

« Ne trouves-tu pas cela intéressant ? De plus, Hifumi-san a dit qu’il allait construire la première ville homme-bête. Une ville, tu te rends compte !? Il y aura plein de boutiques, comme ici, et les homme-bêtes de diverses tribus pourront travailler et faire ce qu’ils aiment. » (Reni)

« Et bien, c’est… Si c’est ça, je suppose que ce sera amusant, mais… » (Helen)

Lorsqu’Helen baissa les yeux sur son cahier, elle y vit des rangées de caractères et de mots de vocabulaire. Même si elle avait mémorisé comment les lire, elle n’arrivait toujours pas à écrire des mots.

Apparemment, Hifumi avait appris à lire et à écrire en quelques jours, mais Helen en doutait fortement.

« Que voudras-tu faire une fois la ville construite, Helen ? Construire une boutique ? Ce serait intéressant, même pour simplement faire pousser et vendre des légumes. » (Reni)

« Faire pousser des légumes et les vendre en boutique, même après être arrivées à la tête du pays ? » (Helen)

« Eh… ? Je me demande si ce sera possible ? » (Reni)

La femme-bête en face des deux filles avait une voix endommagée. Tout comme Helen, elle était une femme-lapin, mais avait environ 20 ans ainsi qu’une oreille en moins. Apparemment, celle-ci avait été coupée lors de sa capture par les humains lorsqu’elle était enfant. (Note : cf. Illustration Chapitre 91)

« Vous n’êtes pas encore habituées à la société humaine. En tant que personne encore plus importante que les soldats et chevaliers, le roi a pour devoir de gérer le pays en donnant les directives à suivre. Ainsi, vous n’aurez pas le temps de tenir une boutique, vous savez ? »

La femme-lapin aux yeux à moitié fermés sourit chaleureusement à Reni et Helen.

« A mon âge, je ne pensais pas qu’un humain me permettrait d’étudier. Si j’imagine l’avenir, c’est une belle chose d’avoir un rêve. 10 ans se sont déjà écoulés depuis ma capture, mais c’est la première fois que je me demande ce que je veux et ce que je peux faire. »

En écoutant ses mots, Reni remarqua quelque chose.

« Vraiment ? Helen, lorsque nous vivions dans les terres désolées, nous pensions seulement à survivre et récolter de la nourriture, mais sans même nous en rendre compte, nous avons pour la première fois parlé de notre futur durant nos conversations avec Hifumi-san. » (Reni)

« Je vois. » (Helen)

Helen ouvrit grand les yeux.

« Si je me souviens bien, nous parlions seulement de nos craintes et des dangers, alors que maintenant, nos sujets de conversation ont augmentés. Nous pouvons tranquillement parler de nourriture, de boutique… » (Helen)

« Si la ville de homme-bête est construite et qu’il est possible d’y inviter tout le monde, ce serait incroyable ! » (Reni)

« Bien, je vais faire de mon mieux ! », Reni agrippa de nouveau son crayon en expirant violemment par le nez. Helen fit de même, murmurant dans son esprit Moi aussi je vais faire de mon mieux.

« Cet humain ne nous a-t-il pas dit d’étudier quelque chose après avoir appris les caractères ? » (Helen)

Questionna Helen en murmurant.

« Mmh~ c’est vrai. » (Reni)

Reni regarda le plafond puis lui fit part de ce dont elle se souvenait,

« Si je ne me trompe pas, il a appelé ça le savoir-faire du service-client ? Ou quelque chose du genre ? » (Reni)

« Qu’est-ce que c’est ? » (Helen)

« Aucune idée. » (Reni)

Regardant les deux discuter, la femme-lapin à une oreille pressentait qu’elle devait essayer de croire en son nouveau maitre. Constatant les conditions d’Helen et Reni qui n’étaient associées avec lui que depuis quelques jours, il semblait être un bon maître.

 

Un certain jour en ville, une étrange commission fut délivrée aux artisans de Swordland.

Des artisans du domaine industriel, aux charpentiers, forgerons, chefs cuisiniers, boulangers et même les employés du secteur des services tels que les employés d’auberges, la commissions attint de nombreuses personnes.

Et puisque la récompense était excellente, un grand nombre d’entre eux se dirigea vers l’auberge désignée dans la commission.

Ils hésitèrent en voyant les homme-bêtes alignés devant eux, mais après avoir été reçus poliment et les voyant essayer de récolter diverses informations avec enthousiasme, les artisans furent rapidement de bonne humeur.

Formant des groupes par contenu d’apprentissage, les artisans formèrent à leur profession les homme-bêtes.

La ville abritait de nombreux esclaves homme-bêtes. Ainsi, la population y était habituée et ne ressentait face à eux qu’un faible dégoût. Cette barrière émotionnelle, confirmée par Hifumi grâce à l’expérimentation dans la salle à manger de l’auberge, n’était pas un problème, à condition de n’inviter que des roturiers.

Au même moment, les charpentiers avaient reçus un travail différent. Ils étaient chargés d’une large opération de reconstruction des taudis.

Se basant sur des schémas étonnamment détaillés, ils démantelèrent avec soin les vieux bâtiments en commençant par les maisons des homme-bêtes, afin de construire de futures boutiques, ateliers, forges et bains publics.

Étant donné que les homme-bêtes aidaient à transporter le bois utilisé comme matériau, le travail avança très rapidement.

Des homme-bêtes participèrent même au travail de charpenterie en mettant à contribution leur force et leur agilité supérieures, jouant ainsi un rôle central dans la reconstruction en faisant chacun le travail de plusieurs humains. Et puisque les progrès avançaient bien grâce à l’ajout des homme-bêtes, plusieurs charpentiers décidèrent d’en employer afin de travailler sur la ville-basse.

Les taudis, jusqu’alors remplis de maisons désertes et de débris, se transformaient petit à petit en une nouvelle ville.

La personne offrant les fonds nécessaires cachait de nombreux secrets. En effet, la provenance de tout cet argent était inconnue, et cette personne n’apparaissait que pendant les réunions importantes. Mais en raison de la facilité étonnante de l’association avec les homme-bêtes, qui étaient apparemment les esclaves de l’investisseur, et du respect des paiements, personne n’osait se plaindre.

Rapidement, des homme-bêtes sachant gérer une boutique commencèrent à apparaitre. Ainsi, les taudis reçurent tout ce qui était nécessaire au fonctionnement d’une ville.

« Hyaa~… J’ai encore du mal à accepter la situation ~ssu. » (Gengu)

« Il ne reste plus rien des anciens taudis. »

L’homme-chien Gengu, et l’homme-léopard à un bras marchaient dans un endroit de la ville où avaient été créées plusieurs boutiques.

« L’intelligence des humains est vraiment terrifiante. Nous utilisions les bâtiments sans vraiment réfléchir, mais je ne pensais pas qu’autant d’idées différentes étaient nécessaires pour les construire. »

« Vivions-nous en pensant ‘Les homme-bêtes sont les meilleurs’ seulement parce que nous étions forts et que nous ne comprenions pas les humains ? » L’homme-léopard fit part de ses sentiments de ridicule.

« De plus, avant d’être achetés par Hifumi-san, nous n’avions jamais pensé à travailler ensemble avec les autres tribus, et encore moins avec les humains ~ssu. » (Gengu)

« C’est vrai… Toutefois, il y a quelque chose qui m’inquiète. »

L’homme-léopard, l’air sérieux, caressa sa nuque de sa main restante.

« Parmi les humains, il existe des soldats et chevaliers qui souhaitent toujours nous capturer. Je crains le pire si 5 ou 6 soldats viennent, mais… »

En vérité, l’inquiétude de l’homme-léopard était on ne peut plus juste.

Tandis que les charpentiers sortaient des taudis une fois la journée terminée, plusieurs soldats y entrèrent.

Un jeune homme seul se plaça devant eux, tandis qu’ils étaient abasourdis en voyant la nouvelle apparence des taudis.

Il s’agissait d’Hifumi, portant ses habituels hakama et dougi, un katana accroché à sa hanche.

« Tu n’es… pas un homme-bête. Que fais-tu ici ? »

Lorsqu’un soldat lui demanda son identité, Hifumi dégaina avec fluidité la fine épée.

Cette dernière formait une courbe à unique tranchant. Le magnifique hamon reflétait les pâles rayons lunaires.

« Comment dire… j’attends des intrus tels que vous. Il s’agit là de la stricte vérité. D’ailleurs, c’est une activité que je mène jour et nuit. » (Hifumi)

« Toutes les personnes envoyées pour enquêter et ayant disparues, c’est… Vite, sortez vos épées ! »

Ressentant toute l’étrangeté de l’atmosphère en voyant le jeune homme ricaner, les soldats prirent leurs épées.

« Vous les avez sortis. Tant mieux. » (Hifumi)

Apparemment, Hifumi allait de nouveau pouvoir profiter de cette soirée. Il était reconnaissant envers cette ville d’homme-bêtes, qui servait d’appât parfait, même si elle lui coûtait très cher.

 

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Blastaf

2 Comments

  • Merci pour le chapitre.
    PS:Il continue d’embellir le monde tout en perpétrant des massacre, quel paradoxe…

  • Sont idée est vraiment pas bête construire une ville dans un ville pour attirer les soldats 🙂
    Merci pour le chapitre

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