Le Héros est un Démon – Chapitre 66

 

Chapitre 66 : Qui Etes-vous ?

 

Le roi ainsi que Yugu ne pouvaient qu’être abasourdis face à la soudaine intrusion d’Hifumi.

Veldore, qui devait régner sur ces lieux une fois ses plans réalisés, s’était évanoui et gisait immobile sur le sol. Le soldat amélioré ayant éradiqué ses cibles attendait maintenant un nouvel ordre.

« Vous avez déjà commencé huh ? » (Hifumi)

Se demandant troublé ‘’Je suis en retard ?’’, Hifumi balaya tranquillement du regard l’intérieur du hall d’audience.

Regardant d’un air peu impressionné les cadavres recouvrant le sol, il confirma que plusieurs personnes étaient encore en vie.

« Tu es … impossible … » (Yugu)

Yugu, connaissant les caractéristiques physiques d’Hifumi, secoua la tête abasourdi.

« D’accord, puisque tu me connais, je suppose que tu es le cerveau derrière toute cette opération pour m’emmener jusqu’ici, je me trompe ? » (Hifumi)

Avec un ‘’Alors tu es le roi de ce pays ?’’, Hifumi contempla Suprangel, le roi d’Horant.

Il s’agissait d’un simple regard sans la moindre malice.

« Vous êtes … le héros d’Orsongrande … ? » (Suprangel)

Tandis qu’Hifumi s’approchait sans même répondre au roi, Yugu cria en direction du soldat amélioré,

« Comment as-tu réussi à arriver ici en faisant face à tous les soldats du château … ? Peu importe, soldat amélioré ! Tues-le ! » (Yugu)

« Ah, nous pouvons enfin commencer. » (Hifumi)

Le soldat amélioré chargea directement en direction d’Hifumi en brandissant sa large épée au dessus de sa tête.

« Uuh-ohh ? » (Hifumi)

Laissant échapper une telle voix face à la portée inattendue de l’épée ainsi qu’aux mouvements rapides de son adversaire, Hifumi fit un demi-pas en avant et se plaça juste devant lui.

Lorsque l’épée s’écrasa sur le sol, le pommeau du katana d’Hifumi s’enfonça dans l’armure et dans l’outil magique, faisant tituber en arrière le soldat amélioré.

« Je suppose que c’est ce qui arrive lorsqu’on connait déjà leur point faible. De plus, cette amélioration ne change pas le fait qu’ils ne puissent pas lancer d’attaque plantée. » (Hifumi)

Hifumi, secouant la tête en soupirant, se glissa entre les bras d’un autre soldat ennemi venu l’attaquer, sans même l’esquiver.

Contrairement à Hifumi qui ne bougeait pas d’un centimètre et tenait sa position, le soldat amélioré ennemi l’ayant attaqué reçut un coup d’épaule dans le torse de la part d’Hifumi et fut projeté en arrière avant de frapper un mur.

Hifumi, coupant deux autres soldats améliorés, était observé par Yugu dont le visage avait perdu toute couleur. Le roi d’Horant, se tenant à côté de lui, regardait avec grand intérêt le massacre perpétré par Hifumi.

Et tout à coup, un autre survivant reprit ses esprits.

« Gu … » (Veldore)

Veldore, incapable de bouger à cause d’une profonde migraine, grogna en restant au sol. Toutefois, il parvenait à comprendre la situation autour de lui.

Cet homme, c’est lui … (Veldore)

Maintenant, les soldats améliorés se faisaient rapidement et facilement tués, teintant son champ de vision en rouge.

Pendant que moi, le petit-fils du roi, je rampe sur le sol ensanglanté, cet homme achève une victoire facile.

Il ne restait plus qu’un soldat amélioré, mais son ventre venant d’être coupé à l’horizontale, ses entrailles s’éparpillèrent sur le sol et il s’écroula.

En utilisant ces cobayes, j’aurais dû être couronné devant tous les citoyens, pensant ainsi, il se tourna vers le trône et vit Yugu, assis par terre, terrifié et incapable de se lever, et le roi qui paraissait tout à fait calme et en parfaite santé.

« Non, c’est impossible … » (Veldore)

Veldore, dominé par une profonde haine et désir de destruction, attrapa son épée avec sa main droite encore engourdie ainsi que l’outil magique accroché à sa ceinture.

« Je … détruirais tout … » (Veldore)

En tournant la tête, Yugu vit l’objet que Veldore tenait dans sa main et cria,

« Veldore-sama ! Si vous l’utilisez … ! » (Yugu)

Avant qu’il ne puisse finir de parler, l’outil magique s’enfonça dans le torse de Veldore, rendant vains les avertissements de Yugu.

En voyant cela, Hifumi laissa transparaitre ses sentiments en un sourire tranquille.

 

Hifumi, qui s’était introduit dans le hall d’audience, était bien sûr entré en trombe dans le château sans poser de questions inutiles, mais les soldats en dehors du château avaient sur le dos un tout autre problème les forçant à demander des renforts à l’intérieur du château.

« Ils sont partis par là ! » (Soldat)

« Ne les laissez pas fuir en ville ! Débarrassez-vous d’eux ! » (Soldat)

Les soldats, se déplaçant confus sous les ordres des magiciens, pourchassaient les cobayes échappés du centre de recherches.

Bien sûr, ils ne s’étaient pas échappé tous seuls : Origa en avait libéré 4 près du château afin de créer une diversion.

Les cobayes qui avaient été découverts près du château et étaient mystérieusement armés, avaient déjà massacrés plusieurs résidents passants par là. Le premier soldat à avoir découvert cela avait immédiatement appelé des renforts, mais malgré une augmentation de leurs effectifs, les soldats n’avaient pas réussi à en capturer ou tuer un. Petit à petit, des victimes apparurent au sin de la population et des soldats.

Même s’ils avaient demandé de nouveaux renforts en connaissant l’anormalité de la situation au château, ils n’avaient reçus aucune nouvelles de celle-ci.

« Tsk ! Comment ont-ils pu se délivrer de leurs chaines !? » (Magicien)

Faisant part à personne d’autre que lui-même son irritation, un magicien arriva à l’institut de recherche.

« Si je ne vérifie pas la situation des autres cobayes … » (Magicien)

« Ce ne sera pas nécessaire. » (Origa)

Le magicien venant d’entrer par la porte ouverte, fut arrêté par Origa qui plaça une dague contre sa gorge.

« Qu… » (Magicien)

« Enfin là ? Je commençais à en avoir marre d’attendre. » (Origa)

Pendant ce temps, les soldats de Fokalore s’empressèrent de refermer la porte après être entré puis se mirent à surveiller l’extérieur à travers une fine ouverture.

« Je pensais qu’il serait plus facile de demander l’emplacement de l’institut de recherche plutôt que de le chercher aveuglément. » (Origa)

En montrant un sourire adorable, elle pressa la dague contre la gorge du magicien.

« Puisque nous n’avons pas réussi à trouver les stocks d’outils magiques, j’aimerais que tu nous révèle leur emplacement. » (Origa)

En disant cela, Origa pointa du doigt l’un des cobayes toujours prisonnier de ses chaines.

« C-C’est … » (Magicien)

Tout à coup, le magicien sentit une chaleur au niveau de son oreille gauche.

Avec un bruit écœurant, son oreille tomba au sol.

« U-Ugyaaaa ! » (Magicien)

« Silence ! » (Origa)

Maniant à nouveau sa dague, elle lui coupa le bout du nez.

« Bueeee … » (Magicien)

« Tu as juste à me donner les informations demandées. » (Origa)

Son esprit entièrement concentré sur l’envie de partir d’ici le plus rapidement possible, le magicien révéla à Origa tout ce qu’elle souhaitait savoir. Elle le relâcha ensuite et il tomba à genoux au sol, tentant d’arrêter le sang coulant de son nez et de son oreille.

« Je vois. Merci pour ta collaboration. » (Origa)

Après avoir abattu sa dague sur la nuque du magicien, Origa essuya le sang sur la lame avec un papier qu’elle venait de sortir de sa poche, comme si cela était tout à fait normal.

« Bien, vous avez tout entendu ? » (Origa)

Les soldats de Fokalore s’empressèrent d’acquiescer en tremblant de peur.

« Nous ne devrions pas rester plus longtemps dans cet institut, alors finissons de relâcher les derniers cobayes vers la ville et le château. » (Origa)

Ainsi, tous les membres du personnel de l’institut de recherches furent tués par le groupe d’Origa et les soldats améliorés fous furent relâchés en direction du château.

« Bien, agissons comme prévu. » (Origa)

En moins de 30 minutes, le groupe d’Origa s’enfuit d’Adolamelk, la capitale.

 

« Guuooooooo ! » (Veldore)

Lorsqu’Hifumi vit Veldore s’évanouir de douleur dans un coin de sa vision, il para l’épée du dernier soldat amélioré avant de le tuer en lui coupant la carotide avec son katana.

Pendant ce temps, Veldore dont la tête et les muscles avaient gonflés jusqu’à atteindre plusieurs fois la taille de son corps se leva lentement.

Il ne restait plus la moindre lueur de lucidité dans ses yeux. Ses veines visibles sur la surface de son visage, des crocs avaient même poussés par-dessus ses dents.

« Qu’est-ce que c’est … ? » (Suprangel)

« Il s’agit de la nouvelle magie toujours en développement. Faisant atteindre une transformation un niveau au dessus d’une simple amélioration corporelle, la cible perd l’esprit en échange d’un pouvoir explosif et d’une force physique anormale … » (Yugu)

Yugu, toujours assis sur le sol et incapable de se lever, répondit à la question du roi. A la base, il avait apporté cet outil magique encore en développement afin de l’utiliser en cas de danger sur quelqu’un avant de s’enfuir en profitant du chaos produit.

« A-t-il succombé au désespoir en voyant les soldats améliorés mourir ? Je ne pensais pas qu’il l’utiliserait sur lui-même. » (Yugu)

« Il a donc abandonné son humanité …. ? Veldore … » (Suprangel)

Devant le roi se lamentant, Veldore se transforma en géant de 4 mètres de haut en émettant des grognements bestiaux. Tout à coup, il abattit son poing mesurant la taille de tout un bras.

Bien sûr, sa cible était Hifumi.

En esquivant les fragments du sol projetés au dessus de sa tête, Hifumi fit un grand saut en arrière suivit d’une roulade.

« Bien, maintenant c’est un gros monstre. Avec ça, mes techniques destinées aux cibles humaines ne fonctionneront plus je suppose. » (Hifumi)

Il essaya de lancer son kodachi qui s’enfonça dans la jambe de Veldore comme s’il était aspiré par celle-ci. Mais cela n’arrêta pas Veldore et ne le fit même pas réagir.

« On dirait qu’il a perdu tout sens de la douleur eh !? » (Hifumi)

Il esquiva un nouveau coup de poing en roulant sur le côté.

Même dans une telle situation, Hifumi gardait les yeux ouverts afin d’examiner le physique et les mouvements du tas de muscles devant lui.

Tout à coup, Veldore se mit à lancer unes par unes les larges épées disséminées dans le hall.

Avec sa force absurde, chaque épée s’enfonça jusqu’à la garde dans le sol et les murs.

« Il est déjà une arme à lui tout seul. » (Hifumi)

En souriant amèrement, Hifumi tenta de parer l’une des épées avec son katana, mais comme il s’y attendait vu la vitesse et le poids de l’arme, il parvint au maximum à la faire dévier de sa trajectoire.

« A-l-o-r-s … T-u as … p-eu-r n’es-t c-e p-as ? » (Veldore)

Même s’il ne s’agissait que de grognements, des syllabes décousues se firent netendre.

« Non. » (Hifumi)

Lorsque Veldore se mit à lancer les cadavres des soldats améliorés, Hifumi, s’étant habitué à sa vitesse, les esquiva facilement.

« Quel plaisir. » (Hifumi)

Un large sourire sur le visage, Hifumi qui tenait précédemment son katana dans sa main droite le prit à deux mains et se mit en position seigan.

« Malheureusement, j’aurais préféré l’utiliser lors d’un match de techniques contre un humain. Mais face à une force monstrueuse, ça devrait faire l’affaire. » (Hifumi)

« Guuuuuuuuu … » (Veldore)

En laissant échapper une voix paraissant toute droit sortie de son estomac, Veldore serra le poing de toutes ses forces jusqu’à ce que des craquements se firent entendre afin d’intimider Hifumi, en vain.

« Ugaaaaa ! » (Veldore)

En faisant face au coup de poing s’approchant de lui, Hifumi ne parut pas vouloir l’esquiver.

On dirait complètement une boule utilisée pour détruire les immeubles. (Hifumi)

Même en pensant à des choses aussi inutiles, il restait enveloppé d’un sentiment de tension afin de retracer le chemin de la ‘’compétence de feinte’’ apprise par son corps.

Même s’il s’agissait d’une technique aussi irréelle que celle utilisée précédemment dans les taudis afin de parer une flèche, il n’était parvenu à la réaliser que quelque fois. Il s’agissait d’une technique permettant de longer l’épée de l’adversaire avec sa lame tout en l’enfonçant. Dans une telle situation, le poing de Veldore était semblable à cette première épée.

Enfin, en comparaison, j’ai devant moi une cible bien plus facile vu sa taille. (Hifumi)

Se persuadant, il décida de viser le second joint du majeur du poing en approche.

Grâce à ses observations, Hifumi s’était rendu compte que les mouvements aux joints de Veldore n’étaient pas bien différents de mouvements humains. Ainsi, il estimait pouvoir utiliser son mouvement spécial.

Ce moment de réflexion ne dura qu’un instant et un son métallique se fit entendre.

Frappant l’os avec son katana, le poing passa légèrement au dessus de la tête d’Hifumi.

Mais en même temps, la katana resta planté dans le poing et fut ainsi emporté.

« Guu ! » (Veldore)

Veldore ne s’attendait pas à ce que son poing soit paré. Mais en même temps, il était soulagé de voir son adversaire perdre son arme. Ainsi, il pensait pouvoir obtenir une victoire facile.

Lorsque l’ennemi tourna le dos à Hifumi suite à son attaque, celui-ci ne laissa pas passer cette chance.

Une seconde après avoir paré le poing, Hifumi passa sous le bras de Veldore et lâcha son katana pour sauter et lui asséner un coup de genou au visage.

 « Ne perds pas ton ennemi des yeux. » (Hifumi)

Plantant le suntetsu dans la nuque de Veldore, il attrapa ses cheveux avec sa main gauche.

« Oh … Hisse. » (Hifumi)

Hifumi fit tourner  à 90 degrés la tête de Veldore qui s’écroula sur le sol en causant un léger tremblement de terre. Puis, son corps fut assailli de spasmes jusqu’à ce qu’enfin, il arrête de bouger.

« Ce n’est pas un match d’épéistes. Il est tout à fait naturel d’abandonner son arme à tout moment. » (Hifumi)

Hifumi qui avait sauté pour éviter de se faire entrainer dans la chute de Veldore, ramassa tranquillement son katana. Après avoir confirmé que son arme n’avait reçu aucun dégât, il s’approcha du trône.

« … Un spectacle incroyable ! » (Suprangel)

« Merci. » (Hifumi)

Hifumi répondit légèrement au compliment du roi.

Qu’il ait entendu cela ou pas, Yugu regarda Hifumi en tremblant.

« Alors, qui êtes-vous ? » (Hifumi)

« Je suis le roi d’Horant, Suprangel Gengh Horant. » (Suprangel)

Après qu’il se soit présenté, le roi regarda le misérable Yugu gisant à ses côtés.

En le voyant ainsi trembler de peur sans même donner son nom, il jugea le conseiller de son petit-fils comme étant pathétique.

« … Il est l’ami de mon petit-fils, la personne venant de mourir. Ils étaient sur le point de tenter d’usurper ma position. » (Suprangel)

« Uee !? » (Yugu)

Lorsque Yugu parut surpris en entendant ces mots, le roi ne put que soupirer.

« Pensais-tu vraiment que j’allais protéger une personne telle que toi, après tout ce que tu as fait ? » (Suprangel)

Tout à coup, Yugu essaya de s’échapper, paniqué. Trébuchant sur le pied d’Hifumi, il essaya de s’enfuir en remuant les bras et les jambes comme un insecte, mais un pied s’était placé sur son dos et l’empêchait de fuir.

« Ton nom ? » (Hifumi)

« Hii … Hii … » (Yugu)

En voyant que Yugu n’avait pas la moindre intention de répondre, Hifumi regarda Suprangel.

« Son nom est Yugu Yutileft. Malheureusement, il est l’un des nobles de ce pays. » (Suprangel)

« Je vois. » (Hifumi)

Après avoir écouté l’explication du roi, Hifumi coupa la gorge de Yugu en tenant son katana à l’envers.

« … Bien, héros d’Orsongrande. Comptes-tu obtenir ce pays en me tuant ? Peu importe tes aspirations, tu … » (Suprangel)

« Je n’ai pas besoin de ce pays. » (Hifumi)

Murmurant que cela serait ennuyeux, il rangea son katana.

« … Pardon ? » (Suprangel)

« Je me répète : je n’en ai pas besoin. Je combats juste dans le but de tuer. » (Hifumi)

« Qu-Qu’est-ce que … » (Suprangel)

Pour la première fois, le roi se rendit compte que la personne devant lui n’était pas un héros, mais un lunatique.

« Puisque j’ai pu discuter avec vous, je prévois de partir maintenant. » (Hifumi)

« N-Ne souhaites-tu vraiment pas obtenir d’exploit militaire après être venu jusqu’ici ? » (Suprangel)

« Pas besoin. » (Hifumi)

Le roi vit immédiatement dans les yeux d’Hifumi sa sincérité, même s’il avait du mal à y croire.

« Ce pays n’est pas le seul concerné. Vichy et Orsongrande sont dans la même situation … maintenant que j’y repense, n’y avait-il pas un territoire d’hommes-bêtes de l’autre côté de ce pays ? En les trainant eux aussi dans tout cela, je veux transformer petit à petit ce monde en un lieu de combat et de meurtre. De plus, je vous ferais acérer vos compétences en alimentant les guerres. » (Hifumi)

Hifumi se mit à parler, des étoiles dans les yeux comme un enfant parlant de ses rêves futurs.

« Ainsi, je suis venu ici pour agiter un peu ce pays. Toutefois, si vous produisez en masse ces pantins qui ne savent même pas utiliser leurs têtes en combat, j’écraserais ce pays. » (Hifumi)

S’exclama Hifumi en pointant du doigt les soldats améliorés lancés un peu partout dans la pièce par Veldore.

« Même si je vous dit tout cela, vous ne comprendrez pas à moins de le vivre par vous-mêmes. » (Hifumi)

« C’est pourquoi … » continua calmement Hifumi.

« Les outils magiques développés par ce pays afin de rendre les humains féroces, j’ai décidé de les utiliser sur les plus puissants monstres de ce monde. Puisqu’il risque d’y avoir quelques victimes sous peu, je vous conseille d’adopter rapidement des contremesures. » (Hifumi)

« Im-Impossible ! » (Suprangel)

S’écria Suprangel, prêt à bondir de son trône.

« En faisant cela, vous augmenterez le nombre de victimes parmi la population ! Combien de forces militaires seraient nécessaires pour patrouiller … ? » (Suprangel)

« Ainsi, ne vaut-il mieux pas trouver une méthode pour chercher l’ennemi ?  Il faudra aussi considérer la possibilité d’une attaque surprise. Toutefois, la sécurité de la route risque d’être perdue. » (Hifumi)

Les yeux du roi s’emplirent de panique lorsqu’il écouta Hifumi lui expliquer les conséquences s’il ne s’empressait pas de trouver des méthodes de protection.

« Bien, vous avez juste à trouver un plan pour protéger la population. D’ailleurs, je peux vous donner une suggestion, mais … » (Hifumi)

Il ne pouvait s’agit que des murmures d’un démon, mais Suprangel n’avait pas d’autre choix que d’écouter Hifumi.

« Pourquoi ne pas envoyer des soldats sur mon territoire afin que je les entraine ? » (Hifumi)

« C-C’est … » (Suprangel)

Même si Suprangel resta bouche bée un instant, il décida d’accepter la proposition d’Hifumi en apprenant de la bouche d’un soldat que les cobayes s’étaient échappés et se déchainaient parmi la population et les soldats.

 

Chapitre Précédent                                                                                                                                Chapitre Suivant

Accueil

Blastaf

1 Comment

  • Pour vaincre ce monomaniaque, il faudra la coalition de tout les Etats de ce continent…

Laissez votre impression !

Your email address will not be published. Required fields are marked *

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

Exit mobile version