Le Héros est un Démon – Chapitre 57

Volume 8 – Attaque ! Le Pays Magique

 

Chapitre 57 : Mauvaise Médecine

 

De l’autre côté de la porte de Münster faisant face à Horant, le bruit du combat résonnait toujours.

Les voix des alliés étant les seules voix audibles, il était donc normal de penser qu’ils possédaient l’avantage, mais les ennemis n’avaient aucune peur, et ne criaient pas, même lorsqu’ils se faisaient découper.

En se basant sur le nombre, les alliés étaient moins nombreux. Parfois des cris retentissaient, appartenant probablement à leurs troupes.

« Merde, si ça continue … » (Stiffels)

Stiffels, pensant que l’ennemi avait été encerclé avec succès, grinçait des dents en se rendant compte que la situation durait plus longtemps que prévu. Y avait-il trop peu de personnes formant l’encerclement ? Ou avait-il sous-estimé les capacités de l’ennemi ?

« Bon, tant pis, nous allons les aider ! » (Stiffels)

« M-Mais, Capitaine, s’ils arrivent à pénétrer dans la ville, le combat deviendra chaotique ! » (Chevalier)

Stiffels se tourna vers le chevalier.

« Attachez une corde sur la porte ! Ouvrez-la de façon à ce qu’une seule personne puisse passer à la fois ! Les ennemis s’emmêlant dans la corde ou essayant de passer devront être tués uns par uns à la lance ! » (Stiffels)

« C-Compris ! » (Chevalier)

Irrité par les chevaliers commençant enfin à bouger comme il leur avait ordonné, Stiffels prit sa lance. L’épée était sa spécialité, mais la lance était meilleure pour attaquer simultanément plusieurs personnes à  distance.

Une fois les préparations terminées, un chevalier ouvrit le verrou de sécurité sur la porte.

Stiffels se plaça légèrement à l’écart de l’ouverture. Il se prépara à enfoncer sa lance à tout instant.

Lorsque la porte s’ouvrit légèrement, il entendit directement les bruits du combat se déroulant de l’autre côté de la porte. Une puissante odeur de sang l’atteignit.

« Ouvrez-la plus ! Attaquez à tour de rôle ! » (Stiffels)

Obéissant aux ordres de Stiffels, ils firent face aux ennemis en approche. Les soldats d’Horant frappaient sur la porte, toujours sans la moindre expression.

« Oof ! »

La pointe de la lance coupa d’un coup net le cou d’un soldat d’Horant.

Derrière le soldat mort apparut un autre soldat sans la moindre expression. Ses yeux furent transpercés par une lance, et il mourut sur le coup.

Les mêmes actions répétées encore et encore, les ennemis, des personnes sans peur et ne criant même pas, furent massacrés à tour de rôle.

Lorsque ses bras lui parurent lourdes et engourdies, Stiffels remarqua tout à coup que les voix des soldats alliés s’étaient tues.

Même si les soldats d’Horant avaient subis de lourdes pertes, il continuait à tenir fermement sa lance, de peur d’être considéré comme un mauvais commandant ayant subi une défaite écrasante.

Tout à coup, la corde, ayant déjà reçu quelques dégâts, se rompit.

« Quoi ?! » (Stiffels)

La porte s’ouvrit, et l’instant d’après, une vague de soldats d’Horant pénétra dans l’enceinte de la ville.

« F-Fuyez ! » (Stiffels)

Combien de soldats avaient réussi à entendre l’ordre de Stiffels ?

Certains furent projetés en arrière après l’ouverture soudaine des portes et d’autres furent massacrés par les soldats d’Horant. En un instant, la moitié de la Seconde Unité de Chevaliers fut avalée par une vague d’ennemis.

Sans même lancer un seul regard à ses subordonnés mourant, Stiffels jeta sa lance et courut.

Parce que les mouvements des soldats d’Horant étaient lents, il parvint à gagner petit à petit  de la distance. Et pourtant, il continua à courir.

Toutefois, ce qui l’attendait au bout de la route était tout sauf un espoir.

 

« Beirevra est mort. De plus, la Première Unité de Chevaliers a été complètement détruite. » (Magicien A)

Tandis que le magicien d’Horant avait quitté la bataille entre les armées d’Horant et d’Orsongrande, il fut rejoint par un compagnon agissant séparément et chargé de surveiller Beirevra.

« Je vois. Tout va bien par ici … aucun problème. Puisqu’ils ont usés de quelques tours pour réduire nos soldats, je les ai un peu aidés avec ma magie. Même si j’avais pour ordre de ne pas interférer, je n’ai fait que les aider légèrement. » (Magicien B)

« Sinon, je n’aurais jamais pu rentrer à Horant après une défaite. », le magicien d’Horant se mit à rire en discutant avec son collègue.

Toutefois, le collègue en question, venu rapporter la situation de Beirevra et de la Première Unité de Chevaliers, avait un visage pâle comme un linge.

« … Que s’est-il passé ? » (Magicien B)

 

« Ah, la Première Unité de Chevaliers s’est faite annihiler par une seule personne, mais … » (Magicien A)

« Une seule personne ?! » (Magicien B)

Même si l’outil magique amélioré avait comme désavantage de ralentir les mouvements, pour compenser cela, la force physique avait été augmentée.

Toutefois, son collègue, le visage blanc, n’avait pas l’air de mentir.

« J’ai réussi à intercepter leurs conversations. Cette personne est le Héros à la Fine Epée. » (Magicien A)

« Impossible ! Cet homme n’est-il pas censé se trouver de l’autre côté du territoire !? » (Magicien B)

« J’en suis certain. Il correspond aux informations que nous avons récoltées. Même sa force … non, il est encore plus fort que nous ne l’imaginions. Il a tué le Capitaine des Chevaliers sans recevoir la moindre blessure. » (Magicien A)

En écoutant l’histoire de son compagnon, il se mit à se ronger les ongles en réfléchissant.

« Est-il possible que l’outil magique ait mal fonctionné ? » (Magicien B)

« Non, son effet était évident. De plus … » (Magicien A)

« De plus ? » (Magicien B)

« Même le prince a été tué par un compagnon du héros. » (Magicien A)

« … Merde ! » (Magicien B)

Ainsi, le plan consistant à infiltrer le cœur d’Orsongrande en contrôlant le prince tomba en miettes.

« Cet homme devrait actuellement se diriger vers ici. Nous devrions battre en retraite et abandonner les soldats. » (Magicien A)

Toutefois, il secoua la tête en direction de son collègue qui souhaitait tout abandonner.

« Pars seul transmettre le rapport. Je n’en ai pas terminé ici. » (Magicien B)

« Compris, j’y vais dans ce cas. A plus tard. » (Magicien A

« D’accord, à plus tard. » (Magicien B)

Après avoir regardé son collègue partir au loin, il se retourna pour contempler le champ de bataille.

Les soldats d’Horant avaient réussi à entrer dans la ville à travers la porte grande ouverte.

Même s’ils se faisaient massacrer par derrière par les soldats d’Orsongrande, ils avançaient sans la moindre peur, comme une nuée d’insectes attirée par du miel.

« Attaquons jusqu’à la destruction complète de la Seconde Unité de Chevaliers. Ainsi, une fois la Première et la Seconde Unité annihilées, le potentiel guerrier d’Orsongrande chutera grandement. » (Magicien B)

« Profitons de cette opportunité. », son regard devint plus sévère tout à coup.

 

Peut-être qu’une magie a coupée la corde ?

Arrivant enfin à un endroit loin de l’ennemi, Stiffels se mit enfin à réfléchir calmement à la situation.

Autour de lui, il restait à peine 10 membres de son unité. La situation ressemblait fortement à celle de Ribezal. De plus, il avait peur, car cette bataille ne pouvait qu’être considérée comme un échec.

« Capitaine, il y a quelqu’un devant nous ! » (Chevalier)

« Quoi ?! » (Stiffels)

Son nom venant d’être prononcé, Stiffels reprit ses esprits et leva les yeux. Un homme lui paraissant étrangement familier s’avançait vers son groupe.

Il marchait tranquillement, avec ses yeux et ses cheveux noirs, ses vêtements étranges et la fine épée attachée à sa hanche gauche.

« Cet homme est … ! » (Stiffels)

L’esprit de Stiffels fut tout à coup envahi de rage.

Comte Hifumi Tohno.

Une personne d’un autre monde invoquée par la magie de la Princesse Imeraria. Un individu ayant reçu un rang de noble malgré son statut de criminel ayant assassiné le roi. Il avait reçu un vaste territoire après sa bataille avec Vichy. Une personne tout droit sortie d’un conte de fée.

Toutefois, Stiffels ne pouvait le voir que comme une épine à son pied, au sein de la compétition pour le pouvoir au château.

« Mais nous n’avons probablement pas d’autre choix dans une telle situation. » (Stiffels)

Stiffels, décidant qu’il allait demander de l’aide en mettant de côté son ego, serra les dents de toutes ses forces et diminua sa vitesse.

« Comte Tohno, merci de prendre la peine de vous déplacer à l’autre bout du pays. L’ennemi étant plus nombreux que prévu j’aimerais que vous nous veniez en aide. » (Stiffels)

Puisque la personne en question était à la base un membre de la plèbe, Stiffels ne put dissimuler son attitude arrogante, et ce, sans même s’en rendre compte. Avec cet mots, il comptait agir modestement et mettre de côté son embarras.

« Très bien. » (Hifumi)

Stiffels fut irritée par la réponse arrogante d’Hifumi, mais contint sa colère en serrant les poings.

Hifumi sortit son katana d’un geste fluide et efficace devant Stiffels.

« En récompense, ta vie me suffira. » (Hifumi)

La première attaque fut dirigée vers son visage.

« Nuo. » (Stiffels)

Lorsque Stiffels esquiva de peu la pointe du katana, les chevaliers présents à ses côtés coururent pour se placer entre Hifumi et Stiffels, épées sorties.

« Haha ! Tu as besoin d’être protégé parce que tu es Capitaine ? » (Hifumi)

En se moquant de lui et riant, Hifumi lança deux nouvelles attaques.

« Gyaa ! » (Chevalier)

Enfonçant la lame de son katana dans une personne à chaque attaque, il créa ainsi 2 cadavres.

« Que fais-tu ?! » (Stiffels)

Stiffels, ayant enfin pu se mettre en position, cria d’une voix rugissante et sortit son épée, mais ce n’était pas assez pour intimider Hifumi.

« Puisque je ne me suis pas assez échauffé, j’ai envie de tuer quelques survivants. » (Hifumi)

« … Pauvre fou. » (Stiffels) »

« Très bien, pense comme cela et combat, puisque de toute façon tu ne comprendras pas les mots d’un fou. » (Hifumi)

Le chevalier devant Stiffels lui servit littéralement de bouclier. L’attaque horizontale d’Hifumi qu’il reçut dans la poitrine lui coupa le cœur en deux, armure comprise, et il mourut sur le coup.

Sautant par-dessus le chevalier venant de s’écrouler au sol, le katana d’Hifumi s’abattit verticalement comme s’il coupait du bois.

Stiffels bondit sur le côté et roula, puis brandit son épée horizontalement tout en se levant et essayant de prendre ses distances, mais avant qu’il ne puisse faire cela, Hifumi apparut devant lui.

« Salut. » (Hifumi)

Avec la poignée de son katana, il tira sur la partie se l’armure de Stiffels protégeant son cou.

Stiffels, projeté dans une position étrange, roula sur le côté en se couvrant de terre.

Pendant ce temps, un autre chevalier attaqua. Hifumi attrapa avec sa main gauche le menton de son adversaire, appliqua une pression avec son pouce et brisa les incisives de sa mâchoire inférieure.

Puis, pendant qu’il s’était arrêté à cause de la surprise et de la douleur, sa gorge fut transpercé et il mourut.

Stiffels de son côté parvint à se relever et à se remettre en position.

« Tu utilises les vies de tes subordonnés pour gagner du temps ? Tu devrais les utiliser un peu plus efficacement. » (Hifumi)

« Enfoiré … » (Stiffels)

Hifumi, se tenant tout à fait calmement devant Stiffels, tenait son katana dans sa main droite et le baissa sans prendre de position particulière. Il plaça seulement sa main gauche devant lui, dans une position étrange.

Ainsi, les chevaliers maintenant tout autour de lui n’arrivèrent pas à prédire quand il allait attaquer.

Leurs regards se concentrèrent sur la main gauche d’Hifumi.

Ses doigts oscillaient lentement de gauche à droite, comme une plante dans la mer. Il continua à répéter cet mouvement imprédictible.

Lorsqu’un chevalier, incapable de supporter plus longtemps la tension attaqua, la main gauche d’Hifumi lui frappa le visage comme un fouet. Le chevalier perdit connaissance et les doigts d’Hifumi pénétrèrent dans ses yeux jusqu’à atteindre ses glandes lacrymales et il lui brisa le nez.

« A-Argh … » (Chevalier)

Avant qu’il ne puisse ressentir la moindre douleur, les doigts d’Hifumi lui arrachèrent les yeux et le chevalier mourut.

« Allez, attaquez-moi de toutes vos forces. Qui sait, peut-être arriverez-vous à me toucher ? » (Hifumi)

Toutefois, en voyant la mort atroce de leur compagnon, personne n’arriva à bouger.

« Ah, je vois. C’est effrayant n’est-ce pas ? Bien, faisons comme ça dans ce cas. » (Hifumi)

Hifumi rangea avec doigté son katana dans son fourreau en utilisant seulement sa main droite et sans tenir le fourreau. Hifumi se trouvait maintenant sans la moindre arme, les deux mains devant lui.

Stiffels fut le premier à perdre son sang-froid, ne pouvant pas supporter une telle provocation.

« Gaaaaaa ! » (Stiffels)

De toutes ses forces, il asséna un coup d’épée en diagonale. La vitesse de son attaque surprit même les autres chevaliers, mais ce n’était pas grand-chose pour Hifumi.

S’avançant sous les bras sur le point de s’abaisser, il frappa avec ses poings sous les deux coudes de Stiffels.

Stiffels lâcha lourdement son épée et tomba à genoux, ses deux bras pendant à ses épaules.

« Aaah… » (Stiffels)

Hifumi attrapa le visage de Stiffels distordu par la douleur et le désespoir. Puis, il la tordit, brisant ses cervicales. Ainsi, Stiffels mourut.

« Ah, j’ai oublié de vous le dire, mais mon style de combat originel est le combat à mains nues. » (Hifumi)

En voyant la mort de Stiffels, les chevaliers survivants lâchèrent leurs épées.

« N-Nous nous rendons. » (Chevalier)

Hifumi sortit silencieusement son katana devant le chevalier venant de s’avancer.

« A-Attendez ! Nous ne souhaitons plus nous opposer à vous ! » (Chevalier)

« Je ne vous le permettrai pas. » (Hifumi)

Après avoir détaché la tête du reste du corps du chevalier, Hifumi se tourna vers les autres chevaliers d’un air vexé.

« Ramassez vos épées. Préparez-vous en tenant votre arme devant moi. Je ne compte pas m’arrêter avant que l’un d’entre nous ne meurt. » (Hifumi)

Il restait 5 chevaliers de la Seconde Unité de Chevaliers.

Ils ramassèrent leurs épées en tremblant, le visage pâle. En quelques secondes, ils subirent une défaite écrasante.

 

« … Quel monstre. » (Magicien B)

Après s’être introduit dans la ville en se fondant au milieu des soldats d’Horant, la magicien avait observé le combat depuis une ruelle. Il avait été abasourdi par la brutalité et le manque de pitié de cet homme tuant des soldats de son propre pays.

Sa force était bien au-delà de celle des chevaliers, et ce n’était pas étonnant que cela ait effrayé son collègue.

« Cet homme est dangereux. » (Magicien B)

S’il décide de combattre les soldats d’Horant, ils ne pourront rien faire contre lui. En se faisant massacrer à l’avant, leur nombre diminuera à cause des soldats d’Orsongrande les attaquant à l’arrière.

Si c’est comme ça … Il sortit une dague de sa poche et commença à lancer un sort.

Je suis plutôt doué en recherches, pas en implémentation, mais si je le fais lentement et calmement, je peux lancer de puissantes lames de vent.

Je dois faire disparaitre cet homme ici-même. Sinon, il s’attaquera sans aucun doute à Horant un jour. (Magicien B)

Ainsi, il commença le long chant.

Il ferma les yeux afin de calmer son esprit, mais lorsqu’il termina son incantation, Hifumi se tenait déjà devant lui.

« Cette dague … » (Hifumi)

« U-Uwa !? » (Magicien B)

« Tu es un magicien d’Horant. C’est la même dague que celle que possédait cet homme appelé Strauss. » (Hifumi)

« Tsk ! Meurs ! » (Magicien B)

A cette distance, les lames invisibles vont lui découper le visage.

« … Mais tu sais, je suis toujours préparé à ça. » (Hifumi)

Hifumi laissa passer les lames de vent à côté de lui en penchant simplement la tête sur le côté, et continua à parler sans même changer d’expression.

« Est-ce que le timing et la direction des attaques appris aux magiciens d’Horant sont une sorte de coutume ? Même si cette technique est rare et utile, vous ne la méritez vraiment pas. » (Hifumi)

En un instant, Hifumi attrapa le poignet tenant la dague. Avant même de sentir la douleur, le magicien tomba à genoux.

L’os de l’index d’Hifumi s’enfonça profondément dans le point d’acuponcture de son poignet.

« C-Ca fait mal … » (Magicien B)

« J’ai une question. » (Hifumi)

« Eh ? » (Magicien B)

Le magicien fut frappé au visage, et une fois la capuche retirée, un visage fin de 25 ans apparut.

« C’est moi qui pose les questions. Dis-moi tout ce que tu sais sur l’outil magique rendant féroce tous ces idiots ainsi que la drogue. » (Hifumi)

« … C’est … » (Magicien B)

Le talon d’Hifumi écrasa tout à coup le petit orteil du magicien.

« … ! » (Magicien B)

Tandis que la douleur était si forte qu’il ne pouvait même pas crier, Hifumi répéta sa question au magicien qui commençait à pleurer.

« La … La potion magique, elle montre ses effets une fois mélangée avec une petite quantité d’eau et d’alcool. Elle permet d’augmenter les capacités physiques et de faire disparaitre toute douleur. De plus, la personne affectée devient obligée d’obéir aveuglément à la première personne lui donnant un ordre. Même si la douleur disparait et que la force augmente, le défaut est que cette potion rend violent … » (Magicien B)

« Je suppose que vous avez réussi à corriger ce défaut. Vous l’avez donc développé encore davantage. » (Hifumi)

Entendant Hifumi aller directement au vif du sujet, le magicien ne put s’empêcher d’afficher une expression amère.

« Nous n’avons pas réussi à ajuster la potion … Même les soldats envahissant la ville n’écoutent que des ordres simples. Quand à l’outil magique, nous avons réussi à rendre la cible totalement obéissante à la personne enregistrée en supprimant tout raisonnement de la part de la cible … » (Magicien B)

Lorsque l’outil magique avait été utilisé à Arosel, l’effet était faible, mais ils avaient réussi à l’améliorer jusqu’à ce qu’il parvienne à transformer les personnes en simples poupées. Apparemment, il s’agissait de la limite de l’outil magique.

Hifumi, après avoir écouté l’explication du magicien, eut une idée. Il le regarda et se mit à rire avec un sourire sinistre.

« Je viens d’avoir une bonne idée. Enfin, dis-moi le nom des métropoles de ton pays et leur localisation. »

« P-Pourquoi veux-tu sav… Gyaaaa ! » (Magicien B)

Le frappant cette fois-ci dans l’entre-jambe, Hifumi répondit simplement « Crache le morceau. » au magicien tremblant et se roulant en boule.

« La métropole la plus proche est Adolamelk. Elle se trouve à 3 jours d’ici à cheval. » (Magicien B)

Le magicien lui répondit en criant. La douleur ne l’empêchait pas d’être fou de rage.

 « D’accord. A plus. » (Hifumi)

Tout à coup, le magicien perdit sa tête en un coup de katana.

« Ah, mince ! » (Hifumi)

Hifumi fit une expression amère en se rendant compte de son erreur et nettoya son katana avec un moreau de papier.

« J’aurais dû lui demander si l’outil magique permettait aussi de faire obéir les monstres. »

Devrais-je demander à son compagnon ?

Mais le sujet d’intérêt d’Hifumi changea vite.

Il me reste un champ de bataille.

 

Chapitre Précédent                                                                                                                              Chapitre Suivant

Accueil

Blastaf

1 Comment

  • merci pour le chapitre 🙂

Laissez votre impression !

Your email address will not be published. Required fields are marked *

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

Exit mobile version