Le Héros est un Démon – Chapitre 33

 

Chapitre 33 : Fou de Joie

 

Après être retournée à la capitale et avoir répondu à la convocation d’Imeraria, une énorme pile de travail attendait Pajou, ne lui laissant pas la moindre chance pour un jour de congé.

Parce qu’il était nécessaire de réconcilier la Troisième Unité de Chevaliers avec les autres Unités, de nombreux rapports devaient être soumis au département de gestion du château.

Il s’agissait de l’endroit où Hifumi était venu par le passé pour profiter d’un thé avec Pajou, ainsi que de l’endroit ou le feu Gothras avait eu la mauvaise idée de provoquer Hifumi.

Actuellement, aux côtés de Sabnak et Midas, Pajou avait rassemblée les membres d’unités connaissant plus ou moins Hifumi.

 

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« Je pense qu’il s’agit d’un pari risqué. Vichy n’a pas encore réussi à regrouper 10 000 à 20 000 soldats. S’ils y arrivent, il n’est pas sûr que cet homme parvienne à les stopper. » (Midas)

Midas avait écouté le plan adopté par Imeraria selon la suggestion de Pajou. Après avoir croisé les bras et réfléchi sur la question pendant un moment, il avait clairement affirmé qu’un tel plan allait être dangereux.

« Même si je comprends ton anxiété, Midas-senpai, je pense qu’il s’agit d’un bon plan. Même si l’armée de Fokalore se mettait à recruter des citoyens, elle ne surpasserait même pas 200 soldats. Peu importe la force de l’individu, elle n’est rien face à la différence du nombre. De plus, puisqu’il n’est pas faux de dire que cette guerre a été déclenchée par Vichy, il est bien de ne pas trop antagoniser Hifumi. »

Sabnak rejeta l’opinion de Midas.

Selon ce qui se disait sur Hifumi, même si la zone envahie par Hifumi était devenue non-officiellement un ‘’Nouveau Territoire’’, il avait été décidé que ce nom serait gardé jusqu’à la fin de la guerre. En conséquence d’avoir réalisé le rêve des habitants d’avoir un jour entier de vacances, ils étaient maintenant bien plus motivés.

Avec les avantages et inconvénients des deux opinions, cela ne faisait naitre que toujours plus d’opinions et avis, sans compter qu’aucun d’eux ne parvenait à se décider sur un point commun. Etant donné que le plan a déjà été décidé par Imeraria, nous devons répondre à notre devoir, et de toute façon notre travail est de surveiller l’état actuel des choses.

« De toute façon, peu importe ce que nous disons sur la question, la plan a déjà commencé, alors il est trop tard pour revenir en arrière. » (Sabnak)

« Ce n’est pas le cas. Nous sommes réunis ici pour discuter du travail à partir de maintenant. » (Pajou)

« A partir de maintenant ? » (Midas)

En voyant qu’ils comprenaient la situation général, Pajou commença à parler du but de ce rassemblement.

« Même si cela n’a pas encore été décidé, je pense que le lieu où se déroulera le traité de paix entre Imeraria-sama et le représentant de Vichy sera probablement Fokalore ou Arosel. » (Pajou)

Les membres de l’unité de chevaliers comprenaient pour la plupart la prédiction de Pajou.

Aucun des deux partis ne s’aventurerait près de la capitale de l’autre. A part en cas de victoire écrasante de l’un, les discussions de paix étaient traditionnellement organisées près de la frontière, du côté des territoires conquis. Dans la situation actuelle, la seule différence était s’il s’agissait de la nouvelle frontière ou de l’ancienne. Tout le monde était d’accord qu’il pouvait s’agir de l’un ou de l’autre, en fonction des circonstances d’après-guerre.

« Cette fois-ci, l’Unité de Chevalier prévue pour se rendre à la discussion de paix en tant que gardes n’est pas la 1ère unité, mais nous, la 3ème. » (Pajou)

« Nous ? Pas la 1ère ou la 2ème ? »

« Oui. La Première Unité de Chevaliers  n’est pas en bon terme avec Hifumi. Nous ne souhaitons pas le provoquer sans raison. De plus, elle ne peut pas quitter de château, dans lequel se trouve Sa Majesté le prince … cela devrait suffire comme excuse. La Seconde Unité de Chevaliers à le devoir de défendre la capitale. Etant donné que certaines personnes au sein de la populace souhaitent profiter d’une telle conférence pour inciter quelque chose, le royaume serait affaibli si l’unité partait. » (Pajou)

Tout les membres avaient l’air d’avoir compris, et étaient tous excités à l’idée de préparer une telle scène.

Même s’ils étaient tous fiers de protéger la capitale royale et le château depuis les ombres, ils avaient peu de chances de participer à une telle tâche. Ainsi, ils ne pouvaient s’empêcher d’être enthousiasmés par la chance de dévoiler ici leurs compétences.

Mais, les mots de Pajou qui s’ensuivirent fit disparaitre un peu de cet enthousiasme.

« Parce que la royauté sera présent lors de cette conférence à la frontière, il a été décidé qu’un potentiel de guerre de plusieurs milliers de soldats serait mobilisé, en tant que précaution. Et, selon les circonstances … Hifumi-san devra être éliminé. » (Pajou)

« Qu … Quel genre de circonstances ? »

« Bien sûr, vous ne devrez parler de ça à personne à part ceux rassemblés ici. Il s’agit du plan d’Imeraria. S’il se trouve dans une situation défavorable ou critique après avoir été blessé pendant l’attaque de Vichy, nous devons prétendre mener des troupes en tant que renforcements et l’attaquer par derrière. » (Pajou)

Dans la pièce maintenant tombée dans le silence, Pajou prît une gorgée de thé noir pour s’humidifier la gorge.

« Seuls les membres présents ici se rendront là-bas. Après que tout ça soit fini, il sera annoncé qu’il s’est suicidé en dernier recours. » (Pajou)

« N-Ne sois pas si absurde. Il est impossible que quelques personnes seulement parviennent à le tuer. » (Midas)

Seul Midas l’avait vu tuer avec aise 10 assassins. Même dans son imagination, il ne pouvait se voir faire face à un tel monstre.

« Bien sûr, s’il ne se trouve pas dans une telle condition, étant donné que cette conférence est organisée à un but de paix, nous nous contenterons de reconnaitre à Hifumi-san le droit de posséder le territoire près de la frontière. Mais si la chance se présente et que nous pouvons nous débarrasser de lui, je suis de tout cœur pour le plan d’Imeraria. » (Pajou)

Même s’il les avait aidés en temps de crise, participé à des opérations conjointes pendant plusieurs jours et était n noble du même pays, Imeraria et Pajou, au lieu de le voir comme un compagnon, voyaient Hifumi comme un être dangereux.

« Mais c’est … » (Sabnak)

« … S’il s’agit du souhait d’Imeraria, j’obéirais. Personnellement, je ne peux que prier pour qu’il s’installe calmement sur le territoire du Vicomte. » (Midas)

Sabnak devint abasourdi, à cause de son sentiment considérable de fascination envers Hifumi. Mais Midas quand à lui, avait décidé d’accepter cela indifféremment.

« Mais, comment sauras-tu dans quel situation il sera ? Il risque de nous repérer si nous tentons de l’approcher, tu ne penses pas ? » (Midas)

« Pour ça, j’ai demandé la coopération d’une telle personne. Si c’est elle, sa proximité avec Hifumi-san ne causera aucun problème. » (Pajou)

« C’est … » (Sabnak)

Comme s’il venait de comprendre de quelle personne il s’agissait, Sabnak regarda Pajou d’un air incrédule.

« Je sais très bien qu’il s’agit là d’un acte inhumain, alors ne me regarde pas avec de tels yeux. Mais je n’ai pas pu trouver d’autre plan face à une telle situation. » (Pajou)

Personne ne put acquiescer ou pas à la décision de Pajou. Comme cela, la réunion de la Troisième Unité de Chevaliers se termina.

 

Après qu’Hifumi et ses troupes soient arrivés à la nouvelle frontière près de Rhone, dix jours s’étaient écoulés.

Pendant ces dix jours, la ville de Rhone avait été restructurée, ne laissant que les habitations des soldats et la forteresse en tant que nouvelle frontière.

Etant donné que les habitants avaient été tous annihilés et que les bâtiments étaient presque intacts, il y avait des tas de matériaux utilisables pour fabriquer quelque chose. Plusieurs nains avaient été amenée ainsi que des soldats ingénieurs, mettant ainsi à disposition de nombreuses mains.

Et bien sûr, il allait profiter de tout ça. Ignorant les gardes frontières envoyés par la capitale en les suspectant, Hifumi ordonna de nombreux changements.

Peu importe le nombre de maisons démantelées, les nains et soldats continuaient à produire une chose après l’autre chaque jour, même s’ils ne comprenaient pas les explications concrètes.

Ce train de vie prit fin au 11ème jour.

Fatigué et sale, Debold vint chercher refuge dans Rhone, acroché à son cheval.

Tandis qu’il était logé par les gardes frontières, un rapport arriva immédiatement entre les mains de la personne la plus haut gradée en ville, Hifumi.

« Ou, tu as réussi à revenir vivant, huh ? » (Hifumi)

Ma prédiction était erronée lorsque je l’ai laissé partir ? En riant, il frappa sur l’épaule du soldat venant de lui livrer le rapport.

« Si je me souviens bien, Debold n’avait-il pas été envoyé pour préparer les discours de paix ? »

« De paix ? Etant donné que le comité central de Vichy n’a aucun attachement avec les territoires de son pays, il est peut-être possible de faire avancer un traité de paix. » (Hifumi)

Lorsqu’il avait porté la lettre de Debold face au soleil, Hifumi avait réussi à obtenir un aperçu de son contenu. Il comprenait que dans une telle situation, le geste restait assez timide, même  si l’on pouvait le considérer comme une provocation envers Vichy.

« S’il pensait que cette lettre était une façon de s’attirer des grâces, je suppose que maintenant, ses aspirations doivent être réduites à néant. » (Hifumi)

Accompagné par Origa, ne comprenant rien à la situation, Hifumi ordonna à Alyssa de commencer à déployer les soldats pour la guerre qui allait éclater.

Le soldat venu pour rendre son rapport sortit en trombe de la pièce.

 

Dans un bâtiment, une ancienne maison privée confisquée pour être utilisée comme un bureau, Debold recevait un traitement médical.

Même s’il était fatigué, il n’avait pas reçu la moindre blessure. Etant donné qu’il souffrait le martyr à la vue d’une simple égratignure, un faux traitement lui fut administré en le recouvrant simplement de bandages.

Debold, les mains couvertes de bandages, se reposait sur un lit. Il bondit tout à coup en voyant le visage d’Hifumi entrant dans la pièce.

« C-C’est de ta faute ! C’est à cause de toi que j’ai souffert comme ça ! » (Debold)

Remettant Debold au lit après l’avoir attrapé et frappé dans le ventre, Hifumi s’exclama d’une voix calme,

« Raconte-moi de façon concise ce qu’il s’est passé du début à la fin. Nous devons nous aussi nous occuper de la situation de notre côté. Que s’est-il passé à Vichy ? Et les gardes qui t’accompagnaient ? » (Hifumi)

« Guu~ » (Debold)

Debold commença à parler à contrecœur. Selon lui, les gardes avaient été complètement annihilés. Debold était entré avec audace en tant que messager dans la ville d’Epinaru, où était installé le comité central de Vichy. Le jour même, il avait reçu la permission de rencontrer le comité. Le jour suivant, il avait pu discuter avec chaque membre du comité. Il avait donné la lettre écrite à la main à l’un des membres. Tandis que les membres du comités lisaient la lettre, il avait vanté les mérites de la Princesse Imeraria d’Orsongrande, leur faisant ainsi croire qu’il était un serviteur loyal, possédant pour elle une telle adoration. Après que la lettre ait été jetée par terre sans le moindre respect, ils avaient été attaqués par les soldats dans le hall d’assemblée.

« Les membres du comité de Vichy t’ont blâmé d’être venu dans cette ville et d’avoir massacré tout le monde, bâtard. Peu importe si tu as bien attaqué ou pas cette ville, la guerre continuera tant qu’Orsongrande ne t’aura pas éxécuté, fils de pute ! Tu as bafoué la générosité de Sa Majesté et … ga !? » (Debold)

Hifumi attrapa la tête de Debold, et la pressa contre le mur.

« C’est particulièrement pratique de rejeter la faute sur moi. Je suppose que tous les gardes ont été tués. Qu’est-il arrivé aux chambellans ? » (Hifumi)

« Je-Je ne sais pas … Ils sont restés à l’auberge tandis que je me suis rendu au comité …. R-Relâche-moi ! » (Debold)

Tandis qu’il agissait violemment en se débatant, le pouce et le petit doigt d’Hifumi s’enfoncèrent dans sa tempe, faisant un bruit de broyage. Debold perdit toute ses forces à cause de la douleur.

Pendant ce temps, Hifumi en profita pour sortir le document dans la poche de poitrine de Debold. Il s’agissait de la lettre écrite à la main, maintenant froissée après avoir été roulée en boule et jetée.

L’ouvrant rapidement à une main et vérifiant son contenu, elle possédait sans le moindre doute la signature d’Imeraria. Le contenu était exactement le même que ce qu’il avait vu en la tenant contre le soleil.

« Ca pourrait m’être utile. Je vais la garder. » (Hifumi)

« Bâtard, elle m’a été confiée par Sa Majesté … ah …. Aaahhhh ! » (Debold)

« Ton rôle vient de prendre fin. Puisque je vais maintenant jouer avec les hommes que tu as attiré depuis Vichy, un acteur sans rôle est prié de quitter promptement la scène. » (Hifumi)

En disant cela, Hifumi exerça plus de force dans sa main. Ses doigts traversèrent ses tempes et s’enfoncèrent.

« Jamais ! … A-Arrête, non, pitié arrê …. Gu gi …. » (Debold)

Debold tomba enfin dans un silence éternel.

« Origa, l’ennemi est bientôt là. Va voir Alyssa et dis-lui de commencer l’opération et de prendre place. » (Hifumi)

« Très bien. » (Origa)

Origa, qui avait assisté calmement à la mort de Debold, quitta rapidement la pièce. Au moment où Hifumi fit de même, les soldats frontières avaient déjà reçus pour ordre de la part des soldats de Vichy de prendre refuge dans la forteresse.

« Bien, Imeraria. Apparemment, pendant que j’étais à Vichy, Dame Chance a visitée cet idiot. Est-ce que je me suis trompé dans mes prévisions ? Où bien avais-tu tout prévu ? Au moins, le fait que la lettre tombe entre mes mains devait être inattendu je suppose. » (Hifumi)

En rangeant la lettre dans sa poche de poitrine, Hifumi se mît à rire.

 

Les soldats de Vichy pourchassant Debold atteignaient un nombre de 300.

Sachant que l’armée privée d’Hifumi était constituée de 10 soldats, grâce aux informations récoltées par un espion, l’objectif était d’envoyer immédiatement un maximum de troupes disponibles.

Les troupes avaient été assemblées à partir des armées privées des membres du comité, et ainsi même s’ils manquaient d’organisation, leur nombre était exagéré pour pourchasser un simple ennemi.

« Nous arriverons bientôt dans la ville de Rhone. »

Aux mots de l’adjudant, l’homme m
enant les troupes en tant que commandant hocha silencieusement la tête.

En avançant à cheval, cet homme prévoyait de profiter de l’opportunité pour récupérer Rhone. Même si ses ordres étaient de poursuivre et arrêter le messager en fuite d’Orsongrande, si sa proie prenait refuge dans Rhone, il pouvait donner comme excuse le fait qu’il n’y avait pas d’autre choix que de récupérer la ville.

Pour le bien de cette excuse, il gardait la vitesse de poursuite assez lente, ce qui était la raison pour laquelle Debold avait pu retourner à Rhone vivant.

« La ville est visible, mais il n’y a pas l’air d’y avoir de gardes … »

« Ils insistent pour faire de cet endroit la frontière. Je suppose qu’ils sortiront de l’autre côté de la porte. Sortez tous vos épées et préparez-vous au combat ! Nous allons massacrer en un coup l’ennemi sortant par la grande porte ! »

En entendant les cris de motivation des soldats, ses attentes gonflèrent, tandis qu’il imaginait déjà la possibilité qu’il devienne le nouveau seigneur d’une cité-état s’il parvenait à recapturer avec succès Rhone.

Les 300 soldats formèrent une ligne et les premiers avant-gardes foncèrent vers Rhone.

Lorsqu’environ la moitié avait commencé à courir, et que le commandant avait décidé de s’avancer à cheval, des cris retentirent en direction du groupe de tête.

« Que se passe-t-il ?! »

Un messager arriva du front. A cause d’une corde placée en travers du chemin, plusieurs soldats étaient tombés et s’étaient fait écraser par les personnes les suivant, résultant en plusieurs pertes.

« Quelle bande d’idiots ! Ne regardent-ils pas où ils marchent !? Va leur dire de diminuer leur vitesse ! »

En haussant le ton, fou de rage, le commandant se dît qu’il avait bien fait de rester à l’arrière.

Tomber de son cheval et être écrasé sous les sabots d’autres chevaux, sans compter la disgrâce d’une telle situation, il aurait reçu des blessures sévères et dans le pire des cas, aurait pu mourir.

Avançant maintenant à une vitesse lente et entrant petit à petit dans la ville avec une large quantité de troupes, les soldats de Vichy furent abasourdis en voyant l’état de la ville.

Même le commandant, entrant un peu plus tard, ne put s’empêcher d’être surpris en voyant l’étrange scène devant lui.

En avançant tout droit sur la rue principale, l’endroit devait être plein de boutiques florissantes lorsque la ville était encore habitée.

Mais maintenant, il n’y avait plus personne, l’endroit était désert.

Toutefois, les entrées de tous les bâtiments avaient été bloquées par des planches en bois clouées aux portes. Même les ruelles entre les bâtiments avaient été bloquées par des troncs d’arbres arrivant jusqu’à la taille.

C’était comme si on leur disait qu’il n’y avait devant eux qu’une seule route.

Et, plus loin dans la rue, un seul homme habillé étrangement se tenait à environ 500 mètres de l’avant-garde.

L’homme tenait une fine arme pouvant être considérée comme une épée dans sa main droite. L’homme, se tenant d’un air tranquille, les invita lentement.

« Messieurs du groupe de poursuite, je suis heureux de vous voir enfin arriver ici. Vous n’avez pas besoin de vous présenter. Dépêchez-vous de venir, de toute façon, vous allez mourir. » (Hifumi)

Un seul homme provoquait 300 hommes, le commandant ordonna à ses hommes d’avancer en riant avec mépris.

« Il n’y a qu’un seul idiot ! Tuez-le immédiatement, et permettez à notre pays de contre-attaquer ! Allez-y ! »

Les membres du groupe de tête brandirent leurs épées en courant.

 

Il s’agissait là du second massacre perpétré dans la ville de Rhone.

 

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Blastaf

4 Comments

  • Merci 🙂 vivement la suite 🙂

  • Vous pensez que c’est qui l’espion de pajou? Alyssa?

    • A mon avis ses kasha , elle a dit je sais plus où qu’elle était proche de hifumi et la seule qui est proche et qui en même temps la quitté par peur ses kasha ^^

  • Merci pour le chapitre , par contre faudra qu’j’me fasse une Maj, j’me rappelle plus trop.

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