Fabcaro

Fabcaro

Bonjour/Bonsoir ! Vous le connaissez sans le connaître Fabcaro écrit des scénarios pour les plus grands personnages de la BD et illustre sa vie ou celles de personnages fictifs

J’ai découvert Fabcaro dans Carnet du Perou, mon père m’avait fortement conseillé le fameux Zaï zaï zaï zaï (j’y reviendrai) et ce fut une révélation. Le style de Fabcaro est éclectique. Scénariste des grands noms de la BD (Achille TalonGai-Luron), dessinateur avec un style qui passe du crayonné, carnets de voyage à un style très réaliste. Le fil rouge de ses oeuvres : l’ironie, l’absurde et l’humour. A partir d’une scène aussi banale que la livraison à domicile, le supermarché ou une simple discussion en découle un dialogue des plus hilarant qu’improbable. 

 

C’est la grande force de Fabcaro l’association d’un dessin sérieux avec un texte complètement décalé. Je suis loin d’avoir lu toute son oeuvre. Je vous parlerai alors de quelques unes. 

Oeuvres autobiographiques : Carnet du PérouPause

 

Carnet du Pérou raconte le voyage de Fabcaro en Norvège. Hum. Non au Pérou vous avez bien compris. On le suit son périple entre croquis de paysages, discussion avec son éditeur et anecdotes plus ou moins véridiques sur les péruviens. Celle sur l’utilisation du cracha du lama est responsable du plus grand fou rire de ma vie

Pause est plus terre à terre, suite à l’énorme succès de Zaï zaï zaï zaï (c’est très long à dire) Fabcaro se sent comme « enfermé » et sans inspiration. Difficile de sortir un nouvel ouvrage après un best-seller. Alors il fait une pause. Il raconte son quotidien et la relation conflictuelle avec son inspiration

 

Zaï zaï zaï zaï

Le fameux, l’unique, le grandiose avec un nom aussi long à dire qu’il ne faut pas se tromper sur le nombre de Zaï. Un peu comme moi quand on allait à Saint michel-chef-chef ; je rajoutais toujours un chef parce que ça sonnait mieux. 
L’histoire sérieusement (non) un homme oublie sa carte de fidélité au magasin lors de son passage en caisse : panique totale, l’homme menace le directeur d’un poireau. Ca tourne mal, il décide de prendre la fuite

Sur ce paradoxe de la société actuelle « bonjour, vous avez votre carte de fidélité ? » ; Fabcaro dénonce les aprioris, la manipulation des médias, leur mise en scène et l’absurdité de la vie avec beaucoup d’amour et d’humour. 
Ne vous fiez pas à sa couverture assez sobre et presque austère, l’intérieur est tout son opposé ! 

 

Et l’amour c’était aimer ? 

 

Dernier petit en date, là encore on s’attend à une histoire d’amour cul cul la praline : FAUX (comme dirait Norman). Enfin pas complètement. On parle bien d’amour, de relations adult-es-ères, de macédoine et de musique
Ce roman-photo est un hommage en genre tout en associant avec subtilité dialogues loufoques et dessin réaliste c’est le parfait combo

Je vous laisse un petit extrait qui saura vous donner le ton

Conclusion

Je vous conseille de vous pencher sérieusement sur les oeuvres de Fabcaro même si la couverture n’est pas des plus attirante au premier abord. Vous pourrez également le retrouvez au scénario (et en personnage) de la page 2 du journal Spirou actuellement ! 

 

Zora

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