Dragon Ranch

J’avais envie d’essayer une nouvelle façon d’écrire mes articles sur les jeux… Je vais donc essayer un nouveau type de chronique qui va s’attarder sur le ressenti du jeu. Il s’agira d’une version plus concise, et subjective, sans m’attarder sur les règles que l’on trouve partout sur le net. Et je vais commencer avec Dragon Ranch.

 

Qu’est-ce que ce jeu, à la couverture très attirante ?

C’est très simple : vous êtes des Gobelins fermiers et votre but est d’élever des dragons. Malheureusement, il faut les nourrir ces « petites bêtes » et en plus, ils ne sont pas vegans,ils ont un régime exclusif : le griffon. Et c’est là que le bât blesse : les griffons, c’est pas si petit que ça, et il faut les nourrir aussi. Heureusement, ils sont végé-carnivores : ils mangent exclusivement de la mandragore (qui est une racine mais vivante).

C’est un jeu relativement accessible et qui est plutôt immersif. Les mécaniques fonctionnent bien avec le thème. On va devoir jouer deux manches consécutives (3 si on le souhaite mais je trouve que ça rallonge trop le jeu). Avec vos cartes vous allez devoir créer des ressources sous formes de jetons/tuiles (mandragores, griffons, oeufs de dragon). Au cours d’une deuxième phase, la reproduction va pouvoir vous apporter d’autres jetons, faire éclore vos oeufs ou faire grandir vos dragons. Puis, dans la troisième phase, tout le monde mange ce qu’il doit manger puis on compte les points de la manche (les dragons et divers bonus de majorité). On entame ensuite la deuxième manche.

La première partie est un peu perturbante et complexe à cause d’une iconographie pas toujours claire. Les aides de jeu sont un peu chargées car y figurent toutes les possibilités. Pourtant, dès la deuxième partie c’est un très bon jeu familial. Surtout, ne vous arrêtez pas à une partie : ça serait dommage de passer à côté de ce jeu. J’ai vraiment eu la sensation d’élever mes dragons et de devoir me dépasser pour être meilleur que les autres.

Même s’il s’agit d’une nouvelle forme de chronique, on ne change pas les bonnes habitudes : on fait le bilan des 4 point positifs et des 4 points négatifs.

  • L’illustration de la couverture de la boîte
  • La rejouabilité
  • L’univers et l’immersion
  • La variante solo, même si ce n’est pas pour moi

  • Il faut retourner un peu aux règles sur les premières parties
  • L’iconographie, qui provoque des erreurs et des interrogations
  • Le grand plateau pour les points avec des petit jetons, il est vide, trop grand et classique (une belle illustration en son centre aurait été appréciable)
  • Aucun thermoformage ni calage dans la boîte, du coup le matériel bouge beaucoup.

 

Dragon Ranch est un peu passé sous les radars car il s’agit d’un petit éditeur et fabricant de jeu et de prototypes, ce qui ne l’empêche (voir favorise, mais c’est un autre débat) un matériel de bonne qualité et fabriqué en UE. Il serait vraiment dommage de passer à côté de ce jeu. Il a bien sûr quelques défauts (mineurs) de conception mais, en y jouant, on découvre ses immenses qualités ludiques. De plus, si vous n’avez pas d’autres joueurs sous la main, une règle solo est téléchargeable à cette adresse: http://azaogames.com/wp-content/uploads/SOLO-pages.pdf

Personnellement, je n’aime pas jouer seul. Après tout, dans « jeu de société » il y’a « jeu », certes, mais c’est plus le côté « société » qui m’intéresse. Je l’ai tout de même essayé et c’est plutôt agréable à jouer.

1 Comment

  • Merci pour cette critique ! Pas simple en effet de donner de la visibilité lorsque l’on est un petit éditeur. Et donc, votre avis permet de faire un peu plus connaître le jeu ! 🙂

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