Detroit: Become Human™_20180523204632

Detroit : Become Human

Bonjour/Bonsoir ! Après plusieurs mois de tests intenses (soit 4/5 parties) je me sens enfin prête à vous livrer mon avis sur le jeu Detroit : Become Human. Afin de ne pas me répéter sur plusieurs points tels que : maniabilité du jeu, sa beauté et mon avis sur la démo je vous invite à lire mon article juste ici.

Detroit : Become Human  n’est pas juste une histoire de robots qui se rebellent. C’est une critique de notre société, un futur envisageable et une réflexion globale sur les apparences. A la hauteur des jeux précédemment produits par le studio on plonge dans ce nouvel univers où il n’y a pas une seule fin et où vos personnages peuvent mourir à tout moment même si ce sont des robots.

L’interface et les options

Non monsieur, non madame, l’interface de Detroit : Become Human n’est pas un simple menu avec le choix de la langue/taille du texte/difficulté (toujours appréciable pour les jeunes joue-uses-urs). Vous avez Chloé à votre disposition, une androïde qui vous souhaite le bonjour, commente vos choix de jeu, vous souhaite un bon week-end (flippant !). Mais aussi vous invite à réaliser une ou deux enquête et vous pose une question très particulière à la fin de votre première partie…

De multiples suppléments sont disponibles, ils sont accessibles en fonction des personnages que vous rencontrez. Egalement des journaux que vous lisez et qui sont à retrouver. Mais aussi des vidéos (making-off, trailer), de la musique et la galerie d’images.

Pour y avoir accès il vous faudra dépenser les points durement gagnés pendant le jeu ! Chaque nouveau choix vous apporte 20 points, cela va assez vite pour que vous en soyez pas frustrés lors de vos dépenses.

La musique

David Cage n’a pas fait les choses à moitié pour la bande sonore du jeu. Vous n’avez pas une, ni deux mais trois bandes originales pour le prix d’une. Chaque personnage a sa musique qui correspond à son histoire. Pour cela David Cage a demandé à 3 compositeurs différents de créer un univers sonore : un pour Kara, un pour Markus et un pour Connor. J’ai une préférence pour le premier que je trouve très émotif avec beaucoup de violons ; le second est plus mélancolique alors que le dernier vous plonge dans l’action et la réflexion.

Les histoires

Je ne vous apprendrait rien en vous disant qu’il y a 3 personnages à incarner ; chacun ayant son histoire mais attention ! Ceux-ci peuvent interagir entre eux et se mettre des bâtons dans les roues comme s’entraider ; à vous de choisir.

Detroit : Become Human  possède de nombreuses fins possibles : heureuses, sanglantes, longues, courtes,.. Il vous faudra sûrement refaire l’histoire à plusieurs reprises pour les trouver car chaque action/décision à sa conséquence.

Kara

Kara est une androïde dédiée à l’entretien de la maison, la cuisine et s’occuper de vos enfants. Très agréable à vivre et discrète elle se fondra dans le décor de votre famille !

Sauf que Kara saura réagir (ou non selon votre choix) quand Alice, la petite fille dont elle a la charge se fait battre par son père Tod. Commence alors une histoire d’amour forte entre les deux personnages. Le seul but de Kara est simple : sauver Alice en l’emmenant au Canada où les androïdes sont libres. Le parcours sera semé d’embûches et de grands risques.

Cette histoire est la plus touchante et une des plus difficiles. Les sauver va demander des sacrifices, de la maîtrise de soi, de l’ingéniosité, de la confiance. On s’attache énormément à Alice dont l’amour pour Kara est magique. C’est la seule qui est basée sur un duo ; la difficulté est donc double : il faut sauver Alice ET Kara car l’une ne va pas sans l’autre.

Markus

Markus est un robot agréable, doté d’une capacité de réflexion intéressante et stimulée par Carl un peintre de grande renommée.

L’histoire de Markus est la moins « originale » de Detroit : Become Human. Rapidement face à lui-même il prend la direction du groupe d’androïdes déviants à Jericho. Souvent amer de la vie, vous pourrez en faire un leader sanglant ou pacifique. Son histoire laisse le moins de choix possibles dans les péripéties du jeu.

A défaut les plus beaux plans du jeu sont attribués à Markus et son équipe, c’est également avec lui que vous aurez le plus à faire avec d’autres androïdes. A vous de choisir la liberté, le silence, le sacrifice, la bataille ou la négociation ?

Connor

Mon histoire favorite de Detroit : Become Human ; celle de Connor l’androïde envoyé par Cyber life (la société créatrice et productrice des androïdes) pour aider le FBI dans son enquête sur les mystérieux déviants. Ces robots qui disparaissent ou attaquent leurs humains avec ou sans raison apparente.

Je trouve que cette histoire est la plus complète car on enquête, on interagit avec un humain (Hank) qui déteste les androïdes et l’on construit la réflexion de Connor tout au long du jeu. Déviant ou pure machine destinée à obéir aux humains ? C’est à vous de prendre cette décision tout au long du jeu. Mais attention selon vos actions le choix ne vous sera peut-être pas proposé.

Sa relation avec Hank peut être très touchante selon comment vous la construisez. Personnage en apparence secondaire il a un rôle essentiel tout au long du jeu bien qu’il ne soit pas contrôlable.

Conclusion

Detroit : Become Human est un magnifique jeu qui se prend bien en main que l’on peut faire et refaire afin d’explorer toutes les possibilités en attendant la prochaine production de Quantic Dream !

Zora

Laissez votre impression !

Your email address will not be published. Required fields are marked *

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

Exit mobile version