[DECOUVERTE] Kamidori Alchemy Meister

Rien de mieux qu’un bon vieux harem !

 

Salutations jeunes avides de culture otaku ! Aujourd’hui je vous présente un visual novel, et plus précisément un eroge avec des phases tactique/RPG et un peu de gestion, répondant au nom de Kamidori Alchemy Meister.

Shopping

Je souhaite tout d’abord dresser un gros panneau WARNING pour deux raisons :

– Tout d’abord comme annoncé un peu plus haut, c’est un eroge, ce qui signifie que vous serez tout au long du jeu amenés à tomber sur de nombreuses scènes érotiques et pornographiques (parties génitales censurées à coups de mosaïques à cause de la législation japonaise bien sûr), cette œuvre n’est donc pas destinée à un jeune public !

– Ce jeu n’existe pas en version française, vous devrez donc vous contenter d’une version anglaise (ou rester en japonais pour les plus aguerris), un bon niveau d’anglais est donc requis.

 

Un visual novel, keskecé ?

 

Il est vrai que les visual novels sont très connus chez nos amis japonais (en même temps c’est eux qui les ont créés !) mais demeurent méconnus du grand public dans nos pays occidentaux. Le visual novel est un genre de jeu vidéo se rapprochant plus d’un livre que d’un jeu vidéo en lui-même : on nous raconte une histoire à travers de la narration et des dialogues, le tout accompagné d’images visant à nous montrer le ou les personnages présents, ainsi que le lieu.

Un exemple en image :

Michiru

Un autre exemple si vous voulez quelque chose d’assez parlant : les jeux Professeur Layton ou Ace Attorney sont considérés comme des visual novels.

 

Il en existe ensuite différents genres : même si les plus connus sont tout public (voir les deux exemples précédents), la majeure partie est du genre eroge (donc contenant des scènes à caractère sexuel) pouvant varier bien sûr de l’eroge léger contenant seulement une ou deux scènes du genre, au nukige, dont le scénario est centré sur les scènes sexuelles.

 

Ensuite, il existe plusieurs niveaux d’interaction : il peut ne pas y en avoir du tout (plutôt rare), il peut y en avoir se déclinant sous la forme de choix apparaissant à l’écran et pouvant changer le scénario (la majorité des jeux), et il peut y en avoir comme dans Kamidori Alchemy Meister avec des phases de jeu vidéo (mais là aussi, c’est une minorité).

 

Voilà, c’est fini pour la petite définition. Il existe bien sûr de nombreux autres genres, mais je ne vais pas m’attarder là-dessus. Passons donc au jeu en question.

 

Le contexte et scénario

 

Notre histoire se déroule dans un monde fantaisiste dans lequel existent de nombreuses races autres que les hommes : elfes, ondines, golems, anges, démons et une multitude d’autres créatures, ne se mélangeant pas aux hommes. Notre héros, Wilfred Dion, vit dans une petite ville ayant une spécificité unique : elle prospère grâce à une partie de sa population qui pratique l’alchimie, créant ainsi des objets en tout genre, allant du simple médicament au purificateur d’eau. L’histoire en elle-même est très simple : Wilfred, suite à la mort de ses parents un an avant le début de l’histoire – qui étaient eux-mêmes alchimistes – devient un alchimiste, héritant ainsi de la boutique familiale. Il souhaite faire honneur à ses parents et concrétiser son rêve : devenir un grand alchimiste et aider au mieux tout le monde grâce a ses créations.

Dès ses premiers pas, il va faire la rencontre de trois demoiselles plutôt singulières : une guerrière de l’Est, née et vivant pour le combat, une elfe dont la beauté et la gentillesse n’ont d’égal que la taille de sa poitrine, et enfin une petite magicienne au caractère bien trempé. Ces trois filles vont donc, par des concours de circonstances, rejoindre notre héros et l’aider dans la réalisation de son rêve. De même pour de nombreuses autres créatures, qui viendront se battre à ses côtés.

 

Il y a dans le scénario une spécificité : au chapitre 2 ou 3 (sachant qu’il y en a en tout 9 chapitres) on est confronté à deux phases de choix (les seules du jeu), chacune possédant deux possibilités. Ce choix déterminera la route que le scénario prendra : il y a en tout 3 scénarios différents, un pour chaque héroïne principale, où se développera une relation amoureuse avec l’héroïne choisie et où nous serons confrontés à ses problèmes personnels. Les choix, même s’ils sont peu nombreux, changeront donc totalement l’histoire.

Melodiana (2)

Les phases de jeu pur

 

Comme annoncé au début, ce jeu a des phases de tactique/RPG ainsi que de gestion :

– La gestion de notre atelier d’alchimiste, que l’on peut décorer et agrandir et où l’on peut créer de nombreux objets et armes à l’aide de matériaux récoltés en mission:

Atelier

– Une carte avec différents lieux visitables :

Map

– Des missions sous forme de donjons et dont le but est de remplir un objectif précis (exemple : battre tous les monstres) :Donjon

 

– Des phases de combat au tour par tour :

Combat

Je n’explique pas le tout en détail mais le mieux est encore de faire le tutoriel et d’apprendre par soi-même en jouant.

 

+

  • La durée de vie est énorme : plus de 50 heures de gameplay pour remplir les 3 routes différentes, du contenu déblocable seulement après avoir terminé le jeu une ou deux fois (personnellement je l’ai fini 4 fois et je ne m’en lasse pas), et il faut compter encore plus de temps si vous voulez collectionner les images du jeu.

  • Une bibliothèque d’images, de scènes et de musiques, que l’on peut s’amuser à remplir pour pouvoir les revoir ensuite (et aussi pour la satisfaction de compléter le jeu) comportant en tout 1122 images et 52 scènes.

  • Un très large choix de personnages : 30 en tout. Chaque personnage pouvant aller jusqu’au niveau 99 (de plus un objet spécial permet de le faire retomber à 1 tout en gardant ses statistiques).

  • Une immense panoplie d’objets.

  • Des armures et vêtements que l’on peut créer et améliorer pour chacune des héroïnes.

  • Un large choix de sorts pour chaque personnage.

  • Un bestiaire comportant 333 monstres différents.

  • Une fois le jeu terminé, on peut conserver nos données (niveaux, objets…) pour les prochaines parties.

  • Et enfin, une situation dans laquelle n’importe lequel d’entre nous rêverait d’être : UN HAREM ! De plus, celui-ci n’est pas seulement constitué d’humains… Vive la diversité !

  • Le fait que le jeu n’ait pas de traduction en français.

  • Certains détails de gameplay que le tutoriel ne couvre pas, et qu’il faut donc découvrir par soi-même.

  • Un simple échec de mission entraîne un game over nous ramenant ainsi à l’écran principal, je conseille donc de sauvegarder très souvent.

  • Le caractère un peu niais du héros, répétant un peut a tout va ‘’Je veux aider mes amis !’’, au début pas très dérangeant mais au bout de 3 ou 4 parties qui énerve.

Conclusion

En soi, un excellent jeu que je conseille à tous ! Médaille - Or

Suina

Voila, je clôture donc cet article avec une jolie image du jeu, ce visual novel trop méconnu vaut vraiment le coup d’être joué et je vous conseille trèèèèèèèès fortement de l’acquérir sous peu.

À plus pour un prochain article, en espérant que celui-ci vous aura plu !

Blastaf

Laissez votre impression !

Your email address will not be published. Required fields are marked *

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.