Dawaland

Dawaland

Eugène Riousse, Jean Chauvelot et Jean-Baptiste Saurel 
Arte 

Bonjour/Bonsoir ! Vous voulez rire en début/milieu/fin de journée ou de la nuit ? En 3 minutes avec Dawaland c’est possible !  

Découvrez Eustache ou Tatache comme on le surnomme (même s’il n’aime pas ça). Un garçon trop gentil avec une touffe de cheveux aussi importante que la mienne qui veut devenir un badass ! Alors c’est quoi un badass ? C’est une personne de sexe masculin qui n’a peur de rien, mange super épicé, est tatoué et emballe les filles aussi vite que ton petit cousin qui mange les gâteaux apéritifs dès que ses parents ont le dos tourné alors qu’on avait dit « Encore un et c’est tout. Après tu vas plus avoir faim pour le repas ». 

(c’était une comparaison très longue mais j’aime bien)

Pendant 30 épisodes 3 minutes, Eustache va tenter d’atteindre son objectif mais c’est sans compter les puissants obstacles qui sont sur sa route ! Parce que si on lit bien le titre, dans Dawaland il y a Dawa = bazar en langage populaire ( Ne confondez pas avec le poisson de Nouvelle Calédonnie le Naso unicornis). 

La particularité de Dawaland c’est d’abord la voix super-aigüe du personnage, qui pourrait contraster avec l’idée d’un badass, dont on s’accommode rapidement. On est loin des voix insupportables américaines ou des enfants. 

Mais c’est l’animation de î qui fait tout son originalité (en plus du concept) : tout se passe sur une feuille de papier où l’animateur redessine, efface, tâche, surligne, détruit. Des morceaux de feuilles apparaissent pour rajouter de l’animation, la feuille se retourne pour faire apparaître un nouveau décor. C’est de l’économie de papier pour raconter une histoire comme on a jamais vu ! 

C’est drôle, c’est frais, c’est innovant, c’est rapide à regarder, bref j’adore

Et c’est à voir en cliquant sur l’image !

 

Zora

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