[CRITIQUE] Vernon Subutex de Virginie Despentes
Vernon Subutex de Virginie Despentes
Bonjour/Bonsoir ! Aujourd’hui je viens vous parler du premier tome d’un livre dont vous avez sûrement vu la couverture placardée dans les métros parisiens, ou vous êtes un connaisseur de Virginie Despentes. Pour ma part c’était la première situation.
Après des mois d’intrigue : « Quelle est cette affiche ? » – « C’est moche quand même » – « Pourquoi tout le monde le lit dans le métro ? ». Mon cher père m’a acheté le mystérieux livre.
Il s’avère que Virginie Despentes, qui ne disait rien à mes oreilles, est une grande écrivaine qui a fait scandale avec son premier livre Baise-moi en 1994.
Quelques mots sur cette femme : française, elle est également réalisatrice, ainsi que traductrice et parolière à ses heures perdues. Après une jeunesse assez mouvementée (elle enchaîne de nombreux boulots dont certains liés à la prostitution), elle sort son fameux roman qui ne plaît pas à tous. Il y a beaucoup à dire sur sa carrière et son œuvre, sachez qu’elle à reçu de nouveaux prix et c’est elle qui a réalisé le film Bye Bye Blondie en 2012.
Enfin, j’ai lu le mystérieux livre et je suis…. Mitigée. Non pas à cause du style, il est clair, bien écrit. Si je n’avais pas eu connaissance de la nationalité de VP, j’aurais pu croire à une américaine avec ce style très brut de décoffrage qui n’est pas sans rappeler l’ami Chuck…
Ce qui m’a perturbé c’est le nombre de personnages. D’un chapitre à un autre on découvre un nouveau protagoniste, présenté par un discours le plus souvent parsemé de clichés. Parfois le lien avec le personnage, supposé principal, est flou ou n’arrive que tardivement. Pour ne pas copier Claude, je dirai que les personnages sont comme le soleil en hiver « ça s’en va et ça revient ». Ce qui donne un côté très brouillon au livre. Je n’ai pas compris la finalité de l’histoire, peut-être que le tome 2 sera plus explicite ?
Couverture du tome 2, critique à venir.
1 Comment
Voilà une critique claire et efficace qui ne mâche pas ses appréciations et voit juste : avant tout un lecteur doit accrocher: le perdre c’est bon pour le petit poucet et alors l’auteur devient un grand méchant ogre: quel écrivain voudrait avaler ses lecteurs ?
Madame DESPENTES, gardez l’intrigue et supprimez des intrigants !
(On vous lit quand même)
Lampeduse