[CRITIQUE] [SERIE] Jessica Jones

Jessica Jones

JJ 1

Bonjour/Bonsoir ! Netflix n’est plus à présenter au vu de la qualité de ses séries, j’en citerai quelques unes : Orange is the new black, House of Cards, Hemlock Grove… Toutes d’excellentes séries. Je n’ai pas encore regardé le fameux Dardevil, ce que ne saurait tarder. 

Et donc, sous les fusions médiatiques récentes j’ai décidé de regarder d’une quasi traite Jessica Jones

Commençons par le commencement, le casting, déjà, n’est pas mal du tout :
On va commencer avec l’actrice principale : Krysten Ritter, vue dans Verocina Mars, Breaking Bad… son visage vous dit forcément quelque chose ! Ensuite on a Mike Colter, apparu dans The Good Wife, qui colle parfaitement au rôle de grosse brute avec un coeur. 

La suite du casting est correcte sans star particulière sauf… Daviiiiiiiid Tenant qui est LA star du show sans hésitation. Que ce soit par son jeu, son personnage, c’est pour moi la personne la plus importante de la série et la plus intéressante. 

En ce qui concerne l’histoire, c’est assez « basique ». J’entends par là que vous avez l’héroïne, le méchant et une bataille. Bon c’est un peu plus subtile que ça, puisque qu’il y a une histoire antérieure au début de la série entre les deux protagonistes. 
Ce que je reproche à la série c’est que le personnage de Kilgrave (David Tenant) met du temps à apparaître de façon concrète (épisode 6 tout de même).

Bon, vous l’avez compris, je n’ai pas adhéré complètement à la série… De plus, le manque cruel de musique, d’un thème, d’une ambiance globale, n’aide pas. La présentation était pourtant excellente. Dommage !

Je vais tenter Dardevil, peut-être que l’association Netflix-Marvel me convaincra davantage ? 

 

Gorgeous serieaddict prend la parole pour vous présenter le tout plus en détail ! 

Bonjour à tous, mon avis est demandé parait-il ? Gorgeous serieaddict répond présente !

À celles et ceux qui n’ont pas vu la série, passez votre chemin : quelques spoilers se glisseront sûrement dans ce commentaire.
Ce commentaire est plein de jargon de série, pour les néophytes qui ont envie de comprendre : http://www.allocine.fr/article/dossiers/cinema/dossier-18445851/

Quand Nexflix commence à s’intéresser à Marvel, on sait déjà qu’il n’y aura pas qu’une série… Marvel c’est une marque, de par son histoire mais aussi son industrie. Marvel est un monde, une planète, les personnages qui gravitent sur cette planète sont construits dans la même culture (pour la majorité), et surtout ils sont destinés à interagir lors de Cross over. Il y aussi de coté industrie, Marvel fonctionne comme une ‘vague’, une fois sur sa lancée elle continue ses productions tant que le succès et l’audience le lui permettent, et au vu de ces derniers années, elle se transforme en raz de marée. Nexflix avec Daredevil a posé les choses, chez eux le Marvel sera noir, violent, et à consommer en « binge watching ». Et répondra aussi aux règles Marvel : plusieurs personnages, puis un Cross Over (Daredevil, Jessica Jones, Luke Cage, puis enfin The Defenders réunissant tous ces personnages).

Cette (petite) introduction pour dire que Jessica Jones peut se voir seule, mais aussi dans une vision plus globale, avec le mariage Marvel et Netflix.
Pour moi, Jessica Jones est l’entrée timide du héros féminin (ENFIN !) via la plateforme de streaming par Marvel. Je dis timide parce que cette série reste très masculine, et le potentiel « féminin » est plus tenu par la meilleure amie qu’il faut protéger que par l’héroïne sexualisée et indépendante ! Je ne développerai pas ici cette partie car il y a trop à dire. La série est un pièce du puzzle qui seule n’est pas un objet plus intéressant que le reste des séries actuelles, mais qui pris comme un morceau de l’univers The Defenders peut avoir un intérêt. Seul l’avenir (2017) nous le dira.

Mais revenons à Jessica Jones !

[Précisons tout de suite que je n’ai pas lu les comics, donc mon point de vue sur les personnages et l’histoire est simplement basé sur la série.]

Si je vous dis que la show runner Melissa Rosenberg (créatrice/productrice) de la série a travaillé sur : Dexter, Newport Beatch et Docteur Quinn femme médecin ! C’est éclectique, mais ça donne envie de voir son travail… Maintenant, si je vous dis que cette même personne a écrit les adaptations scénaristiques de la saga Twilight ! Tout de suite mes envies de découvrir Jessica Jones sont tombées bien bas ! L’impression générale après un binge watching en règle de la série : mitigée !

Les personnages ont beaucoup de potentiel mais la réalisation à l’écran et dans les dialogues sont moins convaincants (Twilight quoi !). Que les personnages dans un premiers temps soient assez stéréotypés, c’est normal ; il faut que le public capte dès le début qui est qui, seulement après il ne se passe rien. Le passé des personnages se dévoile, mais n’aide en rien la psychologie du personnage à prendre de la complexité, heureusement certains acteurs sont là pour faire le travail.

Pour moi un des points positifs (et c’est notre désaccord avec Zora) est l’actrice principale. Bien que je l’aie détestée dans Breaking Bad (qui ne hait pas la fille qui partage le lit de Pinkman !), je la connaissais pour des rôles assez peu profonds comme dans Gilmore Girls ou encore Veronica Mars. Dans Don’t Trust the b—- in apartement 23 elle m’a tapé dans l’œil, son physique donne du caractère naturellement au personnage, et on découvre une force comique. Puis enfin dans Jessica Jones, ont constate que même dans les moments d’émotions elle sait donner la réplique.
Le second point positif, c’est un super bon concept de méchant ! Ce personnage pourrait être l’anti-héros de la série, Kilgrave est un personnage principal dès le départ, que ce soit dans le jeu (<3 David Tennant <3), la réalisation, ou avec les révélations de son passé. L’apparition lente, mais construite du personnage est super, sensorielle, angoissante, mais pas assez exploitée à mon goût ; j’aurais aimé des chuchotements, des punch-lines passées ou présentes, des effleurements dans la foule… un bon vieux jeu de psychopathe (tel que : « Quid Pro Quo Clarice ») ! Quant aux révélations du passé de Kilgrave, pourquoi prennent-elles autant de place dans le scénario, si on ne laisse plus la place à l’acteur de s’en emparer ? Quand enfin le public commence à s’identifier au ‘super-vilain’, on le prive presque de caméra, pour ne laisser la place qu’aux actes barbares, ses sentiments largement mis à nu au départ sont passés sous silence et non joués.

Enfin pour finir, un personnage assez surprenant à cause du parti pris de la réalisation, c’est l’avocate Jeryn Hogarth interprété par Carrie-Anne Moss. En effet dans le comic d’origine ce personnage est masculin. Devenu féminin, et de surcroît lesbien, ce personnage pouvait être un symbole de l’appropriation de cette œuvre au travers un nouveau regard (Netflix / la show runner) ; malheureusement l’actrice n’est pas complètement à la hauteur du rôle, et le personnage perd en crédibilité et prestance tous au long de la série. J’en suis moi même attristée, je me réjouissais du retour de Carrie-Anne Moss
, figure emblématique pour la génération Matrix !

Je finirai modestement sur la forme : le format Netflix permet plus de liberté que d’autres séries diffusées sur les ‘TV networks’ au niveau du découpage des épisodes. Effectivement il n’y a pas/peu de pub, moins de durée chronométrée à la seconde à respecter… (la liberté qu’apporte ce format est très bien utilisée dans House of Cards où les cliffhangers de fin sont réfléchis en terme de scénario et pas de timing pub). Dans Jessica Jones, on retrouve le suspens comme une instruction à suivre sans trop de raccord avec le scénario ; ainsi que pour les épisodes d’une conception assez classique, sans fantaisie, ou note d’improvisation. Le générique est très beau, entraînant, envoûtant ; la musique pourrait devenir un thème, mais la encore l’exploitation s’arrête à sa première et conventionnelle fonction : présenter la série.

Merci à ceux qui ont eu le courage de me lire, maintenant Zora ne me demandera jamais plus de « commentaires » ou alors m’imposera un nombre de caractères maximum !

Bien le bonsoir,
Et surtout mes amis rappelez-vous : Don’t blink. blink and you’re dead !

 

Zora

1 Comment

  • Bonjour à tous, mon avis est demandé parait-il ? Gorgeous serieaddict répond présente !
    A ceux et celles qui n’ont pas vu la série, passé votre chemin quelques spoilers se glisseront sûrement dans ce commentaire
    Ce commentaire est plein de jargon de série, pour les néophytes qui ont envie de comprendre :
    http://www.allocine.fr/article/dossiers/cinema/dossier-18445851/
    Quand Nexflix commence à s’intéresser à Marvel, on sait déjà qu’il n’y aura pas qu’une série… Marvel c’est une marque, de par son histoire mais aussi son industrie. Marvel est un monde, une planète, les personnages qui gravitent sur cette planète sont construit dans la même culture (pour la majorité), et surtout ils sont destinés à interagir lors de Crossover. Il y aussi de coté industrie, Marvel fonctionne comme une ‘vague’, une fois sur sa lancé elle continue ses productions tant que le succès et l’audience lui permettra, et au vu de ces derniers années, elle se transforme en ras de marée. Nexflix avec Daredevil a posé les choses, chez eux le Marvel sera noir, violent, et à consommer en « binge watching ». Et répondra aussi aux règles Marvel : plusieurs personnages, puis un Cross Over
    (Daredevil, Jessica Jones, Luke Cage, puis enfin The Defenders réunissant tous ces personnages).
    Cette (petite) introduction pour dire que Jessica Jones, peut se voir seule (la vision que tu as développé dans ton article Zora), mais aussi dans une vision plus globale, avec le mariage Marvel et Netflix.
    Pour moi, Jessica Jones est l’entrée timide du hero féminin (ENFIN!) via la platforme de streaming par Marvel. Je dis timide parce que cette série reste très masculine, et le potentiel « féminin » est plus tenu par la meilleur amies qui faut protéger que par l’héroïne sexualisé et indépendante ! Je ne développerai pas ici cette partie car il y a trop a dire. La série est un pièce du puzzle qui seule n’est pas un objet plus intéressant que le reste des séries actuelles, mais prit comme un morceau de l’univers The Defenders peut avoir un intérêt. Seule l’avenir (2017) nous le dira.
    Mais revenons a Jessica Jones !
    [Précisons tout de suite, que je n’ai pas lu les comics, donc mon point de vu sur les personnages et
    l’histoire sont simplement basé sur la série.]
    Si je vous dis que la show runner Melissa Rosenberg (créateur/producteur) de la série a travaillé sur : Dexter, Newport Beatch et Docteur Quinn femme médecin ! C’est éclectique, mais ça donne envie de voir son travail… Maintenant, si je vous dis que cette même personne a écrit les adaptations scénaristiques de la saga Twilight ! Tous de suite mes envies de découvrir Jessica Jones sont tombées bien bas ! L’impression générale après un binge watching en règle de la série : Mitigé !
    Les personnages ont beaucoup de potentiel mais la réalisation à l’écran et dans les dialogues sont moins convainquant (Twilight quoi !). Que les personnages dans un premiers temps soit assez stéréotypé, c’est normal ; il faut que le public capte dès le début qui est qui, seulement après il ne se passe rien. Le passé des personnages se dévoilent, mais n’aide en rien la psychologie du personnage à prendre de la complexité, heureusement certain acteur sont là pour faire le travail.
    Pour moi un des points positifs (et c’est notre désaccord avec Zora) c’est l’actrice principale. Bien que je l’ai détesté dans Breaking Bad (qui ne hais pas la fille qui partage son lit de Pinkman!), je la connaissais pour des rôles assez peu profond comme dans Gilmore Girls ou encore Veronica Mars. Dans Don’t Trust the b—- in apartement 23 elle m’a tapé dans l’œil, son physique donne du caractère naturellement au personnage, et on découvre une force comique. Puis enfin dans Jessica Jones, ont constate que même dans les moments d’émotions elle sait donner la réplique.
    Le second point positif, c’est un super bon concept de méchant ! Ce personnage pourrait être l’anti-hero de la série, Kilgrave est un personnage principal dès le départ, que ce soit dans le jeu (<3 David Tennant <3 ), la réalisation, ou avec les révélations de son passé. L'apparition lente, mais construite du personnage est super, sensorielle, angoissante, mais pas assez exploité a mon goût ; j'aurais aimé des chuchotements, des punch-lines passées ou présentes, des effleurements dans la foule… un bon vieux jeu de psychopathe (tel que : « Quid Pro Quo clarice ») ! Quand aux révélations du passé de Kilgrave, pourquoi prennent-elles autant de place dans le scénario, si on ne laisse plus la place à l'acteur de s'en emparer. Quand enfin le public commence à s'identifier au 'supervillain', on le prive presque de caméra, pour ne laisser la place qu'aux actes barbares, ses sentiments largement mise à nu au départ sont passées sous silence et non joué.
    Enfin pour finir, un personnage assez surprenant à cause du partie prit de la réalisation, c'est l'avocate Jeryn Hogarth interprété par Carrie-Anne Moss, en effet dans le comic d'origine ce personnage est masculin. Devenu féminin, et de sur-crois lesbien, ce personnage pouvez être un symbole de l’appropriation de cette œuvre au travers un nouveau regard (Netflix / la show runner) ; malheureusement l'actrice n'est pas complètement à la hauteur du rôle, et le personnage perd en crédibilité et prestance tous au long de la série. J'en suis moi même attristé, je me réjouissais du retour de Carrie-Anne Moss figure emblématique pour la génération Matrix !
    Je finirais modestement sur la forme, le format Netflix permet plus de liberté que d'autres séries diffusées sur les 'TV networks' au niveau du découpage des épisodes effectivement il n'y a pas/peu de pub, moins de durée chronométré à la seconde à respecter… (la liberté qu'apporte ce format est très bien utilisé dans House of Cards où les cliffhangers de fin sont réfléchis en terme de scénario et pas de timing pub). Dans Jessica Jones, on retrouve le suspens comme une instruction à suivre sans trop de raccord avec le scénario ; ainsi que pour les épisodes d'une conception assez classique, sans fantaisie, ou note d'improvisation. Le générique est très beau, entraînant, envoûtant ; la musique pourrait devenir un thème, mais la encore l'exploitation s’arrête à sa première et conventionnelle fonction : présenter la série.
    J'ai sûrement oublié plein de chose, et je me suis planté aussi peut être sur d'autre. Cette analyse reste mon point de vue, et n'engage que le mien.
    Merci à ceux qui ont eu le courage de me lire, maintenant Zora ne me demandera jamais plus de « commentaire » ou alors m'imposera un nombre de caractère maximum !
    Bien le bonsoir,
    Et surtout mes amis rappelé vous :
    Don't blink. blink and you're dead !

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