[CRITIQUE] How To Train Your Dragon 2

 

L’âge adulte apporte de grandes responsabilités. Hellooow

 

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Dream Works Animation nous a pondu il y a quelques temps un petit chef-d’oeuvre d’animation, How To Train Your Dragon (Dragons pour les français), où l’on découvrait des vikings (les grands, les forts, les barbus, les bourrus) vivant sur des îlots dans un océan peuplé par des voisins peu farouches. On y faisait la connaissance de Krokmou (Toothless), une Furie-Nocturne, se faisant apprivoiser par Harold (Hiccup), fils du chef de Berk et préférant se lier d’amitié avec les dragons plutôt que de les chasser.

 

Aujourd’hui, je viens pour vous parler du second volet qui, à la manière d’un Toys Story, a accompagné le vieillissement de son public par le vieillissement de ses personnages. Hiccup, ainsi que tout ses amis, a pris de l’âge et est à présent aux portes de l’âge adulte avec tout ce qui s’ensuit.

 

Je ne vous le cache pas, j’ai énormément aimé Dragons premier du nom ainsi que son successeur. Les deux films se rapprochent sur bien des points. Entendez par là un beau déploiement de bébêtes qu’annonce déjà le titre.

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Pour ma part, je trouve le deuxième bien plus beau. J’ai particulièrement apprécié le souci apporté aux détails comme les vêtements ou les cheveux. Les décors sont sublimes. Le vaste paysage, avec ses falaises escarpées, ses cascades et sa verdure, comporte de grandes similitude avec les montagnes flottantes de Pandora d’Avatar de James Cameron. Tout comme la dernière partie du long métrage qui nous renvoie, à sa façon, à des batailles épiques très axées The Lord Of The Rings. La scène d’intro où ils se livrent tous à des courses de dragons et du lancer de mouton m’a, quand à elle, beaucoup rappelée les parties de Quidditch de Harry Potter.

En bref: de nombreuses références que l’on retrouve tout au long du film car il y a quelque chose d’assez titanesque dans tout ça, à l’instar de l’Alpha (qui est d’ailleurs un développement intéressant de la société des dragons) ou du repaire des dragons.

 

Au niveau de la narration, du vu et revu. La où le premier film abordait des thématiques comme l’apprivoisement, la communication et la compréhension de l’autre, ce deuxième film propose des thèmes plus universels (famille, solidarité, courage) pour, ce qui est logique, toucher un plus large public.

Le scénario, classique donc, comporte quelques maladresses (le cas de la mère notamment qui, pour moi, est assez mal amené) ainsi qu’un méchant manquant cruellement de charisme. Parce que non, Dream Works, faire tourner un bâton au dessus de sa tête en poussant des cris d’ours ce n’est pas classe, c’est ridicule ! Et c’est bien dommage car on sent tout de même qu’ils ont essayé de miser sur lui mais, finalement, pour moi c’est un gros échec.

 

Enfin, gardons à l’esprit que l’atout majeur de Dragons était ses séquences de voltiges. Ici, un nouveau cap est passé car c’est l’harmonie de Hiccup et Toothless, le balai des dragons qui mangent les poissons, la mère qui se promène d’ailes en ailes, qui sont les plus belles séquences. Des séquences qui, pourtant, se placent en retrait de l’intrigue principale.

 

Au final, il est évident que ce film est taillé pour le relief. Ce sont les explosions et les déflagrations d’éléments (air et feu avec la brillante idée des courants ascendants provoqués par les crachats de feu, et eau qui entraine les drakkars) qui rythment et nous font avancer dans le films.

 

En somme, beaucoup de qualités mais aussi quelques défauts.

Il n’y a plus qu’à attendre Juin 2018 pour le final !

Et vous ? Avez-vous aimé le film ?

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Mystery Box

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