Blacksad – Under the Skin

Bonjour/Bonsoir ! Je suis une grande fan de la BD Blacksad de Juan Díaz Canales et Juanjo Guarnido. Le dessin (à l’aquarelle), le genre (tous les personnages sont des animaux), les histoires qui ont toutes des thèmes forts : le racisme, le nucléaire,…

J’étais donc impatiente et très dubitative quand à l’annonce d’un jeu vidéo Blacksad. Impatiente de pouvoir interpréter John ; dubitative quand à l’adaptation du style graphique.
Au final… c’est une jolie catastrophe.

 

  • La musique – Ambiance jazz, les cuivres sonnent juste, on se laisse emporter dans les années 50. Le hic c’est qu’il n’y a qu’un seul morceau sur le compteur de la BO. Le reste de l’ambiance sonore est assez banale. (Je pouvais pas avoir un seul point positif).

    Cliquez pour écouter !

 

  • L’histoire – Quitte à interpréter John Blacksad, autant que ce soit dans le cadre d’une enquête ! Un suicide suspect, des matchs de boxe truqués… Suppositions, déductions, réflexions, dialogues variés, trouver les bonnes informations. Résoudre l’enquête mais aussi gérer le caractère de Blacksad. Sera-t-il un enquêteur honnête, ripou, attentionné, distant, pingre, avide ? A vous de le décider !
    Le jeu propose 6 fins différentes qui peuvent vraiment varier selon la bonne résolution de l’enquête mais aussi des relations entretenues avec les personnages.

 

  • Beaucoup trop de bugs – Ce n’est pas un secret le jeu a eu énormément de bugs à sa sortie. J’ai commencé à y jouer début décembre… et j’ai tenu 20 minutes avant d’abandonner. Le personnage qui frise, le jeu qui s’arrête tout seul (m’obligeant à devoir recommencer la scène depuis le début), les commandes qui ne répondent plus ou tout simplement le personnage qui traverse les murs pendant que l’image est bloquée sur la fin d’un dialogue (magnifique).
    Même au générique de fin le jeu s’est coupé. J’ai mis 2 mois à le faire par crainte de ne pouvoir jouer plus de 10 minutes sans que Blacksad devienne Bugsad…

    MA-GNI-FI-QUE

 

  • Un gameplay qui date du début des années 2000’s – Une caméra qu’on ne peux diriger, du point & clic des plus banal, quelques QTE lors des scènes de combat mais rien de fou. Surtout que la plupart du temps il y a un léger délai de quelques secondes qui ralenti l’action.
    Pas de poursuite en voiture (mais vous pourrez conduire l’élévateur le plus lent et le moins maniable du monde !).
    Aussi les fameux « murs invisibles » qui nous font comprendre que l’on ne peut aller au delà de l’écran. Eh bien il y en a et parfois pas. Super pratique. MERCI NON MERCI.

    L’enfer sur terre.

 

  • Un visuel… moche – Je suis dure mais quand on passe d’une BD à l’aquarelle magnifique à un jeu aux personnages lissés, quasi-inexpressifs, une animation digne d’un jeu PS2… On ne peut qu’être déçu.
    Mais je crois que le pire. C’est le décor PIXELISE AS HELL. Sérieusement ?! Un jeu de 2019 avec un budget tel que celui-ci ne devrait pas avoir des énormes pixels partout.
    On en parle de ces cheveux avec 3 tonnes de laque ? C’est ridicule… aucun mouvement..
    Regardez bien le « mur » à droite ou devrais-je dire le tas de pixels.

     

 

 

J’ai très envie de le refaire ayant les tenants et aboutissants de l’histoire mais le gameplay et la pléthore de bugs me rebute d’avance. Dommage.
(je vous mets un extrait de la BD en comparaison)

 

 

 

Zora

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