Beholder

Beholder

Warm Lamp Games. Sorti le 9 novembre 2016 sur Steam (9.99€)

*musique de la Panthère Rose*. Vous voilà dans votre nouvelle vie. Une vie où vous êtes… un concierge dans un état totalitaire. Un seul but ? Envoyer en prison tous vos futurs locataires. A moins de finalement leur venir en aide et les sauver de la pression du gouvernement… Test 4Ode Beholder ! Quatre points positifs, et deux points négatifs sur le jeu !

Plus + tableau

  • Tim burtonien – Bon il est facile de citer Tim Burton dès qu’on a quelques ombres, un peu de choses sombres aux formes étranges mais bon… C’est graphiquement très beau ! La patte artistique, que ce soit des personnages en ombre ou de l’immeuble est bien sympa. L’interface quant à elle, bien qu’un peu complexe, est joliment menée et les objets sont simplistes mais bien reconnaissables. 
  • Un doublage VF – Le studio Warm Lamp Games monte un énorme tour de force ici pour un indépendant. Le studio est russe mais un doublage en français (plus que convenable) est présent ! Des dialogues bien traduit en français sont également de la partie. J’imagine qu’il y a des français dans l’équipe de dev en Russie car sinon c’est vraiment très étrange dans ces temps où plus rien n’est traduit dans la langue de Molière…
  • Gardien de la paix ? – Un atout vraiment sympathique du jeu est le choix de sa morale. A la façon d’un Fable, il est possible de choisir de suivre à la lettre les directives de l’Etat et expulser tout le monde. Il est également possible de les enfreindre et d’aider vos locataires à fuir ou se cacher de l’Etat. Selon son état d’esprit, ou son envie du moment, les choix du joueur vont littéralement changer toute la donne !
    Je garde les pieds sur terre / Je garde la tête froide / Je garde un révolver / Jusque dans ma baignoire…
  • Univers intéressant – La famille Ranek est là depuis des années, les Stein se portent bien, votre fils Patrick a trouvé sa voie dans les études tandis que votre plus jeune fille est sur le point de mourir d’une maladie bénigne diagnostiqué par le nouveau docteur fraîchement arrivé qui essaye de vous entuber sévèrement. Beholder est rempli de personnages (un peu cliché, certes) mais avec leurs traits, leurs personnalités… Il est donc intéressant de les analyser et de soumettre nos rapports, sous forme ludique, afin de remporter quelques pièces (fournies par nos impôts /!\)

Moins -

  • Très difficile – On accumule les quêtes, on récolte les indices, on enchaîne les discussions à la recherche d’informations sur les locataires. Bref, on devient un profiler professionnel. On ajoute à cela le devoir d’expulsion de l’état, les tonnes de quêtes qui se superposent… le tout chronométré et cela devient vraiment compliqué ! On commence souvent très bien la partie puis le temps avance un peu et le nombre d’interdictions par l’état se démultiplie avec de plus en plus de choses à vérifier et cela tourne vite à un amas de missions qui vous submerge et vous ne pouvez juste plus tout faire… A vous de choisir les missions les plus avantageuses parmi toutes celles proposées. 
    Okay, là ça commence à plus être possible.
  • New Game – Ce jeu est typiquement le genre de jeu rageant où l’on va perdre car  on se prend une balle perdue, on se fait emmener en prison, on oublie trop de missions… Il aurait été parfait d’ajouter une part d’aléatoire… Malheureusement à chaque partie relancée, on reprend les mêmes quêtes, les mêmes scénarios et ainsi de suite… Le jeu se prêtait tellement bien à un try’n’die, dommage ! La rejouabilité se fait artificiellement à l’aide de succès vous forçant à refaire des parties en effectuant des choix différents… Une alternative classique et pas forcément des plus passionnantes !
    Oui mon capitaine, oui !

Beholder fais donc parti de ces excellents jeux indés à faire absolument sur PC ! Son doublage français fait très plaisir et son contenu et patte graphique valent le détour. Malheureusement la rejouabilité n’est pas vraiment au présent et le fait de perdre est un peu frustrant en sachant que l’on va refaire exactement la même chose…  De plus la difficulté risque d’être assez décourageante pour les plus faibles d’entre nous (et j’en fais parti, j’avoue ne pas avoir été jusqu’au bout du bout du bout du bout du jeu). Les succès appartent une touche de rejouabilité artificielle cela dit, vous forcant à faire différents choix au cours de votre partie… Médaille d’argent !

 

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