Avant toi

Avant toi

Jojo Moyes
Milday

Avant toi-couv

 

Bonjour/Bonsoir ! Si vous suivez l’actualité du cinéma vous avez dû entendre parler de l’adaptation du roman de Jojo Moyes Avant toi ou en version originale Me before you (Toi avant moi). 

Dans l’adaptation cinématographique on retrouve Emilia Clarke (Mother of dragons dans Game Of thrones) et Sam Clafin (Finnick dans Hunger Games L’embrasement  – La révolte partie 1 et 2). Bref, j’ai voulu suivre ma règle : lire le livre avant de voir le film ( et aussi anticiper un paquet de larmes au cinéma pour ne pas embêter tout le monde). 

Encore une romance ? Pas vraiment. Si vous avez visionné la bande-annonce vous allez me dire « euuuh ça hurle la niaiserie à plein nez ton truc ! ». En apparence, oui je vous l’accorde, dans le livre non. Cela commence à être le cas dans les 50/80 dernières pages ( ce qui est plus que correct). 

Bon, si vous n’avez pas vu la ba je vous dis quelques mots : Louisa Clarck est une jeune fille qui a toujours vécu chez ses parents avec sa soeur et son fils. Elle travaille dans un café, porte des tenues extravagantes et a un petit ami de longue date. Sauf que le café ferme du jour au lendemain, Louisa doit donc se trouver un nouveau travail, elle devient assistante pour un tétraplégique (qui ne peut bouger que ses mains, un peu les avant-bras et la tête) qui s’appelle Will et a un sacré caractère. Le seul point noir de ce travail assez tranquille est bien payé : Will n’accorde que 6 mois a sa famille avant d’aller dans un centre spécialisé en Suisse. 

J’ai beaucoup aimé ce livre. il se lit très bien et très vite, presque trop vite. Le personnage de Louisa est très attachant, elle est simple dans sa façon de penser, de vivre. Elle a des formes, elle mange bien, n’aime pas le sport, aime le contact avec les gens et les fringues excentriques. 

Le nombre de protagonistes est réduit et c’est tant mieux, on se contente du cadre familial des deux cocos. Cela permet de limiter les sous histoires et de se concentrer sur le fil rouge. Cela dit les sous intrigues ne sont pas bateaux du tout et ne sont pas dénués d’intérêt : avoir un enfant jeune, soutenir sa famille financièrement, les relations amoureuses délicates, les études,… et mine de rien les différences de classes encore assez présentes en Angleterre. 
Au-delà de la relation naissante on a un gros morceau : le suicide assisté. Ah oui. Légitime dans des pays comme la Suisse ou la Belgique mais pas en Angleterre ou en France.

J’ai compris ce livre comme une ode à la vie et à l’amour. Il faut se lancer dans la vie, les blessures ça se referme. J’ai pleuré comme une grosse madeleine à la fin et en même temps ça m’a donné un coup de boost sur toutes les possibilités de choses à faire dans la vie.

On se retrouve très vite pour parler du film ! : D

 

Zora

1 Comment

  • Plein de choses à commenter à partir de ce livre Zora ! C’est cela qui est bien: si on comprend que cela n’est pas un monument de la littérature, il produit des effets équivalents: titiller la réflexion, et en ces temps de supporters qui captent les écrans, ça n’est pas rien.
    Lampéduse

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