Aggretsuko

Bonjour/Bonsoir ! Je reviens vous parler d’un animé assez spécial : Aggretsuko.
Animé sur Netflix composé d’une saison actuellement de 10 épisodes de 15 minutes en moyenne. Une seconde est en préparation.

Je ne regarde que très peu d’animés mais quand mon amie P. m’a parlé de l’histoire d’un panda roux femelle trop mignonne qui chantait du métal pour s’exorciser… j’ai craqué.

Le pitch

Et pour cause Aggretsuko est une série aussi drôle que dénonciatrice des conditions de travail au Japon.
Le personnage principal : Aggretsuko est une jeune femme qui s’investit dans son entreprise au service de la comptabilité. Efficace, discrète et très (voir trop) obéissante elle est un peu le soufre-douleur de la direction.
Comme il est mal vu de se plaindre, et pour relâcher la pression Aggretsuko va dans un karaoké plusieurs fois par semaine. Pratique très courante au Japon, que ce soit entre amis ou pour un rendez-vous. Sauf que notre panda roux est loin de chanter des chansons classiques. On est plutôt sur du gros death metal qui  tâche.

Et c’est là qu’est tout le génie de cette série. Non seulement on casse le mythe du metalleux qui est : un homme, aux cheveux longs, qui s’habille en noir et boit de la bière. Ce la peut aussi être une jeune femme propre sur elle, investie dans son travail et discrète.

Les thèmes

Je parlais de la dénonciation au travail : on y montre énormément de pression, le sexisme ambiant, l’obligation d’un uniforme. Les rapports sont tendus entre la direction et les employés.
Chose intéressante d’ailleurs car chaque personnage étant un animal on retrouve le supérieur d’Aggretsuko représenté par un gros porc, ce n’est pas sans rappeler le #BalanceTonPorc et #MeToo de ces derniers mois.. Sa supérieure sous la forme d’un serpent sournois, la collègue qui joue de ses atouts sur la forme d’une biche etc.

Regardez quoi c’est vite fait !

L’animation est simple, le rythme soutenu, la transformation d’Aggretsuko lorsqu’elle chante hilarante ! Sans être une fan de death metal (mais de métal) je trouve que l’alliance du mignon avec le hard rend la chose très accessible. A regarder idéalement en japonais pour la voix de notre petit panda roux et puis pour juste le respect de l’oeuvre.

Zora

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