Que fait ce porc entre nous ?

Seven Deadly Sins : Knight Of Britannia

Seven Deadly Sins : Knight Of Britannia

Bandai Namco. Sorti le 9 février 2018.

Avis à tous, chevaliers sacrés… Vous avez souhaité semer le chaos en Britannia, mais c’était sans compter sur la venue des Seven Deadly Sins pour vous y arrêter ! Alors, la folle troupe de Meliodas sera t-elle au niveau pour arrêter Test 4O4Quatre points positifs, et quatre points négatifs sur le jeu ! 

Plus + tableau

  • Enfin un jeu sur Seven Deadly Sins… – A vrai dire, j’ai découvert l’animé sur Netflix il y a peu, et je vous le conseille plus que vivement, il fait parti des immanquables dans les récents animes shonen qui sortent ! La saison 2 est d’ailleurs encore en cours au Japon (et elle débarquera sur Netflix d’ici quelques semaines maintenant !). Pour faire court, Seven Deadly Sins, c’est l’histoire de malfrats/anti-héros venus pour semer le chaos sur Britannia. Contre eux, les chevaliers sacrés sont censés les sauver… Sauf qu’on va vite se rendre compte que cela ne se passera pas comme prévu. C’est l’un des points forts de Seven Deadly Sins : en plus d’avoir des personnages charismatiques et intéressants, l’histoire est pleine de rebondissements vraiment inattendus et de phrases improbables… Tout cet humour est bien retranscrit dans le jeu et c’est pour nos plus grand plaisir ! Mais bon je ne vais pas faire une critique sur la série alors on va s’arrêter là pour ce point ! J’ajouterai juste pour finir que le jeu couvre très bien toute la première saison de l’anime de Seven Deadly Sins.
Pom Pom Pom… Géant vert !
  • Joli roaster – Vous débloquerez au fur et à mesure de votre mode aventure des personnages issus de la saga. Certains sont plus maniables que d’autres, mais le fait de pouvoir jouer 25 personnages du titre sur un premier opus de la série est très encourageant : Gilthunder, Meliodas démoniaque, Guilia et bien d’autres personnages secondaires seront alors jouables en mode Duel, un mode offline ou online de versus, rien de bien original à ce niveau là.
  • Doublages originaux – Oh que oui ! Tous les doublages japonais de l’animé sont là pour prêter à nouveau leurs voix (ou bien extraire leurs voix des animés vu les ressemblances entre les deux…) et ça c’est un vrai point fort. Les graphismes ne sont pas incroyables mais font le boulot pour ce genre de jeu et on en attend pas forcément bien plus.
  • On peut incarner Hawk – C’est un point positif à lui-même. Hawk, c’est le roi des déchets alimentaires. Mais c’est surtout le cochon emblématique de la saga. Il possède des compétences qui n’ont rien à envier aux héros. Puis bon… Jouer un cochon badass, ça c’est badass. KOTO KOTO KOTO! ATTAQUE JAMBON QUI ROULE !
    Que fait ce porc entre nous ?

Moins -

  • … mais qui est finalement l’animé jouable – Le jeu a un problème même de définition. En sortant à un prix fort de 60€ environ à la sortie, le jeu s’adresse donc à un public principalement conquis par la licence, qui a lu le manga, vu l’animé ou qui connait l’univers. Le jeu reprend le scénario et l’histoire MOT POUR MOT. Pour vous dire, j’ai fini par passer l’intégralité des dialogues puisque tout est identique à l’animé (je n’ai pas encore lu les mangas, mais ça va venir !).
  • Un système d’équipement… Moyen… – Le jeu propose une sorte de panneaux avec pleins de compétences à acheter au cours du temps… Sauf qu’au final on passe son temps à juste acquérir des compétences dans l’ordre où celles-ci se rendent disponibles. L’intérêt est très limité et ses compétences ne changent pas grandement le jeu.
    Ce système n’a finalement que peu d’intérêt…
  • YOLO – Autant les combats contre des sbires seront toujours trop simples : temps à rallonge, combo faciles qui tuent quasiment d’un seul combo les ennemis… Bref le rang S sur toutes ces missions sera très facilement accessible et vous ne perdrez probablement jamais. En revanche, les combats scénarisés et liés à l’histoire de l’anime contre des personnages phares sont déjà nettement plus coriaces. 
  • Répépépépépépépépépépétitif – Malheureusement, le jeu propose beaucoup de quêtes annexes pour accompagner les nombreuses quêtes principales… Mais on perd un temps  fou à naviguer sur une map à dos de Boar Hat et les quêtes sont toujours les mêmes : vaincre des vagues d’ennemis, vaincre des boss… Le jeu n’évolue pas d’un poil du début à la fin… Alors à part si vous découvrez l’histoire du jeu ou que vous êtes un fan plus qu’hardcore, ou que vous n’ayez pas d’autres jeux plus intéressant à faire sous la main, cela fera très bien le boulot, mais bon, il faut aimer refaire toujours la même chose…

 

13/20

Seven Deadly Sins : Knight Of Britannia n’est pas un mauvais jeu, il est seulement très répétitif et trop proche de l’animé. Au final, l’intérêt du jeu est très limité si on connait la licence sur le bout des doigts et on aura tendance à passer tous les dialogues (ayant vu et découvert l’animé à peine un mois avant la sortie du jeu, j’avais bien en tête toute l’histoire encore…). Il aurait peut être manqué d’une personnalisation plus poussé des capacités des héros, ou bien d’autres modes de jeux qui viennent compléter l’Histoire… Bref, on sent que la licence pourrait proposer tellement mieux tant son univers et ses personnages sont haut en couleur. Cependant, le roaster reste encourageant et j’espère vraiment voir de meilleurs jeux sur Nanatsu No Taizai très bientôt ! Allez, on se quitte en faisant une sortie attaque jambon qui roule et on se dit à très vite !

Je suis Ban et je suis immortel ! Même avec des cailloux dans la gueule !

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