[CRITIQUE] Sexcrimes

                                                            Volenkahn’s Reviews #4 : Sexcrimes

 

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Alors : l’aile ou la cuisse ? (perso, l’aile)

 

Bonjour, bonsoir et bonnes condoléances à tous, ici VolenKahn, et ceci est ma quatrième review cinéma. Et aujourd’hui mes fidèles ouailles, nous allons parlons de sexe, de jolies filles et d’armes. Oui je sais, on a l’impression que je vais parler du 25ème opus de Fast and Furious. Et pourtant… C’est d’une pépite dont je vais vous parler aujourd’hui ; un thriller qui vous renversera plus encore que Space Mountain. Le film que je m’apprête à disséquer aujourd’hui s’appelle Sexcrimes.

 

Ce film est un des trois films faisant partie de ce que j’appelle la « Trilogie Denise Richard » (si vous vous demandez vraiment pourquoi, vous êtes un cas deséspéré… et désespérant), avec Starship Troopers et Le monde ne suffit pas. Certes Starship Troopers est un classique de la SF, mais c’est le 19ème opus des aventures de James Bond qui la propulsera vers la gloire. Neve Campbell quand à elle, était déjà connu du grand public grâce à la sortie de Scream deux ans plus tôt. Certes, elle n’a pas la popularité de Drew Barrymore, mais au moins, elle ne meure pas en gueulant comme je ne sais quoi au début du film.

 

Sexcrimes (Wild Things dans sa version originale, pourquoi changer les titres anglais ça n’a pas de sens, sauf si c’est vraiment pas parlant pour le public francophone) donc, est réalisé par John McNaughton, (ayant par ailleurs réalisé en 1986 Henry : portrait d’un serial killer, que je n’ai pas vu donc ne me demandez pas NE ME HARCELEZ PAS AVEC CE FILM S’IL VOUS PLAIT) et sorti en 1998, pour un budget de 20 millions de dollars ; soit 5 fois plus que celui de Terminat— Bref.

En Floride, le professeur de sport sur le campus de Blue Bay Sam Lombardo (Matt Dillon) est très populaire auprès de ses élèves, notamment sa gente féminine, tels que Kelly Lanier Van Ryan (Denise Richards, c’est quoi ce nom enfin) et Suzie Marie Toller (Neve Campbell, c’est pas mieux) . Un jour, Kelly l’accuse de l’avoir violée. Mais lors du procès, les choses ne sont pas ce qu’elles paraissent. Dès lors, l’affaire fait des émules, et l’inspecteur Ray Duquette (Kevin Bacon) inspecte. Enquête, pardon.

Promis, je savais pas qu'il y avait ce genre de scènes. Mais c'est pas comme si ça me dérangeait, hein
Promis, je savais pas qu’il y avait ce genre de scènes. Mais c’est pas comme si ça me dérangeait, hein

Sexcrimes fut nominé deux fois, d’abord pour le prix de la meilleure musique, mais surtout pour le prix du meilleur baiser par MTV Movie Awards. Oui, il y a un prix pour le meilleur baiser. Je ne comprends pas vraiment l’industrie du cinéma, des fois.

Anyway, parlons tout de suite des points positifs, en commençant par le plus évident : sa mise en scène. Les révélations et les coups de théâtres s’enchainent comme autant de shots de vodka lors d’un after à Arcachon : plus ça avance, plus on se surprend à se retrouver la bouche muette de surprise. Nombres de ces retournements de scénario reposent parfois sur un simple élément de décor, ou même sur une parole. La mise en scène est tout simplement incroyable. Les acteurs aussi sont excellents, chacun révélant une autre partie de leur identité avec force et subtilité. Ils jouent tous bien, particulièrement Neve Campbell en gothique tourmentée. L’alchimie qui se dégage de ce trio alambiqué, notamment lors de la torride scène de la chambre d’hôtel, est mystique. La B.O quand à elle est très bonne, quoique peu transcendante. Les dialogues aussi sont savoureux, et l’humour est très présent, même dans les moments les plus dramatiques.

 

Les points négatifs, maintenant : tout d’abord le scénario. Oui, car malgré sa richesse, sa résolution peut paraître invraisemblable. De plus, certaines scènes paraissent inutiles dans le déroulement de l’intrigue.Le récit repose sur un élément par rapport à un des personnages, qui dès qu’on le sait, le rend tout de suite paradoxal. Mais je n’en dirais rien (MERCI QUI MERCI MOI).

 

Oui je sais, il y a peu de défauts, mais que voulez vous ! On se laisse facilement importer par ce thriller violent, sexy, sentant bon le crime et le paradis, prouvant que même les anges les plus magnifiques possèdent une queue de démon. Sexcrimes est donc un film passionnant, avec un suspense à couper au couteau, et à la photographie impeccable. Il mérite clairement d’être plus connu que cela. Rien que pour les lèvres de Denise.

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ça donnes envie, hein ? C’est pas comme si elles se ressemblaient parfaitement… Aah, les suites inutiles, ça me rappelle celles de Psychose.

VolenKahn

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