Et dire que je n’ai pas pu le voir au cinéma… TRISTESSE INFINIE

[CRITIQUE] Turbo Kid

                                                                 VolenKahn’s Reviews #3 : Turbo Kid

 

Et dire que je n'ai pas pu le voir au cinéma... TRISTESSE INFINIE
Et dire que je n’ai pas pu le voir au cinéma… TRISTESSE INFINIE

Bonjour, bonsoir et bonnes condoléances à tous, ici VolenKahn, et ceci est ma troisième review cinéma. Et aujourd’hui, nous allons parler d’une film barré, punchy et trashouille tout droit sorti de Nouvelle-Zélande : Turbo Kid.

 

Si ce nom vous dit quelque chose, c’est… étonnant, car il ne peut y avoir que trois moyens de le connaître : ou bien vous êtes nantais (salut), et vous êtes allé le voir à l’absurde séance ; ou bien grâce à zone-telechargement ; ou bien vous arpentez internet avide de films en tous genres, comme un mendiant à la sortie de la messe (je sais pas si ça passe comme blague). Sinon, ce n’est pas grave.

 

Sorti en 2015, il fut réalisé par Anouk Whissell, François Simard et Yoann-Karl Whissell. Des films barrés, je n’en ai pas beaucoup vu, mais je peux quand même citer Crank par Neveldine-Taylor, Bad Taste par Peter Jackson (son premier film, parfaitement à l’image de son titre), Crazy Stone par Ning Hao, Snatch de Guy Ritchie, Captain Orgazmo par le créateur de South Park (UN MUST), et quelques autres… Turbo Kid n’est pas aussi fou que ceux-là, mais l’innocence et le courage de ses protagonistes face aux vilains pas beau renforce l’absurdité des situations.

Elle est aussi folle qu'adorable. Et surtout, elle ne fait pas ses 28 (au moment du tournage)
Elle est aussi folle qu’adorable. Et surtout, elle ne fait pas ses 28 (au moment du tournage)

L’histoire se déroule dans un désert apocalyptique nommé les Terres Désolées, où la société n’existe quasiment plus, et où règne en maître le maléfique Zeus (Michael Ironside). Cet homme n’a pourtant rien à faire avec notre jeune héros (Munro Chambers), vivant dans un bunker et fan d’un super-héros (dont je ne dévoilerais pas le nom), jusqu’au jour où son amie Apple (Laurence Leboeuf) se fait enlever par un des sbires de Zeus. Notre jeune homme fera alors tout pour tenter de la sauver.

 

Turbo Kid est passé pour la première sous les yeux du public au Festival du film de Sundance 2015, ce qui est toujours un bon signe. Le principe de ce festival, rendu célèbre grâce à Robert Redford, est de présenter des films indépendants, réalisés hors des normes hollywoodiennes. Certains réalisateurs sont devenus célèbres grâce à Sundance, comme Tarantino, Rodriguez ou Singer. Mais malgré tout, ce sont des exceptions, et la plupart des films et court-métrages restent sur le continent américain, et surtout dans les esprits des connaisseurs.

 

Pour une fois, je vais commencer par les aspects négatif, car malgré ses défauts, ce film ravira le coeur des fans des années 80 et des poursuites endiablées. Tout d’abord, le film est assez gore. C’est pas non plus A Serbian Film, mais ça peut rebuter. Ensuite, certains personnages secondaires sont assez clichés. Mais surtout, le scénario est… banal. En gros : méchant enlever copine du héros ; héros sauver copine. Ce qui est dommage, pour un bon divertissement comme ça. Ca ne veut pas dire qu’il est dénué d’intérêt, avec notamment un twist scénaristique vers la fin du film plutôt savoureux.

 

En effet, ici exit les voitures customisées de Max Rockatansky, et bonjour les vélos du futur ! Vous l’aurez compris, l’esprit du film respire le fun. Les personnages sont à l’image du héros typique de film américain : jeunes, dynamiques, innocents et pleins de courage. Le réalisateur a réussi à montrer positive d’un monde désert, écorché, où l’espoir réside dans la jeunesse, qui dépoussierera les idées préconçues et archaïques de la vieillesse. Les acteurs jouent tous très bien, surtout Laurence Leboeuf, en ado survoltée et déjantée, mais aussi Michael Ironside, aficionados des rôles de méchants, qui apparait comme la vraie menace du film, avec son regard terrible et ses cheveux grisonnants. Mais il est temps de parler du point principal (enfin ! Disent les impatients) : sa bande-son. Divinement rétro, elle ravira les oreilles des nostalgiques de l’époque de la coupe mullet. C’est LE point fort du film.

Un duo dynamique, qui ne vit malheureusement pas à Gotham
Un duo dynamique, qui ne vit malheureusement pas à Gotham

Turbo Kid, c’est donc un film cool, avec plein de sang, d’action, d’humour et de tendresse, qu’elle soit dans le traitement de ses personnages ou dans sa musique. Si vous voulez passez un bon moment, regardez ce film. Si vous vous demandez à quoi ressemblerai le futur dans un monde post-apocalyptique, regardez ce film. Et surtout, si vous n’avez plus l’espoir dans la jeunesse, regardez ce film.

VolenKahn

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